Année académique 2012-2013
Transferts culturels dans l'Europe du Nord-Ouest aux XIXe et XXe siècles
Le samedi 13 octobre à 9h aux Ateliers des FUCaM, Rue des Sœurs Noires, 2, 7000 Mons
Dans la perspective de Mons 2015, le groupe de contact FNRS « Belgique et mondes contemporains », constitué en 2009, organise sa quatrième journée d’études aux ateliers des FUCam.
Cette rencontre se consacre aux transferts culturels entre la Belgique et les pays limitrophes (19e-20e siècles) lesquels impliquent un mouvement d’objets, de personnes, de populations, de mots, d’idées et de concepts entre des espaces culturels (États, nations, groupes ethniques, espaces linguistiques, aires culturelles et religieuses).
L’accent se focalise particulièrement sur le transfrontalier et l'Europe du Nord-Ouest comme espace de transfert autour de la question de l'importation culturelle, des transferts ainsi que des contextes d’accueil et de départ. Les vecteurs (voyageurs, traducteurs, enseignants, artisans émigrés, musiciens, commerçants…) de même que les passeurs de et entre cultures sont également placés au centre des débats. Les enjeux, les stratégies et les concurrences liés aux transferts culturels dans l'espace européen ne sont évidemment pas oubliés. Autant d’aspects qui sont abordés par des spécialistes venant de disciplines différentes.
Année académique 2011-2012
Journée d'étude "Autour de Raymond De Becker"
Les 5 et 6 avril 2012 aux Facultés Universitaires Saint-Louis,
Étrangement, la figure de Raymond De Becker (Schaerbeek, 30 janvier 1912 – Versailles, 1969), souvent évoquée dans les travaux des historiens, n’a encore fait l’objet d’aucun travail biographique. « Quant à Raymond De Becker », écrivait fort opportunément un « ami » d’André Gide, son histoire reste à écrire, car il semble que son passage du christianisme prophétique au fascisme virulent ait fait de lui un personnage non seulement sulfureux mais tabou » .
Après des études secondaires inachevées à l’Institut Sainte-Marie à Bruxelles, Raymond De Becker trouve à s’employer au sein d’une entreprise d’import-export américaine. Il quitte ce poste après un an pour entrer au secrétariat de l’ACJB à Louvain en tant que secrétaire général de la JIC (Jeunesse indépendante catholique – cercle de jeunesse des classes moyennes) qu’il a créée en mars 1928 avec sept autres jeunes industriels et commerçants. Il entre en contact avec des étudiants de Saint-Louis via Conrad van der Bruggen à l’été 1931 et participe à la fondation de l’Esprit nouveau et des Équipes Universitaires. Il interrompt ses activités fin décembre 1932 après le Congrès de la Centrale Politique de Jeunesse pour entreprendre une retraite mystique en France à Tamié où il a déjà effectué une reconnaisse au mois de septembre précédent de retour d’un voyage à Rome. Il met au point les premiers statuts du mouvement Communauté et revient en Belgique en novembre 1933 après un passage à Paris où il a rencontré André Gide. Ayant fait la connaissance d’Emmanuel Mounier à Bruxelles début 1934, il contribue à la pénétration des groupes Esprit en Belgique. De 1936 à 1938, il est associé au comité de rédaction de La Cité chrétienne puis passe à L’Indépendance belge d’où il est renvoyé en 1939. Il participe alors à la fondation du périodique neutraliste L’Ouest dirigé par Jean de Villers. Durant l’Occupation, il deviendra directeur éditorial des Éditions de la Toison d’Or et rédacteur en chef du « Soir volé ». Il rompra cependant avec la Collaboration en septembre 1943, justifiant sa rupture par l’incertitude manifestée par Léon Degrelle et les rexistes de s’attacher à défendre une structure étatique propre en Belgique. Il sera alors placé en résidence surveillée, d’abord près de Genappe puis à l’hôtel d’Ifen à Hirschegg dans les Alpes bavaroises en Autriche où il côtoie notamment André François-Poncet. Raymond De Becker sera condamné à mort le 24 juillet 1946 par le Conseil de guerre de Bruxelles. Il lui est alors essentiellement reproché d’avoir valorisé la Légion « Wallonie » et d’avoir soutenu en mars 1942 la mise en place du Service du Travail Obligatoire. Il sera cependant libéré en février 1951 mais contraint à l’exil. Il se réfugie en France où il poursuit une activité de publiciste principalement tournée vers la psychanalyse.
Ce colloque ambitionne donc d’aborder sans tabous cette figure capable de se mêler à tout ce qui compte dans les cénacles intellectuels belges et européens de l’entre-deux-guerres. A travers quatre sessions, qui rassembleront des universitaires belges et étrangers, il s’agira de revenir non seulement sur le parcours et les engagements du jeune publiciste dans les années 30 et 40, mais aussi de tenter de mesurer l’influence qu’il a pu exercer sur les nouvelles relèves belges et européennes. Cette démarche, essentielle, est compliquée par le fait que s’étant fourvoyé au nom de l’idée d’Europe unie dans la collaboration avec les nazis, le publiciste est devenu, dans la foulée de l’épuration, un « ami encombrant ».
En ce sens, les contributions devraient aussi permettre d’appréhender l’angle-mort qui apparaît immanquablement dans le parcours de nombreux personnages-clés de l’histoire intellectuelle, politique et artistique (Spaak, mais aussi Hergé, Paul De Man, Bauchau) avant et après la Deuxième Guerre mondiale.
A cet égard, il est encore à espérer que cette rencontre permettra aussi de retrouver la piste de papiers et d’archives « oubliées » ou en déshérence de/sur Raymond De Becker…
Les différentes interventions feront l’objet d’une publication à laquelle sera adjointe la correspondance conservée entre Raymond De Becker et Jacques Maritain conservée au Centre Maritain de Kolbsheim.
Année académique 2010-2011
Journée d'étude "La Belgique et l'Afrique, aggiornamento historiographique" dans le cadre des activités du groupe de contact du F.R.S. – F.N.R.S. « Belgique et mondes contemporains »
Le samedi 7 mai 2011 de 9h15 à 17h00
Les frais de déplacement de tous les auditeurs, à condition qu'ils soient chercheurs en Communauté française, seront remboursés depuis leur centre ou université jusqu’à l'UCL à concurrence de 15 euros (conditions fixées par le FNRS).
Entrée libre mais inscription obligatoire avant le 4 mai 2011 à l'adresse suivante: maite.singelyn@uclouvain.be.
Année académique 2009-2010
Colloque « Du Congo belge à la République du Congo, 1955-1965. Le passage de la décolonisation aux relations postcoloniales »
Lundi 21 et mardi 22 juin 2010
Organisé en collaboration avec le département des sciences historiques et le département de science politique de l'Université de Liège
Le 50e anniversaire de l’indépendance du Congo belge le 30 juin 1960 offre l’occasion de revisiter les années qui se situent immédiatement en amont et en aval de l’événement.
Le 24 avril 1955, le communiqué final de la conférence de Bandoeng proclame « que le colonialisme, dans toutes ses manifestations, est un mal auquel il doit être mis fin rapidement » et fait « appel à toutes les puissances intéressées pour qu’elles accordent la liberté et l’indépendance à ces peuples ».
Le 17 mai de la même année, Baudouin Ier invoque, dans un discours prononcé à Léopoldville, « le ciment solide entre la Belgique d’Afrique et la Belgique d’Europe » non sans ajouter : « Dans l’examen des problèmes requérant notre attention, nous n’avons à nous inspirer que de notre conscience et de nos devoirs ; ceux-ci ne peuvent nous être dictés que par nous-mêmes qui connaissons à fond les territoires de l’Afrique belge et leurs habitants. Nous savons les impératifs que nous impose la souveraineté, et celle-ci doit être exercée sans partage ».
Cinq ans plus tard, le Congo indépendant entre dans une phase de graves turbulences dont l’impact n’est pas négligeable au plan international tout en continuant d’alimenter, un demi-siècle plus tard, un débat souvent intense.
Si ce colloque se concentre sur les événements qui, en Belgique et en Afrique centrale, marquent la période de mai 1955 à novembre 1965, en ménageant une place aux témoins réagissant aux exposés des historiens et politologues, il entend aussi inviter à visiter ou revisiter des sources qui n’ont pas encore été livré toutes leurs richesses : de la chanson au patrimoine monumental en passant par la radio et la télévision ainsi que par les archives dont certaines demeurent totalement inexploitées.
Enfin, tandis que le Congo, à l’instar de la plupart des anciennes colonies de l’Afrique sub-saharienne, devient indépendant, « le Tiers Monde ignoré, exploité, méprisé comme le Tiers État » (Alfred Sauvy) fait l’objet de la sollicitude d’instances internationales et européennes. Ce qu’en style Nations unies on appelle les pays sous-développés constitue un enjeu considérable dont les facettes politiques, économiques, sociales et culturelles sont multiples. Les politiques d’aide au développement qui voient le jour, notamment dans le cadre de l’Europe des Six, interfèrent avec les politiques nationales que d’aucuns qualifient de néo-colonialistes. Phénomène transnational comme l’avait été la colonisation, la décolonisation ouvre la voie à des pratiques voyant coexister la survivance plus ou moins dense de liens bilatéraux entre anciennes colonies et anciennes métropoles et une européisation de l’aide au développement. Sachant que ce double mouvement s’inscrit dans un climat de guerre froide qui bien qu’entrée dans la phase dite de la détente demeure une réalité, le colloque se propose d’aborder, dans sa troisième partie, la question de l’aide au développement naissante en examinant quelques cas nationaux ainsi que celui de deux institutions européennes, la Commission CEE et la Banque européenne d’investissement.
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Atelier « Générations de fédéralistes européens depuis le XIXe siècle : individus, groupes, espaces et réseaux »
Mercredi 2 et jeudi 3 décembre 2009
Organisé par la Fondation internationale Triffin / Triffin International Foundation
En collaboration avec le Centre d’étude d’histoire de l’Europe contemporaine (CEHEC), le Centro Studi sul Federalismo (CSF), l’IRICE, l’Historisches Seminar II Köln.
Avec le soutien de la Compagnia di San Paolo, de l’Institut d’analyse du changement dans l’histoire et les sociétés contemporaines (Iacchos, Université catholique de Louvain) et le soutien aux écoles doctorales des Fonds spéciaux de recherche de l’Université catholique de LouvainLe projet de recherche intitulé « Générations et réseaux militants européens » vise à étudier notamment l’impact du phénomène générationnel sur l’évolution de l’idée européenne dans la durée.
Adopter un large champ de vision est essentiel pour appréhender toute la complexité du militantisme européiste tant dans ses dimensions politiques que sociales, culturelles et économiques. Les modalités selon lesquelles on pense et perçoit l’Europe varient en fonction de la chronologie, mais aussi de l’angle d’approche. Aussi aux tournants des années 30, la solution européenne ne s’envisage pas de la même façon si l’on conçoit l’Europe en tant qu’entité morcelée économiquement ou en tant que continent souffrant d’une crise morale. De même, la génération sacrifiée – celle de 1914-1918 – n’appréhende pas l’unification du continent comme les générations suivantes. Étudier les générations successives dans plusieurs pays qui ont rejoint, à des époques différentes, le processus d’intégration européenne permet également d’appréhender les différences – ou les convergences – d’expérience et de perception liées au contexte national.
Autrement dit, la prise en compte des phénomènes d’âge et de générations est particulièrement utile pour expliquer l’apparition, le développement et le succès, ou l’insuccès, de courants idéologiques nouveaux par-delà les ruptures provoquées par des crises politiques, sociales ou économiques.
Si cette approche, essentielle pour appréhender le changement social et mesurer le temps historique, semble surtout avoir suscité l’intérêt des historiens de l’entre-deux-guerres, cette recherche transnationale entend également se nourrir des apports d’autres disciplines. Situé à la croisée des théories sociales des générations, des théories politiques du fédéralisme notamment et de l’histoire des intellectuels, l’approche ne se conçoit, à la fois sur le plan de l’étude des générations, de celle des réseaux, de la philosophie politique, qu’en termes d’interdisciplinarité – économie, sociologie, sciences politiques, voire de l’apport de certains spécialistes du droit public.
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L’agent de brevet au 19e siècle en Belgique : mise en contexte et étude de cas
Mercredi 25 novembre 2009
En étroite collaboration avec l’Unité d’histoire des temps modernes, le CEHEC organise le mercredi 25 novembre 2009 à Louvain-la-Neuve une matinée d’étude consacrée à Adolphe Stoclet (1814-1892) et à son action au cœur du système belge des brevets au 19ème siècle.
Surtout connu pour avoir occupé pendant de nombreuses années une dizaine de mandats d’administrateur dans des sociétés anonymes, principalement ferroviaires, Adolphe Stoclet développa également une activité très intense en tant qu’agent de brevet dans les années 1840 et 1850. Ce séminaire débutera vers 09h00 au local Erasme 57 par un exposé de Corentin de Favereau (Unité d’histoire des temps modernes, UCL) et d’Arnaud Peters (CHST, ULg et UCL) qui portera sur le système belge des brevets dans la Belgique du 19ème siècle, ce qui permettra de faire émerger quelques questions sur l’action de Stoclet et le rôle méconnu des agents de brevets dont on put dire qu’ils se trouvaient au cœur des transferts de technologie. Dans un second exposé, Pierre-Olivier Laloux (CEHEC, UCL) tentera de dégager un profil général concernant la personne d’Adolphe Stoclet grâce à divers éléments d’ordre biographique. Ces interventions seront suivies d’une table ronde entre tous les participants afin de procéder à une mise en commun et de tirer les enseignements issus des deux exposés. Il s’agira également de donner voix aux nombreuses réactions, remarques et autres réflexions que ceux-ci auront immanquablement suscitées.
Année académique 2008-2009
Colloque « Colonisation et politique étrangère. Léopold II : du génie à la gêne. »
Jeudi 5 et vendredi 6 mars 2009
Colloque organisé avec le soutien des départements POLS et d’histoire, de la Faculté de philosophie et lettres et de l’Institut d’études européennes de l'UCL.
La question coloniale suscite un intérêt majeur depuis un peu plus d’une décennie, que ce soit en Belgique, au sein de l’Union européenne ou plus largement encore sur la scène internationale. En Belgique, de plus en plus de protagonistes s’interrogent sur l’attitude de Léopold II. Dans un cadre européen, nombre de pays membres se sont livrés à un mea culpa par rapport aux pages les plus sombres de l’aventure coloniale. Sur le plan mondial, les demandes de reconnaissance et de réparation se multiplient. Ces retours de la mémoire coloniale s’inscrivent dans un contexte sociologique particulier. D’aucuns dépeignent un « air du temps » qui considère la mémoire comme une valeur et non plus simplement un phénomène qui n’est, en soi, ni positif, ni négatif. Il importe toutefois de s’interroger sur les enjeux théoriques des appels à la mémoire. Ce colloque est l’occasion de se pencher sur un cas concret jugé exemplaire, à savoir la figure du roi Léopold II. Pour ce faire, une double démarche est envisagée. La première se fonde sur l’analyse historiographique du rôle de Léopold II. La seconde étudie non plus l’action du roi, mais ses représentations et ses éventuels usages politiques.
Colloque « Ces Chers Voisins », Benelux, Deutschland und Frankreich im 20. Jahrhundert
Du mercredi 19 au vendredi 21 novembre 2008 (Cologne)
Organisé par l'Universität zu Köln (Historisches Seminar II, Jürgen Elvert) en colloboration avec l'Université catholique de Louvain (Michel Dumoulin) et l'Université Robert Schuman de Strasbourg (Sylvain Schirmann)
Plus de détails sur le site du colloque
Année académique 2007-2008
« Générations de militants européistes au XXe siècle »
Journée d'étude organisée à Louvain-la-Neuve le vendredi 13 juin 2008 de 10 à 16 h.
Programme
10h Accueil des participants
10h15 Introduction et mise en perspective par le Prof. Michel Dumoulin (Université catholique de Louvain).
10h45 Anne-Isabelle Richard (Université de Cambridge) : « Le mouvement européen aux Pays-Bas dans l’entre-deux-guerres ». 11h00 Gaëlle Courtois (Université catholique de Louvain), « Le concept de génération : le cas des militants européistes en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas (1900-1930-1960-1990) ».
11h15 Corinne Schroeder (Institut universitaire européen de Florence) : « L’élaboration de la politique étrangère du Grand-Duché de Luxembourg vue à travers le prisme du Ministère des Affaires étrangères (1945- 1973) ».
11h30 Pause
11h45 Geneviève Duchenne (Université catholique de Louvain), « Générations européistes dans la Belgique des années 20 aux années 50. Un essai de typologie ».
12h00 Veronika Heyde (Institut für Zeitgeschichte, Munich) : « Militants européens et soutien américain à l’exemple du mouvement fédéraliste ‘La Fédération’ ».
12h15 Discussions
12h30-14h Lunch
14h Giulia Devani (Université de Pavie), « Umberto Serafini dans le cadre du fédéralisme européenne ».
14h15 Gergely Féjerdy (Université Catholique Pázmány Péter de Budapest / Université Paris IV-Sorbonne), « Les Hongrois et l’idée d’une Europe Unie : le cas de Paul Auer ».
14h30-16h Discussions
Télécharger le programme au format .pdf
« Konrad Adenauer et Robert Schuman Docteurs honoris causa de l’École des Sciences politiques et sociales de l’Université catholique de Louvain, le 10 janvier 1958 »
Colloque organisé par la Chaire Jean Monnet d’histoire de l’Europe contemporaine et le Groupe d’études histoire de l’Europe contemporaine (Département d’histoire de l’UCL) à Louvain-la-Neuve le jeudi 7 février 2008.
Avec la collaboration du Service des Archives de l’UCL et de la KULeuven et l’appui de la Faculté des Sciences économiques, sociales et politiques et de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’UCL
Konrad Adenauer © Communauté européenne, P-002725/00-3, 1960 |
Présentation Il y a 50 ans, le 10 janvier 1958, à la veille de l’installation des commissions de la CEE et de la CEEA, l’École des sciences politiques et sociales de l’Université catholique de Louvain conférait le titre de docteur honoris causa au Chancelier allemand Konrad Adenauer et à Robert Schuman dont la déclaration du 9 mai 1950 matérialisa les ambitions de mise en oeuvre d’un projet européen par le biais d’une approche sectorielle, levier d’une intégration généralisée. Programme Télécharger le programme (fichier. pdf) 14h30 Allocutions d’ouverture par les Professeurs Claude Roosens, Doyen de la Faculté de Sciences économiques, sociales et politiques et Heinz Bouillon, Doyen de la Faculté de Philosophie et Lettres. 14h40 Projection d’un film relatant la visite de Konrad Adenauer et de Robert Schuman à Leuven le 10 janvier 1958 (Archives de la KULeuven). 15h00 « L’Europe en 1958 », par Marie-Thérèse Bitsch, Professeur émérite de l’Université Robert Schuman de Strasbourg 15h20 « L’Université catholique de Louvain et les questions européennes » par Geneviève Duchenne, Professeur invitée aux Facultés Universitaires Saint-Louis de Bruxelles et Chercheur qualifiée, UCL. 15h40 Pause 16h00 « La présentation du Chancelier Konrad Adenauer par Gaston Eyskens et de Robert Schuman par Paul van Zeeland », par Michel Dumoulin, Professeur ordinaire de l’UCL, Chaire Jean Monnet d’histoire de l’Europe contemporaine. 16h20 « De la genèse des événements aux retentissements et réactions dans la presse belge et celle des pays limitrophes » par Gaëlle Courtois, Aspirante F.R.S.-FNRS, UCL. 16h40 Table ronde avec Madame Corinna Franz, Directrice de la Maison Konrad Adenauer, Madame Nadège Mougel, Directrice de la Maison Robert Schuman, Sylvain Schirmann, Professeur à l’Université Robert Schuman de Strasbourg [sous réserve], et Hubert Roland, Chercheur qualifié F.R.S.-FNRS, Professeur à l’UCL. Modérateur : Vincent Dujardin, Chercheur qualifié F.R.S.- FNRS – Professeur à l’UCL. 17h30 Débat 18h Réception
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Année académique 2006-2007
«Générations de médiateurs : Pour une histoire transnationale des transferts culturels en Europe. Belgique-France-Allemagne»
Journée d'étude au Palais des Académies à Bruxelles le 25 mai 2007, dans le cadre du cycle «Ces Chers Voisins » La Belgique, la France et l’Allemagne au XXe siècle. Avec le soutien du Fonds National de la Recherche Scientifique (Groupe de contact Questions culturelles belgo-allemandes). Sous le parrainage de l’Ambassade de France à Bruxelles - Unter der Schirmherrschaft der Botschaft der Bundesrepublik Deutschland in Belgien (progamme, fichier .doc) .
Rey, Snoy, Spaak: Fondateurs belges de l'Europe
Colloque organisé par la Fondation Paul-Henri Spaak et l’Institut historique belge de Rome, en collaboration avec l’Academia Belgica.
Coordination : Chaire Jean Monnet d’Histoire de l’Europe contemporaine – GEHEC (Rome, jeudi 10 et vendredi 11 mai 2007).
Reportage vidéo réalisé et monté par Nathanaël Corre, à visionner sur Dailymotion
PROGRAMME
Jeudi 10 mai 2007
14.00 Accueil des participants.
14.15 Allocution de bienvenue par le Professeur Walter Geerts, Directeur de l’Academia Belgica.
14.20 Interventions de Monsieur Jean De Ruyt, Ambassadeur de Belgique auprès du Quirinal et du Vicomte Étienne Davignon, Président de la Fondation Paul-Henri Spaak.
« REY, SNOY, SPAAK ET L’IDÉE EUROPÉENNE » - SÉANCE PRÉSIDÉE PAR LE VICOMTE ÉTIENNE DAVIGNON.
14.30 Projection de « Spaak, signataire des Traités CEE et Euratom, Rome 25 mars 1957 », séquence de l’émission « Télé-mémoire » diffusée sur la RTBF.
14.40 « Mise en perspective générale », par le Professeur Michel Dumoulin (Université catholique de Louvain – président de l’Institut historique belge de Rome).
15.00 « L’idée européenne en Belgique d’un après-guerre à l’autre », par Geneviève Duchenne (Université catholique de Louvain).
15.20 « Spaak 1957. Les joies du Capitole », par le Professeur Paul-F. Smets (Université Libre de Bruxelles).
15.40 Souvenirs de Madame Antoinette Spaak (Ministre d’Etat).
15.45 Pause
16.05 Projection « Jean-Charles Snoy et les Traités de Rome ».
16.15 « Jean-Charles Snoy et d’Oppuers : du Benelux aux Traités de Rome », par le Professeur Vincent Dujardin (Université catholique de Louvain – Facultés universitaires catholiques de Mons – FNRS).
16.35 Souvenirs du Baron Bernard Snoy et d’Oppuers (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe).
16.40 Projection de « Jean Rey ou Dialogue avec un Européen », séquence de l’émission « 9 millions » diffusée le 5 septembre 1967 sur la RTBF.
16.50 « Jean Rey, de Liège à l’Europe », par le Professeur Francis Balace (Université de Liège).
17.10 Souvenirs de Monsieur Jean-Jacques Rey (Ligue Européenne de Coopération Economique et Centre International de Formation Européenne).
17.15 Débat auquel participeront Madame Antoinette Spaak, Monsieur Jean-Jacques Rey et le Baron Bernard Snoy et d’Oppuers.
18.15 Fin de la séance.
20.00 Dîner de bienvenue offert par Monsieur Jean De Ruyt, Ambassadeur de Belgique près le Quirinal en sa résidence de la Via di San Teodoro 2.
Vendredi 11 mai 2007
« LES ASPECTS DE L’ACTION EUROPÉENNE BELGE » - SÉANCE PRÉSIDÉE PAR LE PROFESSEUR ANTONIO VARSORI (UNIVERSITÉ DE PADOUE)
09.30 « Spaak, Rey et Snoy face au monde patronal et syndical (1954-1958) : différends et convergences », par Pierre Tilly (Université catholique de Louvain).
09.50 « Paul-Henri Spaak, la relance économique européenne et l’Afrique ».
10.10 « Le panier ou les œufs du panier ? Albert Coppé entre construction européenne et charbon belge (1939-1959) », par Roch Hannecart (Institut universitaire européen de Florence).
10.30 Pause
10.50 « Vers une nouvelle ‘organisation économique occidentale’ : enjeux au sujet de la création de l’OCDE (1959-1961) », par le Professeur Antoine Fleury (Université de Genève).
11.10 « Elargissement et intégration. Réflexions à la lumière des propos de Jean-Charles Snoy et d’Oppuers », par le Professeur Louis Le Hardy de Beaulieu (FUCAM)
11.30 Débat auquel participeront Sir Michaël Palliser (Ancien Ambassadeur et ancien Représentant permanent du Royaume-Uni auprès des Communautés européennes) et Monsieur Jean-Claude Eeckhout (Commission européenne).
12.30 Déjeuner à / et offert par l’Academia Belgica.
« REGARDS EXTÉRIEURS SUR LES PROTAGONISTES BELGES DES TRAITÉS DE ROME » - SÉANCE PRÉSIDÉE PAR MADAME ANTOINETTE SPAAK, MINISTRE D’ÉTAT
14.30 « Les protagonistes belges des Traités de Rome dans la caricature politique », par Natacha Wittorski (Université catholique de Louvain).
14.50 « Jean Rey vu de France », par Catherine Lanneau (Université de Liège).
15.10 « Les protagonistes belges des Traités de Rome vus d’Allemagne », par Prof. Dr. Jürgen Elvert (Historisches Seminar II, Universität zu Köln).
15.30 Pause
15.50 « Les protagonistes belges des Traités de Rome vus des Pays-Bas », par le Professeur Jan-Willem Brouwer (Université de Nimègue).
16.10 « Les protagonistes belges des Traités de Rome vus d’Italie », par le Professeur Antonio Varsori (Université de Padoue).
16.30 Débat
17.30 Conclusion générale, par l’Ambassadeur Philippe de Schoutheete de Tervarent.
20.00 Dîner de clôture offert par Monsieur Frank de Coninck, Ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège à la résidence de la Via G. de Notaris 4.
Programme du colloque (fichier .pdf)
Les actes de ce colloque ont été publiés chez Bruylant (Bibliothèque de la Fondation Paul-Henri Spaak).
«Ces Chers Voisins » La Belgique, la France et l’Allemagne au XXe siècle
Journée d'étude à Paris le 6 octobre 2006 organisée par les Professeurs É. Bussière (Université de Paris IV-Sorbonne), M. Dumoulin (UCL), J. Elvert (Universität zu Köln), H. Roland (UCL) et S. Schirmann (Institut d'études politiques, Université de Strasbourg III - Robert Schuman). Coordination: GEHEC.
Programme de la journée:
10h Accueil par S.E. M. Pierre-Dominique Schmidt, Ambassadeur de Belgique en France.
10h15 « Mises en perspective », par le Professeur Michel Dumoulin, Université catholique de Louvain.
10h30 Commentaires et réactions par le Professeur Eric Bussière, Université Paris Sorbonne – Paris IV.
10h45 « Si loin, si proches : l’image de la France et des Français en Belgique francophone au sortir de la Seconde Guerre », par Catherine Lanneau, Docteur en Histoire, Assistante à l’Université de Liège.
11h15 « De la crise de la Chaise vide à l’ouverture de la conférence d’Helsinki : Regards sur les relations franco-germano-belges » par Vincent Dujardin, Chercheur qualifié du FNRS, Université catholique de Louvain.
11h45 Débat
12h30 Déjeuner
14h30 « Les relations culturelles germano-belges. Exposé des résultats du groupe de contact FNRS », par Hubert Roland, Chercheur qualifié du FNRS, Université catholique de Louvain.
14h45 « Bilan d’un atelier CHEFF-IHA : Les relations économiques et financières franco-allemandes (1871 à nos jours) » par le Professeur Sylvain Schirmann, Directeur de l’Institut d’études politiques, Université Robert Schuman – Strasbourg.
15h « Le rôle du facteur économique dans les relations trilatérales : Belgique, Allemagne, France au XXe siècle » par le Professeur Jean-François Eck, Université Charles De Gaulle – Lille III (sous réserve).
15h15 Débat autour du projet de recherche, de séminaires et de colloques relatifs aux relations triangulaires entre la Belgique, l’Allemagne et la France au XXe siècle.
17h30 Conclusions
18h Réception