José Vander Meulen, professeur - Master 120 en sciences informatiques
"On disait toujours qu’à l’unif, on n’est qu’un numéro. En fait, on n’était pas du tout un numéro..."
José Vander Meulen, c’est ce professeur au sein de l’Institut Paul Lambin complètement féru d’enseignement. Bien que ses études secondaires se soient révélées comme une charge pour lui, il a réellement apprécié ses études en effectuant un graduat à l’institut Paul Lambin. Ce fût en 1998, et c’est là le début d’une longue histoire de recherche et de soif d’apprentissage.
À la suite de ce graduat, le professeur José Vander Meulen travaille dans une entreprise et un an plus tard, il décide d’entreprendre une passerelle en informatique pour la première année d’ouverture de celle-ci. Il travaillera également lors de la première année avant de délaisser son travail pour s’impliquer davantage dans ses études. Son objectif, l’approfondissement de ses connaissances en informatique et la quête des réponses à ses interrogations, là où son graduat n’avait pas pu combler ses questions.
La transition entre les deux niveaux d’études a été naturelle. L’université s’est révélée plus théorique et si le professeur Vander Meulen admet avoir trouvé des réponses à ses questions, il réplique volontiers que ses études l’ont naturellement poussé à se poser d’autres interrogations. Tout cela l’a amené sur la voie du doctorat.
Il nous a également parlé avec nostalgie de cette ambiance si particulière qui régnait lors de sa passerelle. « On était entre 10 et 15 étudiants dans cette passerelle, assez naturellement on est devenu amis, et au fur et à mesure, les groupes se sont mélangés et les divisions ne se faisaient plus tellement sur ce critère-là. […] Je suis toujours ami avec certains à l’heure actuelle. […] On disait toujours qu’à l’unif, on n’est qu’un numéro. En fait, on n’était pas du tout un numéro, les profs nous connaissaient et les assistants aussi. Les portes des professeurs globalement étaient toujours ouvertes. »
Aujourd’hui, José Vander Meulen enseigne l’informatique à l’Institut Paul Lambin, il considère qu’il a "bouclé sa boucle" en revenant enseigner là où il a commencé à prendre goût aux études. Son métier lui permet de combiner son envie d’apprentissage et le partage de ses connaissances. Lorsque ses étudiants se posent des questions sur les passerelles, il leur rappelle sans cesse qu’une passerelle n’est pas un acte léger et qu’il convient de se poser les bonnes questions afin de savoir si l’université répond à nos attentes.