Le plagiat est le fait de s’approprier un travail réalisé par quelqu’un d’autre. Cela peut être un texte ou une partie de texte, mais aussi une image, une photo, des données, etc.
Autrement dit, utiliser ce travail sans préciser qu’il provient de quelqu’un d’autre.
Très concrètement, on plagie quand on ne cite pas l’auteur des sources que l’on utilise. Le plagiat est un vol intellectuel.
L’Université du Québec à Montréal (UQAM) donne quelques exemples des formes que peut revêtir le plagiat.
- Copier textuellement un passage d’un livre, d’une revue ou d’une page Web sans le mettre entre guillemets et/ou sans en mentionner la source.
- Insérer dans un travail des images, des graphiques, des données, etc. provenant de sources externes sans indiquer la provenance.
- Résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans ses propres mots, mais en omettant d’en indiquer la source.
- Traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la provenance.
- Réutiliser un travail produit dans un autre cours sans avoir obtenu au préalable l’accord du professeur.
- Utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme le sien (et ce, même si cette personne a donné son accord).
- Acheter un travail sur le Web.
Le plagiat nuit ainsi à la qualité de la formation. C'est la raison pour laquelle l’UCL sensibilise depuis plusieurs années ses enseignant·e·s ainsi et ses étudiant·e·s à la question du plagiat.
Cette sensibilisation prend la forme d’une campagne d’information et d’une journée annuelle de lutte contre le plagiat. En 2017, cette journée est organisée le lundi 13 mars.