Thomas BIMSON, CEO Vincipark, Grégoire DALLEMAGNE, CEO EDF Luminus et Christophe MARIUS, CEO AXA Assistance, trois anciens de la LSM, sont nominés pour le Young Top Manager de l’année.
Nous vous invitons à les encourager en votant pour eux.
Pour plus d’informations suivez les liens :
http://youngtm.previewstage.net/fr/
http://youngtopmanager.com/nomines/
Thomas BIMSON, LSM 1994
Thomas Bimson est nominé dans la catégorie «CEO»
Arrivé à la tête de Vinci Park Belgium il y a sept ans, cet ingénieur de gestion a fait des solutions de stationnement publiques et privées sa spécialité. Avec succès : Vinci Park Belgium a connu un développement exponentiel depuis l’arrivée de ce jeune manager - il a 44 ans - à sa direction.
Heureux d’être parmi les 5 nominés au titre jeune Top Manager de l’année ?
Oui, bien sûr. D’abord parce que cela me rappelle que je suis encore jeune ! Et puis parce que c’est une belle reconnaissance après plus de dix ans passés à diriger des sociétés.
Selon vous, pourquoi avez-vous été sélectionné ?
J’imagine que c’est lié à la thématique dans laquelle est active Vinci Park, à savoir les solutions de stationnement. Premièrement, il s’agit d’un enjeu majeur pour l’avenir. Ensuite, c’est un secteur atypique mais en même temps toujours au centre des conversations. Qui ne s’est jamais plaint de ne pas trouver un parking, etc. ? Bref, c’est une thématique d’actualité dans laquelle il faut sans cesse innover. Notre société enregistre une belle croissance. Elle a triplé de taille en à peine deux ans, nous sommes passés de 21 salariés à 235 ! C’est également un argument non négligeable.
Vos techniques de management innovantes ont convaincu. Quel est votre secret ?
Je crois personnellement à un management humaniste qui met le travailleur, peu importe son niveau, au centre des enjeux de l’entreprise. Chez nous, chacun a un rôle à jouer et je ne manque jamais de le répéter à mes collaborateurs.
Grégoire DALLEMAGNE, LSM 1997
Grégoire Dallemagne est nominé dans la catégorie « CEO » qui récompense des jeunes patrons ayant eu le courage de prendre des responsabilités au sein d’une entreprise existante.
A 43 ans, ce patron n’est pas inconnu dans le monde de l’entreprise belge puisqu’il a fait partie du comité de direction de Belgacom. Il est depuis 2011 à la tête d’EDF Luminus, filiale du groupe français EDF et deuxième fournisseur d’électricité et de gaz chez nous, avec 1,7 million de clients et 20 % de parts de marché. Le groupe est également le premier développeur éolien offshore de Belgique, avec un investissement l’année passée de 100 millions d’euros.
Heureux de figurer parmi les 5 nominés « CEO » des jeunes Top Managers de l’année ?
C’est une belle reconnaissance pour un vrai travail d’équipe. Le marché de l’énergie a traversé une longue crise qui a bien sûr touché notre entreprise. Tout le monde, au sein d’EDF Luminus, a été mobilisé afin de garder le cap. Nous parlons ici d’une grande équipe, de près 1.000 collaborateurs.
Selon vous, pourquoi avez-vous été sélectionné ?
J’imagine que cette décision est liée à la profonde transformation d’EDF Luminus. Notre corps de métier est de fournir de l’électricité et du gaz. Or, comme vous le savez, les conditions de marché se sont fortement détériorées ces dernières années. Plutôt que d’attendre, nous avons développé un nouveau métier au sein de l’entreprise. EDF Luminus fournit désormais également des solutions énergétiques. Nous conseillons nos clients qui veulent par exemple diminuer leur émission de Co2. L’orientation client est au centre de notre stratégie. EDF Luminus est d’ailleurs le fournisseur qui reçoit le moins de plaintes par client. Pour arriver à ce résultat, nos employés passent tous par le centre d’appel, ils sont de cette manière parfaitement conscients des réalités du marché. Par ailleurs, en 2014, nous avons gagné une dizaine de milliers de nouveaux contrats.
Vos techniques de management innovantes ont convaincu. Quel est votre secret ?
J’ai essayé d’apporter chez EDF Luminus un maximum de leadership, une vraie capacité à mener des équipes. Selon moi, une culture d’entreprise positive est primordiale. Je ne sais pas si c’est une technique innovante mais j’ai travaillé à sa mise en place dès mon arrivée. Je mise beaucoup sur l’entrepreneurship, l’esprit d’initiative et le droit à l’erreur. Dans un marché comme le nôtre, très compétitif et en perpétuelle évolution, il est impératif d’innover et d’être toujours en avance sur la concurrence.
Christophe MARIUS, LSM 1996
Christophe Marius est nominé dans la catégorie CEO, qui récompense des jeunes patrons ayant eu le courage de prendre des responsabilités au sein d’une entreprise existante.
A 41 ans, l’homme fait montre d’un beau parcours dans le monde financier. En 1996, il entre chez Citibank. Quatre ans plus tard, il est nommé directeur financier du Boston Consulting Group, avant de rejoindre, en 2004, l’assureur AXA Assistance. Il deviendra le patron de la filiale Benelux du groupe en 2009. Depuis janvier dernier, il dirige également le marché allemand et suisse.
Souvent entre deux avions – l’interview qui suit se déroule d’ailleurs dans un aéroport –, ce jeune CEO gère pourtant ses équipes à merveille.
Heureux de figurer parmi les 5 nominés « CEO » des jeunes Top Managers de l’année ?
Bien sûr ! Notre métier d’assureur « B2B » (NDLR : business to business) a énormément évolué ces dernières années. Chez Axa Assistance, nous avons opéré des changements majeurs dans notre manière de travailler.
Selon vous, pourquoi avez-vous été sélectionné ?
Nous sommes une entreprise atypique. Il ne faut pas nous confondre avec un assureur classique. Nous ne sommes pas fortement dépendants des taux bas sur les marchés. Nous vendons des services à d’autres assureurs ou à des entreprises, nos produits sont donc dans un cycle de déroulement beaucoup plus court. Cette particularité nous pousse à connaître un maximum nos clients. C’est pourquoi toute une branche orientée « marketing intelligent » a été mise sur pied. Grâce à ces techniques innovantes, nous faisons la différence.
C’est justement sur base de vos techniques de management innovantes que vous avez été sélectionné…
Je ne sais pas si je dirige mieux mon entreprise qu’un autre ! Mais l’un de mes objectifs depuis mon arrivée à la tête de l’entreprise est de passer d’une culture d’entreprise rouge, basée sur le contrôle de la hiérarchie, à une culture d’entreprise bleue qui fonctionne beaucoup plus sur un mode collaboratif. Il faut toujours viser l’équilibre entre la liberté donnée à vos collaborateurs et vos niveaux d’implication. Je fais confiance à mon équipe de direction, je préfère donc déléguer et gérer la vision stratégique globale de l’entreprise. En bref, je ne suis pas « freak control ».