2008 - 2014
Lotte Damhuis, Jean-Michel Chaumont, Ida Sabelis
La thèse a pour point de départ le constat d’un malaise dans l’expérience du temps (intensification du travail, accélération, futur incertain, complexification des rythmes). Partant du postulat que le temps comme malaise n’est pas nouveau, elle tente d’en comprendre les spécificités contemporaines. L’hypothèse générale est celle d’un déplacement de la responsabilité de la (bonne) gestion/expérience du temps des instances collectives vers les individus. « Être compétent » dans la relation que l’on a au temps deviendrait une injonction sociale, dont il s’agit de comprendre les modalités. Plus spécifiquement, la recherche s’appuie sur les pratiques de transmission de compétences dans le rapport au temps, d’une part auprès d’intervenants en milieu professionnel (coaches en gestion du temps, organisation efficace, gestion du stress), et auprès d’accompagnateurs de demandeurs d’emploi dans le secteur de l’insertion socioprofessionnelle.
PUBLICATIONS :
Damhuis, Lotte. La mesure du travail sous le prisme des transformations des temporalités sociales : exploration des usages des timesheets dans le secteur informatique. In: Alaluf M, Desmarez P, Stroobants M, Mesures et démesures du travail, Editions de l'Université libre de Bruxelles: Bruxelles, p. 293-304, 2012