Ingénieurs et relations internationales, de la fin du 19ème au 20ème siècle
De septembre à décembre 2011 a eu lieu au CEHEC – GEOM un ensemble de 4 séminaires portant sur le thème « ingénieurs et relations internationales, de la fin du 19ème au 20ème siècle ».
Dans l’ordre chronologique, Luc Blanchart a parlé de « la présence des ingénieurs belges dans le monde. Le cas des ingénieurs louvanistes à l’aube du XXe siècle »; Pascal Deloge, des « ingénieurs de la FN » et leur rapport aux relations internationales, de 1945 à 1989 ; Etienne Deschamps a abordé « le rôle de certains ingénieurs belges au cœur des relations entre l’Europe en construction et l’Afrique centrale entre 1945 et 1960 » ; Jan Vandersmissen a achevé le parcours en présentant les résultats d’une recherche sur les relations entre « Science, économie et pouvoir » et proposé une étude de cas sur « les ingénieurs et la construction de l'Etat indépendant du Congo ».
Une gestion « intensive » de la main-d'oeuvre indigène au Katanga de 1914 à 1922 : entre discours et réalités
Dans le cadre du séminaire de master en histoire « l’Outre-mer et ses relations avec l’Europe » de l’UCL qui est dirigé par les professeurs, Michel Dumoulin et Paul Servais, la thématique abordée lors de l’année académique 2010-2011 portait sur l’industrie du cuivre et la main-d’œuvre indigène (MOI) au Katanga (1906-1960). Parmi les travaux réalisés par les étudiants, celui de Quentin Jouan a retenu particulièrement l’attention par la qualité de la démarche historique suivie et de l’exploitation des sources utilisées.