L’abandon
Plus guère entretenu après 1788, et devenu inhabitable depuis une tempête qui survint entre 1792 et 1804, le château voit culminer son démantèlement dans le dernier quart du XIXe s. Les recherches de 2005 et 2006 dans la haute cour démontrent pourtant la pérennité de l’occupation au XIXe siècle dans ce secteur, avec le remploi et le rejet de matériaux extraits des édifices abandonnés, les cheminées et les poêles en faïence du XVIe siècle par exemple. La haute-cour est cependant occupée jusqu’au milieu du siècle et est dotée d’annexes agricoles encore partiellement cadastrées de nos jours. La silhouette caractéristique des ruines aujourd’hui débroussaillées était née, symbole de secrets séculaires : ils motivent autant la valorisation touristique qui en ménage l’accès que les projets pluridisciplinaires de recherche actuellement conduits.
Évolution du château entre la fin du XVIIe et le début du XXe s.