L’UCL et la société DiaSorin unissent leurs expertises pour mieux traiter l’insuffisance cardiaque.
Les maladies cardiovasculaires restent une des principales causes de décès dans le monde. Parmi celles-ci, l'insuffisance cardiaque représente un problème de santé majeur. Caractérisée par un coeur fatigué, la maladie touche un nombre croissant de patients, surtout des personnes âgées. Essoufflement, fatigue, prise de poids, … Le coeur ne fonctionne plus correctement. C’est la porte ouverte aux troubles du rythme, à l’infarctus ou l’arrêt cardiaque. L’issue peut être fatale.
Prévenir l'aggravation
Comment évaluer efficacement les risques de complications liés à l’insuffisance cardiaque ? Les Prs Damien Gruson et Michel Rousseau, chercheurs à l’Institut de recherche expérimentale et clinique de l’UCL, en collaboration avec les scientifiques de la société italienne DiaSorin spécialisée dans le diagnostic in vitro se sont penchés sur la question. Pour estimer l’évolution de la pathologie, les médecins se basent sur des informations cliniques mais aussi sur un ensemble de paramètres biologiques. Les biomarqueurs jouent en effet un rôle important dans le diagnostic et le pronostic de la maladie. Dans une étude menée ensemble, les scientifiques de l’UCL et de DiaSorin ont mis en évidence l’utilité de deux biomarqueurs spécifiques dérivés du métabolisme phosphocalcique.
Ils ont ainsi démontré le rôle significatif de la vitamine D (1,25(OH)2D, forme biologiquement active de la vitamine D) et de l'hormone parathyroïdienne (PTH 1-84) dans l’aggravation de la maladie. Ces deux molécules qui interviennent dans le développement des os peuvent être des indicateurs supplémentaires de la sévérité de l’insuffisance cardiaque.
Un outil très utile
Grâce aux analyses et aux mesures précises réalisées dans les laboratoires de DiaSorin, les chercheurs ont mis au point des tests automatisés fiables pour évaluer l’évolution de la maladie. « C’est un outil très utile qui permet d’affiner le diagnostic, d’améliorer et de personnaliser le traitement des patients », concluent Damien Gruson et Michel Rousseau.
Voilà une avancée qui mérite d’être valorisée.
Anne Mauclet
Cette success story est extraite de l’édition 2017 du nouveau calendrier édité par Le Louvain Technology Transfer Office (LTTO) et dédié au transfert de connaissances. |
L'UCL dans chaque smartphone
Jean-Pierre Raskin, professeur à l'UCL, a obtenu le SOI Consortium Award à Shanghai pour ses travaux sur la technologie SOI (Silicone-on-Insulator) dans le domaine des télécommunications sans fil (RF). Le SOI Consortium regroupe les plus grandes entreprises internationales évoluant dans le domaine de la microélectronique. Aujourd'hui, 100% des smartphones produits depuis 2012 sont équipés de cette technologie, à la satisfaction des fabricants car le coût de production des appareils qui l’utilisent en est sensiblement diminué. Cette innovation a déjà valu au Pr Raskin la médaille Blondel, prestigieux prix international.
Actuellement, trois chercheurs poursuivent ces travaux, qui ont donné au laboratoire en ingénierie électrique de l'UCL une reconnaissance internationale.
À l'assaut du staphylocoque doré
Les équipes de la Pre Françoise Van Bambeke du Louvain Drug Research Institute de l’UCL et du Pr Patrick Van Dijck (KU Leuven & Vlaams Instituut voor Biotechnologie) ouvrent une nouvelle piste dans le traitement des infections graves chez les patients hospitalisés. Dans Nature Communications, ils démontrent comment un médicament utilisé aujourd’hui contre les infections fongiques (la caspofungine) rend une classe d'antibiotiques (les fluoroquinolones) très efficace vis-à-vis de biofilms à staphylocoque doré, une des bactéries les plus redoutables en milieu hospitalier.
Sauvez une oeuvre d'art du patrimoine italier !
Face aux séismes qui ont frappé l’Italie, l’UCL lance un appel afin de sauver le patrimoine italien car c’est toute l’Europe qui risque de perdre une de ses racines culturelles. Des experts louvanistes ont sélectionné, dans la région de Norcia, une série d’oeuvres d’art en péril. En particulier, l’UCL fait appel à votre soutien pour la restauration de la ‘Résurrection de Lazare’ (1560), oeuvre de Michelangelo Carducci, disciple de Michel-Ange, qui provient de la basilique de Saint-Benoît, entièrement rasée le 30 octobre dernier.
Faites un don sur le compte de la Fondation Louvain avec la mention ‘Patrimoine Italie séisme’ : BE29 2710 3664 0164 > www.uclouvain.be/fondation-louvain.html
Où sont les hommes ?Qu’on le veuille ou non, les recherches démographiques et sur la famille continuent de se concentrer sur les femmes. La Chaire Quetelet 2016 redresse un peu le navire en débattant de questions telles que les préférences des hommes dans leurs choix matrimoniaux ou de fécondité, les limites d’âge pour devenir père, les pères seuls, etc., autant de thèmes qui restent peu étudiés. |
Article paru dans le Louvain[s] de décembre 2016-janvier-février 2017 |