Les responsables académiques de la Chaire Tolérance
Régis BurnetExégèse chrétienne (RSCS)
|
|
Louis-Leon ChristiansDroit & Religions (RSCS et Cismoc)
|
|
Brigitte MaréchalSociologie de l'Islam (Cismoc, IACCHOS et RSCS)
|
Les chercheurs-doctorants attachés à la Chaire Tolérance
Christine GodesarSocio-anthropologie - musulmans – jeunesse – tolérance – tensions - pudeur - (Fond. Louvain)
Christine Godesar (promoteur: B. Maréchal): Les jeunes ont-ils un problème avec la tolérance aujourd’hui ? Fondements des discours, tensions et vivre ensemble. Saisir les enjeux au cœur des tensions pour pouvoir mieux réagir demain (2015-2018)
En mobilisant une approche interdisciplinaire et comparée entre christianisme, islam et sécularité, ce projet entend se pencher sur les enjeux relationnels, sous l’angle de leur nature socioculturelle, qui se cristallisent autour des intolérances relatives aux questions de pudeur et de corps, spécifiquement au sein de la jeunesse. A partir d’une étude sociologique de terrain, Il s’agit de pouvoir cerner et analyser les objets des intolérances dans le discours des jeunes, leurs modalités ainsi que leurs justifications et fondements
|
|
Charles MelebeckHistoire - Sciences des religions - Histoire du catholicisme- Histoire de l’éducation- mouvements de jeunesse-pastorale- histoire du genre - (Fond. Sedes)
Historien de formation, je m’intéresse aux questions touchant le christianisme contemporain. Ma thèse (2016-2020) porte sur le rôle pédagogique des aumôniers dans les mouvements de jeunesse catholiques en Belgique francophone après la Seconde Guerre mondiale. Je cherche à appréhender la manière dont ces acteurs d’éducation se sont positionnés face aux crises sociétale et sacerdotale dont ces décennies sont traversées.
Dans le cadre de la « Chaire Tolérance », j’étudie plus précisément la manière dont le prêtre est voulu par Rome, perçu par les autres animateurs et par les animés. Vivre au contact de la jeunesse implique en effet des capacités d’adaptation comportementale tout en n’omettant pas de correspondre aux exigences que l’on peut avoir d’un modèle d’éducation. Cette question est cruciale à une époque marquée par un contexte révolutionnaire à plusieurs égards : remise en question des autorités institutionnelles ; crise de la transmission religieuse et sécularisation ; évolution des mœurs. Les questions de la tolérance, de la pudeur et du prosélytisme sont donc autant d’interrogations quotidiennes pour le prêtre aumônier de mouvement de jeunesse.
|
|
Leopold VanbellingenDroit - Neutralité religieuse - Entreprise - Liberté de religion - Diversité - Discrimination - (Fond. Louvain)
Chercheur doctorant en droit, Léopold se penche sur l’analyse du cadre juridique entourant les problématiques liées à l’expression des convictions dans une société multiconfessionnelle.
Au sein de la Chaire ‘Tolérance’, il contribue, à travers son ancrage juridique, à l’examen des formes de traduction normatives des questions de tolérance envers la manifestation d’autres convictions. Sa recherche porte notamment sur la pertinence d’une mobilisation du contenu des traditions religieuses pour orienter les solutions juridiques dégagées par le législateur ou via la jurisprudence, visant à favoriser le vivre ensemble. La question de la compatibilité d’une telle approche avec la neutralité de l’Etat vis-à-vis des courants et préceptes religieux se pose également dans ce contexte.
Sur la première thématique de la Chaire liée au prosélytisme et à la conversion religieuse, Léopold met l’accent sur l’articulation de ces notions avec la liberté de religion, en ce que celle-ci englobe le droit au prosélytisme et la liberté de changer ou d’abandonner sa religion, mais y pose certaines balises.
Aussi, sur la question de la pudeur, en tant que deuxième grande thématique de la Chaire, Léopold confronte d’une part le constat d’une mixité généralisée dans « l’espace social » en tant que celle-ci est jugée indispensable pour le vivre ensemble, et, d’autre part, les requêtes individuelles visant à échapper à cette mixité dans certains contextes, en raison d’une conviction personnelle.
La thèse doctorale de Léopold porte sur la gestion du fait religieux sur le lieu de travail, à travers la question de la place accordée à la notion de neutralité dans l’entreprise privée. Membre de la Chaire de droit des religions, il contribue également aux activités de cette dernière sur les thématiques en lien avec les relations Eglises-Etat et l’expression des convictions dans l’espace public. En 2013, il a réalisé un mémoire portant sur l’accommodement raisonnable de la religion dans le secteur public au Canada et en Belgique, pour lequel il s’est vu décerner le Prix Ullens 2014 de la Fondation Roi Baudouin. Diplômé en droit (USL-B et UCL) et en droit européen (LLM Universiteit Gent), Léopold a également engrangé plusieurs expériences professionnelles au sein de diverses instances belges et européennes (SPF Affaires Etrangères, Commission Européenne, Conseil de l’Europe).
|