Louise-Amélie Cougnon a été élue vice-présidente du CBL le 7 mai dernier. Elle nous présente en quelques mots le Cercle et sa nouvelle fonction.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est le CBL ?
Le Cercle Belge de Linguistique (CBL), fondé en 1936, est une association de fait qui réunit des linguistes belges ou exerçant leur profession en Belgique, des travailleurs de la langue (y compris les entreprises), ainsi que des membres associés de pays étrangers, et ce, quels que soient leur domaine et langue de travail.
Le Cercle organise deux activités annuelles : le Colloque thématique et la Journée linguistique. Les membres sont tenus au courant de l'organisation et du déroulement de ces événements et ils sont invités à y participer.
Le Cercle propose un annuaire des linguistes de Belgique qui désirent y figurer et offre à ses membres une liste de diffusion alertant ceux-ci quant à des informations importantes, tel que les colloques et conférences, les ouvertures de poste, les propositions de bourses, etc. en Belgique et ailleurs.
Pourquoi vous êtes-vous présentée comme vice-présidente ?
En réalité, je me suis vue proposer cette fonction alors que je contactais le Bureau pour m'informer quant aux diverses façons de s'investir plus intensément dans le Cercle. J'ai vu cette proposition comme une opportunité unique de prendre part activement dans la globalité et la diversité linguistiques de mon pays. Je trouve, entre autres, que nous ne sommes pas assez renseignés à propos des recherches en cours dans les autres communautés linguistiques, quelquefois même dans notre propre communauté ! En outre, au moment où l'on ma adressé cette proposition, une multitude d'idées pour le Cercle ont jailli dans mon esprit. Ces idées proviennent notamment de mon expérience de 4 ans en tant que coordinatrice de projet au Cental.
Quel est le but de cette fonction et que comptez-vous en faire ?
Il s'agit d'une fonction pluridimensionnelle : je vais notamment prendre part activement dans les relations extérieures, la gestion de l'information à l'intérieur et à l'extérieur du Cercle, ainsi que la redynamisation du Cercle via une meilleure communication et une visibilité plus adaptée aux nouveaux modes de communication.
Je pense pouvoir apporter au Cercle un certain renouveau tout en gardant intact son esprit originel que je respecte immensément. Je suis également heureuse que l'université de Louvain soit à nouveau représentée dans le Bureau, ce qui permettra, je l'espère, une mise en avant des activités linguistiques qui s'y déroulent ou qui s'y construisent.