Tel est l'objet du colloque organisé à Louvain-la-Neuve les 5 et 6 mars 2009.
La question coloniale suscite un intérêt majeur depuis un peu plus d’une décennie, que ce soit en Belgique, au sein de l’Union européenne ou plus largement encore sur la scène internationale. Dans notre pays, de plus en plus de protagonistes s’interrogent sur l’action de la Belgique dans ses anciennes colonies. Dans un cadre européen, nombre de pays membres se sont livrés à un mea culpa par rapport aux pages les plus sombres de l’aventure coloniale. Sur le plan mondial, les demandes de reconnaissance et de réparation se multiplient. Ces retours de la mémoire coloniale s’inscrivent dans un contexte sociologique particulier. D'aucuns dépeignent un « air du temps » qui considère la mémoire comme une valeur et non plus simplement un phénomène qui n’est, en soi, ni positif, ni négatif. Il importe toutefois de s’interroger sur les enjeux théoriques des appels à la mémoire.
Ce colloque est l’occasion de se pencher sur un cas concret jugé exemplaire, à savoir la figure du roi Léopold II. Pour ce faire, une double démarche est envisagée. La première se fonde sur l’analyse historiographique du rôle de Léopold II. La seconde étudie non plus l’action du roi, mais ses représentations, ses remémorations et leurs éventuels usages politiques.
Programme complet et bulletin d'inscription en français
Programme complet et bulletin d'inscription en néerlandais
Ce colloque bénéficie du soutien du département des sciences politiques et sociales, du département d’histoire, de la Faculté de philosophie et lettres et de l’Institut d’études européennes de l’UCL.
Lieu : Salle Oleffe
Halles universitaires (A 438)
Place de l’Université, 1
1348 Louvain-la Neuve
Belgique
La participation au colloque est gratuite, mais l'inscription est obligatoire.