Françoise BARTIAUX
A venir
Xavier BRIKE
Cet ouvrage retrace des parcours migratoires contemporains à partir des récits des enfants et de leurs parents. Si toute migration porte en elle des espérances et des projections, les personnes se heurtent, tôt ou tard, aux attentes interminables des procédures administratives et aux contraintes dictées par le politique. Au fil des rencontres, les mots libèrent de l'émoi et retracent des fragments d'histoires faites de bouleversements psychiques et familiaux.
Présentation de l'auteur:
Xavier Briké est anthropologue et assistant social, chercheur au Laboratoire d'anthropologie prospective (LAAP-UCL). Il est également coordinateur du Certificat d'Université: Santé mentale en contexte social (Le Méridien - UCL) et maître-assistant à la Haute Ecole sociale Helhe-Cardijn. Ses recherches s'inscrivent à la croisée de la sociologie et de l'anthropologie politique et des migrations. Ses travaux donnent à comprendre les parcours migratoires à partir des marges des villes et des espaces-frontières.
ISBN: 978-2-8061-0347-5
Nathalie BURNAY
Quelles réalités recouvre l’image, souvent uniformisante, des transformations récentes des conditions de vie des retraités ? Certes, la pauvreté a reculé chez les personnes âgées, leur état de santé s’est amélioré et la retraite ne rime plus avec exclusion sociale. Pourtant, dans les coulisses des tendances générales, d’anciennes vulnérabilités persistent et de nouvelles inégalités émergent. Mêlant contributions théoriques et empiriques, cet ouvrage porte sur un aspect largement occulté en sociologie de la vieillesse, celui des inégalités sociales dans la dernière étape du parcours de vie. Il interroge notamment les nouveaux modèles du « bien vieillir » et du « vieillissement actif » en portant l’attention sur les conditions de réalisation socialement situées de ces modèles. Il propose également un regard réflexif sur les travaux sociologiques dans le domaine du vieillissement en questionnant, du point de vue historique, leur rôle dans le processus d’invisibilisation des effets de classe dans ce champ d’étude et en montrant comment les perspectives issues des études de genre ouvrent la voie à un renouveau des analyses en terme de classes dans le cadre des approches intersectionnelles.
Présentation des auteurs:
Nathalie Burnay est docteure en sociologie, professeure à l’Université de Namur et à l’Université catholique de Louvain (B). Ses travaux portent sur l’analyse des fins de carrière et du vieillissement au travail à partir d’une analyse des politiques sociales, de l’évolution des conditions de travail et des transformations normatives du monde contemporain.
Cornelia Hummel est docteure en sociologie, maître d’enseignement et de recherche au Département de sociologie ainsi qu’à l’Institut de recherches sociologiques de l’Université de Genève (CH). Ses travaux portent sur l’évolution des paradigmes dans la recherche sur le vieillissement ainsi que sur le vieillissement dans des contextes sociaux spécifiques.
ISBN: 9783034330244
Au cours des dernières décennies, les parcours sociaux des individus se sont transformés, diversifiés et complexifiés, mais subissant plus que jamais les inégalités issues du monde globalisé. L’accélération du temps à l’œuvre dans les sociétés contemporaines est à l’origine de nouveaux desseins temporels qui structurent et orientent ces parcours. Les auteurs et contributeurs de cet ouvrage s’interrogent sur les devenirs des parcours sociaux d’individus singuliers soumis aux transformations des cadres temporels, mais aussi à de nombreuses incertitudes existentielles. Ainsi la concrétisation de ces nouveaux desseins temporels s’effectue dans un contexte marqué à la fois par l’allongement inégal de la durée de vie, la déspécialisation des âges de la vie, la désinstitutionalisation des parcours de vie et l’injonction à l’autonomie. Les textes réunis dans cet ouvrage collectif apportent un éclairage original sur ce qui rythme désormais l’existence humaine.
Présentation des auteurs :
Nathalie Burnay est sociologue, professeur à l’Université de Namur ainsi qu’à l’Université catholique de Louvain (UCL) en Belgique, membre du Laboratoire d’anthropologie prospective (LAAP) de l’UCL.
Servet Ertul est sociologue, MCF (HDR), UNAM Université, université du Maine, IUT du Mans, UMR 6590-CNRS, ESo Le Mans.
Jean-Philippe Melchior est sociologue, MCF, UNAM Université, université du Maine, IUT du Mans, UMR 6590-CNRS, ESo Le Mans.
ISBN:978-2-8061-0096-2 Mai 2013 336 pages
D'Hoore William, Robert A., Braeckman K., Vlerick P, Burnay Nathalie, Hasselhorn A.M., Santé et sécurité pour un emploi de qualité, Academia Press: Belgium, 2012
L'ouvrage édité par Nathalie Burnay est composé de neuf contributions, qui abordent des questions relatives à la transmission de la mémoire. Trois d'entre elles, transversales dans l’ouvrage, m'ont particulièrement intéressée : le choix de ce qui est transmis, le choix du destinataire et du moment de la transmission et enfin les conséquences de la transmission, ou de son absence. Je m’appuierai dans ce compte rendu sur quatre articles particulièrement, ceux de Pascale Jamoulle, de Valérie Rosoux, d’Anne Garrait-Bourrier et de Vincent Engel.
« On ne peut transmettre sans choisir. La mise en récit au sein d'un groupe à un moment donné ne constitue que l'une des narrations possibles du passé. » (Rosoux, p.62). L’article de Valérie Rosoux montre comment, dans un contexte très particulier, celui de la fin d’un conflit, les souvenirs sont sans cesse reconstruits, afin de permettre la vie ensemble. Quatre variables pouvant influencer la reconstruction sont identifiées : « le contexte national et international, l'identité de l'orateur, l'identité de l'interlocuteur et, enfin, le délai qui sépare la prise de parole du fait évoqué. » (Rosoux, p.64). Ainsi, la mémoire dépend de l’orateur : leader national ou survivant, qui ne partagent pas la même expérience, ni les mêmes objectifs. Elle dépend du contexte : on cherche la réconciliation avec l’ennemi, ou, au contraire, on attise les différences. Valérie cite à ce propos l’exemple du Général de Gaulle, dont le discours sur l’Allemagne évolue en fonction du contexte international. Finalement, la mémoire est le résultat d'un processus de co-construction entre les conditions dans lesquelles elle s'exprime et les acteurs qu'elle mobilise. Selon Valérie Rosoux, le discours est reçu et co-construit en réponse à trois variables : « le degré de fidélité par rapport au passé, le niveau de correspondance par rapport aux attentes de la population et la légitimité du commémorateur. » (Rosoux, p.69). Trois voies sont alors possibles, toujours pour Valérie Rosoux (p.74) : oublier en minimisant le conflit, accentuer les conséquences du conflit, s'engager dans un travail de mémoire qui cherche à établir la pluralité des visions de l'histoire.
Le choix de ce qui est transmis est également présent dans l’article d’Anne Garrait-Bourrier traitant de l’œuvre de Navarre Scott Momaday. L’écrivain américain, d’origine amérindienne, a choisi de transmettre la culture indienne, en voie de disparition aux États-Unis, à travers ses romans, dont la plupart sont des autoportraits. Cependant, il fait aussi le choix de transmettre cette culture non pas en utilisant les langues traditionnelles, le kiowa et le navajo, mais en écrivant en anglais. Pour Momaday, le fait de s'exprimer en anglais n'a pas d'importance, puisque l'essentiel est de transmettre sa culture au plus grand nombre. « Malgré l'accent mis sur l'esprit du langage, N. Scott Momaday défend en parallèle, et par principe politique, la préservation des langues autochtones car elles sont autant de témoignages du passé et de l'identité indiens et autant d'outils de transmission de la mémoire commune. Mais, dès lors que l'on fait glisser la tradition orale dans l'univers de l'écrit avec pour projet de la sauver du temps qui passe et qui détruit, il semble indispensable de le faire de la façon la plus universelle qui soit, et l'usage d'une langue dominante, plus qu'une entrave, est une garantie de transmission. » (Garrait-Bourrier, p.92). En faisant ce choix de langue, Momaday décide de s’adresser à un public beaucoup plus large.
On peut aussi faire le choix de son interlocuteur dans des communautés plus petites, par exemple à l’intérieur de la cellule familiale. Le détenteur des souvenirs peut faire le choix de ne pas raconter, même à ses enfants. Vincent Engel raconte, dans son article, comment le silence de son père sur sa vie pendant la Deuxième guerre mondiale a finalement provoqué pour l’auteur le besoin d’enquêter sur le passé de son père. Il rapproche son expérience de deux auteurs, Daniel Mendelsohn et Marianne Rubinstein, qui ont fait le même choix d’enquêter pour retrouver la mémoire de leurs parents ou grands-parents. Dans le cas de ces trois écrivains, ce n’est pas l’histoire qui fait défaut, elle est connue, c’est celle de la guerre de 1939-1945. Ce qui pousse à l’enquête, c’est le besoin de se souvenir de la vie de personnes singulières. On se heurte ici non seulement à la difficulté de parler d'une période de guerre et d'anéantissement, difficulté éprouvée par les témoins survivants mais aussi par leurs enfants et les générations suivantes. Comment conserver la mémoire d'un épisode indicible ? Comment raconter une histoire que l'on connaît encore bien, tout en ne connaissant pas les détails de la vie de ceux qui ont vécu cette histoire ?
Enfin, l’article de Pascale Jamoulle, qui a étudié les quartiers bruxellois à forte densité immigrée, interroge les conséquences de la transmission, ou plutôt de son absence. L’auteur souligne la difficulté pour les jeunes issus de l'immigration à s'approprier une nouvelle culture tout en étant coupés de la culture de leurs parents. Cette rupture de transmission peut se traduire par un fossé entre les générations. L'auteur insiste sur la solitude de ces jeunes, démunis face aux codes d'une société qu'ils connaissent mal. « Par défaut, des jeunes sans mémoire du groupe, sans défense culturelle, incorporent tels quels les modèles globalisés véhiculés par les médias. Ils sont vulnérables à l'imaginaire des corps-marchandises, corps rivaux de la société hypermarchande, censés donner de la puissance sociale, l'estime de soi et d'autrui. » (Jamoulle, p.39). La mémoire familiale permet de donner des cadres aux jeunes. Encore une fois, et l’on retrouve l’importance de la première question, se pose la problématique du choix de transmission. Les parents immigrés peuvent choisir de ne pas transmettre leurs codes traditionnels, pensant offrir à leurs enfants de meilleures chances d’intégration. Or, ce n’est pas forcément le cas.
On pourrait dire en conclusion de cette lecture qu'il n'y a pas de mémoire sans histoire personnelle ou collective, sans locuteur capable d'énoncer cette mémoire – même choisie, même fragmentée – et pas de mémoire sans transmission, c'est-à-dire sans la présence d'un receveur, qui écoute et transmettra peut-être à son tour.
ISBN: 978-2-8271-1069-8
A partir d’une réflexion pluridisciplinaire, les auteurs de cet ouvrage ont voulu repenser les questions de transmission dans un monde en pleine mutation. Traditionnellement, la transmission est avant tout une passation, dans un rapport à l’autre, dans une forme d'échange, de soi à l’autre. Elle permet à la fois de poser la question de la définition et de la construction des identités individuelles, familiales et sociales ; elle témoigne de la singularité d’une histoire, entre le poids de l’héritage et la liberté individuelle, mais également des processus socio-historiques qu’elle fonde et dans lesquels elle se fond. Les formes et les contenus de la passation changent, mais ils s’inscrivent toujours au cœur des dispositifs sociaux et des dynamiques sociales, reconnaissant par là à la fois une constante anthropologique et une construction sociale du sens. Si donc la transmission demeure, on peut également dire que ces formes et ces contenus subissent l’ère du temps. Si toute société s'est construite autour d'un idéal fort, centré autour de valeurs dominantes socialement partagées et incarnées par les différentes institutions (école, église, famille...), les textes présentés dans ce collectif s'essaient à définir un nouvel impératif normatif, tout aussi unique que les précédents, mais dont les modalités pratiques s'en trouvent multipliées. Ainsi, la quête d'épanouissement personnel et de bonheur semble s'imposer comme une nouvelle norme sociale, mais dont les réalisations concrètes ne sont pas fixées a priori, mais construites dans l'expérience, voire dans l'épreuve. Dans ce sens, on s'éloignerait encore davantage que précédemment d'une forme de transmission linéaire où la génération précédente connaissait les codes et les contenus de la transmission pour davantage construire celle-ci dans un processus de rencontres et de partages d'expériences de vie. La transmission devient alors une relation de passage de modèles normatifs éclatés, mais plus encore une façon pour l’individu de pouvoir se construire une identité qui ne serait pas explosée. La cohérence identitaire serait dès lors un nouvel enjeu des formes de transmission : pouvoir transmettre, c’est aussi pouvoir se dire... Les questions de transmission deviennent centrales à la fois pour comprendre la notion de passage de soi à l’autre, mais aussi de passage de soi à soi.
ISBN: 9782870375723
Les paradoxes de l’âge au travail
Nathalie Burnay
L’âge : évolutions des approches d’un marqueur des histoires de travail
Sara Ramos et Marianne Lacomblez
L’incitation à l’outplacement, déclinaison belge du principe du “vieillissement actif”
Thibauld Moulaert et Bernard Conter
Le vieillissement dans l’emploi : une question de travail
Serge Volkoff et Corinne Gaudart
Besoin de récupération après le travail et travailleurs âgés
Philippe Kiss, Marc De Meester, Lutgart Braeckman
Les seniors et la formation continue : une relation ambiguë ?
Dimitri Léonard
Les aspirations des travailleurs vieillissants en matière de fin de carrière : vers de nouvelles temporalités sociales ?
Diane-Gabrielle Tremblay, Elmustapha Najem, Renaud Paquet
L’enracinement social des décisions de retraite aux Pays-Bas
Kène Henkens et Hanna van Solinge
Départs anticipés : Des aspirations individuelles au mal-être au travail…
Nathalie Burnay et Céline Decleire
A propos des nouvelles précarités
Nathalie Burnay
Pour une définition sociologique de la précarité professionnelle
Serge Paugam
Le travail intérimaire en Italie
Giovanna Fullin
Le paradoxe des ‘working poors’
Nathalie Burnay
La dépendance des jeunes adultes dans l’Union européenne
Cécile Van De Velde
Les pénuries de main-d’œuvre, fable ou instrument politique ?
Bernard Conter
Départs anticipés du marché du travail au Danemark et en Finlande
Laura Saurama
Les conséquences psychologiques et familiales de l’insécurité professionnelle
Brian J. Burchell
(Illustration de couverture : Serge De Backer)
Que deviennent les chômeurs qui, passé un certain âge, ont peu de chance de retrouver une place sur le marché de l'emploi et qui ne connaissent qu'une société salariale où l'insertion professionnelle est synonyme d'identité ? Comment gèrent-ils cette exclusion ? Si de nombreux ouvrages ont été consacrés à l'insertion des jeunes, plus rares sont les travaux dédiés à l'autre extrémité de l'itinéraire professionnel. S'ouvre alors un champ de recherche qui, en raison du vieillissement de la population, se pose avec une acuité d'autant plus grande que les entreprises, partout en Europe, ont mis en œuvre une politique de discrimination par l'âge qui semble irréversible. Cet ouvrage propose de sortir d'une représentation négative du chômage, trop souvent stéréotypée. A côté de la figure bien connue du chômeur victime des turbulences économiques, se profilent d'autres visages, moins dramatiques, capables de construire du social par un véritable dynamisme et une richesse d'expériences de vie qu'on ne peut ignorer.
A propos de l'auteur:
Nathalie Burnay est Docteur en sociologie. Elle est actuellement chargée d'enseignement à l'Université catholique de Louvain en Belgique. Ce travail a été nominé en 1999 au concours Le Monde de la recherche universitaire organisé par Le Monde de l'Education, récompensant les meilleures thèses de l'année en sciences humaines.
ISBN: 2-603-01236-3
Bernard CHARLIER
In his study of the human, non-human relationships in Mongolia, Bernard Charlier explores the role of the wolf in the ways nomadic herders relate to their natural environment and to themselves. The wolf, as the enemy of the herds and a prestigious prey, is at the core of two technical relationships, herding and hunting, endowed with particular cosmological ideas. The study of these relationships casts a new light on the ways herders perceive and relate to domestic and wild animals. It convincingly undermines any attempt to consider humans and non-humans as entities belonging a priori to autonomous spheres of existence, which would reify the nature-society boundary into a phenomenal order of things and so justify the identity of western epistemology.
Présentation de l'auteur:
Bernard Charlier, Ph.D (2011, University of Cambridge), Catholic University of Louvain-la-Neuve, is researcher and Editor of Social Compass. In 2011, he studied at the Collège de France the relationships between the perception of nature and figurative practices in Mongolia.
ISBN: 9789004271128
Julie HERMESSE
La République du Guatemala, connue comme le pays de l’éternel printemps, est aussi celui de la violence et du risque permanent de catastrophes naturelles. Les aléas climatiques y rythment l’histoire depuis toujours. Olivia, Greta, Franck, Dean, Felix, Agatha, Mitch, Stan… la sempiternelle danse des noms des tempêtes tropicales et la récurrence des désastres occasionnés témoignent du caractère dual de ces événements : à la fois banals et éléments de fracture de l’ordre social.
À l’image de Sisyphe, les saisons de pluie violente mais aussi les sécheresses soumettent périodiquement le pays à l’épreuve de sa reconstruction. Elles affectent les ressources économiques de base et mettent au jour la fragilité d’une économie paysanne soumise aux variations climatiques. Mais la « nature » est-elle la seule responsable de ces désastres ? Les catastrophes qu’on appelle « naturelles » ne le sont pas : elles procèdent d’une interaction entre (dés-)organisation de la société et choc environnemental soudain.
À partir d’une démarche propre à la political ecology, Julie Hermesse invite à déconstruire la catastrophe produite dans l’Altiplano Mam par l’ouragan Stan pour l’analyser comme un processus situé à l’interface de la société et de l’environnement. Les conséquences de Stan sont révélatrices de la transformation des rapports à leur environnement sur le plan des pratiques, mais aussi, ajoutent les informateurs locaux, sur le plan spirituel. Si Stan et son désastre répondent à certains principes mécaniques visibles, ils seraient aussi la manifestation de principes invisibles.
Mobilisant une approche ethnographique sensible, l’auteur décrit un environnement considéré par ses habitants comme insécurisant, car fragilisé par des pratiques anthropiques mais aussi par l’oubli de rituels coutumiers. Derrière la réalité de l’événement Stan, se dévoile le symbolisme de la conservation et de la transformation d’un patrimoine socio-écologique.
Présentation de l'auteur:
Julie Hermesse, docteure en anthropologie de l’Université de Louvain, est chargée de recherches au FRS-FNRS et membre du Laboratoire d’anthropologie prospective (LAAP). Ses recherches au Guatemala, à Cuba, aux Philippines et en Belgique traitent de la résilience des systèmes agraires face aux changements climatiques et socio-culturels. Sa thèse de doctorat a été nominée au Doctoral Thesis Award for Future Generations en 2013.
ISBN: 9782811115296
Séverine LAGNEAUX
Qu’advient-il aujourd’hui des paysans roumains et de leurs minuscules exploitations (gospodarii) ? Conformément aux orientations économiques et politiques promues durant la période dite de « transition », c’est-à-dire post-communiste, ils sont poussés à vendre leurs terres et à abandonner leur mode de vie en semi-autarcie. Cependant, la gospodarie constitue un point névralgique qui (sur)vit au quotidien. Elle est une façon d’être au monde, mais c’est aussi un ordre du monde, une organisation sociale et économique de base régie jusque dans son agencement spatial le plus matériel. Si ses formes et ses représentations sont héritées du passé, elle est aussi un laboratoire du présent et de l’avenir en permanente transformation. Sa réactivité rend cette maisonnée paysanne durable en même temps que ses représentations sont instrumentalisées dans la construction identitaire locale d’un village du Banat confronté à l’installation d’investisseurs agricoles étrangers.
Présentation de l'auteur:
Séverine Lagneaux est docteur en anthropologie et chargée de recherche au FNRS et à l’UCL. Elle mène actuellement des études sur les relations hommes-animaux dans des milieux techniques diversifiés, principalement des élevages en Roumanie, France et Belgique.
ISBN: 978-2-8061-0253-9 Janvier 2016 316 pages
Pierre-Joseph LAURENT
A Paraitre:
Laurent Pierre-Joseph, Ecritures des terrains des anthropologues, Louvain-la-Neuve, Académia, collec. d’anthropologie prospective (sous la direction de) (en cours de publication parution fin 2018)
Déjà Parus:
Pourquoi une famille aussi fluctuante, pour ne pas dire évanescente, voire même insaisissable, que la famille capverdienne pourrait-elle être considérée comme particulièrement bien adaptée aux conditions de ce début de vingt et unième siècle ?
Bien avant l’apparition d’Internet, depuis près de cent cinquante ans, confrontée à la migration, cette société insulaire a su apprivoiser la distance qui sépare durablement les membres d’une famille. Animés d’une énergie contagieuse, ils inventeront progressivement la « famille à distance ». Étrange famille où le mariage semble avoir disparu, où les femmes élèvent seules leurs enfants, où des couples vivent longuement séparés et où des enfants sont confiés à des nourrices ! Pourtant un enjeu majeur relie les membres de ces familles : celui de se transmettre le « capital migratoire » considéré comme un bien précieux. À de rares occasions, vacances, mariages ou funérailles, les membres dispersés de la « famille à distance » se rassemblent. Vécus intensément, ces moments éphémères suscitent les échanges. La famille refait corps : elle se réajuste et transmet des histoires. Les selfies se chargeront ensuite d’en prolonger la mémoire.
Treize ans et vingt-sept voyages au Cap-Vert et dans la région de Boston aux États-Unis où résident deux cent soixante mille Américains capverdiens furent nécessaires pour reconstituer l’histoire de ces « familles à distance » sur plusieurs générations. Amours pragmatiques résulte d’une expérience humaine acquise d’une vie partagée avec ces familles. Par des récits détaillés, étayés et parfois poignants, l’auteur invite le lecteur à comprendre les fondements de la société capverdienne et au-delà, il l’introduit à des manières contemporaines de vivre la famille.
En filigrane, et en dialogue avec l’anthropologie de la parenté, l’ouvrage interroge à nouveau frais l’énigme que constitue la famille matrifocale. La société capverdienne est alors décrite comme le fruit d’une histoire qui a institué une société à « alliances confinées et à visites ».
Présentation de l'auteur:
Agronome, sociologue et anthropologue, Pierre-Joseph Laurent est professeur à l’Université catholique de Louvain, où il a cofondé le Laboratoire d’anthropologie prospective. Après, vingt ans de recherches au Burkina Faso, il s’est tourné vers la société créole du Cap-Vert. Il est notamment l’auteur de : Les pentecôtistes du Burkina Faso. Mariage, pouvoir et guérison (Karthala) et de Beautés imaginaires. Anthropologie du corps et de la parenté (Éditions Academia). Il a été élu membre de l’académie royale des sciences de Belgique en 2011.
ISBN: 9782811119379 Février 2018 456 pages
Ce nouveau livre rédigé dans un style clair et concis est à conseiller absolument à qui veut comprendre les processus qui ont conduit aux attentats de Paris, de Bruxelles et de Nice.
Au-delà de l'émotion et des avis en tous sens des « experts » et « spécialistes » (parfois auto-proclamés), seize professeurs et chercheurs de l'Université catholique de Louvain, soutenus par la faculté des sciences économiques, sociales et politiques, ont relevé le défi. Issus de différentes disciplines et réputés pour leurs analyses et leurs implications, ils tentent de mieux comprendre les racines de ce phénomène qui nous a tous bouleversés.
On sait aujourd'hui qu'il n'existe pas une explication des attentats, mais différentes causes. Par ce livre, courageux et original, les auteurs offrent aux lecteurs une analyse équilibrée et très large des attentats.
Des analyses brèves et percutantes, emboîtées les unes aux autres, débutent par la prise en considération de la trajectoire des individus, pour aborder ensuite la famille, le quartier, la communauté, l'État, les relations internationales pour aboutir à la société globale (Internet).
Complet, l'ouvrage débouche sur la proposition de rencontres politiques organisées au niveau national, afin d'impulser la réalisation d'un plan d'action, vaste et complexe. La démarche privilégie un débat politique crucial, en réaffirmant la vivacité de notre démocratie.
ISBN: 2-87003-685-X Février 2017 187 pages
"O presente livro reúne uma parte substancial das comunicações apresentadas no Colóquio Internacional "As Ciências Sociais em Cabo Verde. Quem somos? Para onde vamos?" realizado em setembro de 2012 na cidade da Praia-Cabo Verde, numa iniciativa envolvendo a Universidade de Cabo Verde, a Universidade Católica de Louvain-la-Neuve e com o apoio da Universidade Livre de Bruxelas, no quadro de um projeto de cooperação inter-universitária financiado pela Comissão Universitária para o Desenvolvimento (CUD), integrante da Academia de Pesquisa e Ensino Superior (ARES) da Federação Wallonie e Bruxelas."--Page 7.
ISBN: 9789898707154 2015 489 pages
Com certeza, a beleza desempenha um papel em nossas relações com os outros. É delicado abordar esse tema. Aquele que aceita a aventura corre o risco de ser acusado de racismo, pelo simples fato de revelar as consequências de uma desigualdade fundamental. No entanto, poderia ocorrer que, no fundamento das sociedades humanas, imponha-se a necessidade de regular nossas reações emocionais (medo, raiva, desgosto, alegria) a fim de que cada um, para além do desejo, encontre seu lugar na sociedade. Pierre-Joseph Laurent explica que a beleza, tanto nas sociedades consuetudinárias como nas sociedades modernas, estabelece uma hierarquia entre as pessoas que deve ser controlada para permitir a vida coletiva. Este livro descreve as instituições que regulam a beleza, seja no dormitório misto dos Muria, no matrimônio, pela cirurgia plástica ou pela incorporação virtual de um avatar em um jogo na internet, por exemplo. No término de um percurso inédito, o autor retoma os traços da identidade humana sobre a base de uma articulação completamente assumida entre a antropologia sociocultural e a teoria de evolução, no cenário de uma antropologia fundamental em consonância com os avanços disciplinares e interdisciplinares mais recentes.
ISBN: 978-85-65893-33-6 2013 416 pages
L'incertitude, l'imprédictibilité, le danger, la peur, la violence, la défiance, le clientélisme qualifient les sociétés au XXIe siècle. Les cadres de vie et les principes de la sécurité des populations sont affectés. Concept opératoire, la Modernité Insécurisée rend compte du fait d'être moderne dans un contexte globalisé d'insécurité culturelle, économique, sociale, politique et climatique. L'ouvrage pointe le caractère inédit et dynamique des pratiques des populations confrontées à la survie.
Présentation des auteurs :
Charlotte Bréda, doctorante au LAAP, travaille sur la pluralité des rapports à la nature et leur coexistence dans des problématiques environnementales dans la région de la Côte-Nord au Québec.
Marie Deridder, doctorante au LAAP, étudie les transformations du politique et le gouvernement des ressources naturelles en milieu rural dans le Delta intérieur du fleuve Niger au Mali.
Pierre-Joseph Laurent est professeur d’anthropologie et directeur du Laboratoire d’anthropologie prospective à l’Université catholique de Louvain. Il mène des recherches au Burkina Faso et au Cap-Vert.
ISBN:978-8061-0091-7 Février 2013 470 pages
L'incertitude, l'imprédictibilité, le danger, la peur, la violence, la défiance, le clientélisme qualifient les sociétés au XXIe siècle. Les cadres de vie et les principes de la sécurité des populations sont affectés. Concept opératoire, la Modernité Insécurisée rend compte du fait d'être moderne dans un contexte globalisé d'insécurité culturelle, économique, sociale, politique et climatique. L'ouvrage pointe le caractère inédit et dynamique des pratiques des populations confrontées à la survie.
Présentation des auteurs :
Benoît BOURGINE est professeur de théologie à l'Université catholique de Louvain.
Bernard FELTZ est professeur de philosophie des sciences à l'Université catholique de Louvain.
Pierre-Joseph LAURENT est professeur d’anthropologie à l’Université catholique de Louvain.
Philippe VAN DEN BOSCH DE AGUILAR est professeur émérite de neurobiologie à l’Université catholique de Louvain.
ISBN:978-2-8061-0075-7 Octobre 2012 212 pages
Vers 1920, dans le Yatenga, en pays mossi (Burkina Faso) un homme, Aboubakr Sawadogo, revient dans son pays après un long périple à pied qui en plusieurs années le conduira à la Mecque. De son pèlerinage, il acquiert un savoir religieux et un prestige symbolique considérable. Il est désormais le cheikh Aboubakr. Entouré de ses premiers adeptes, prêchant un islam combatif à l’égard des traditions de la société mossi, il s’inscrit dans le sillage de la Tijânyya hamalliste des « onze grains ». C’est alors qu’il formule le projet d’une ville auréolée de la sainteté : Ramatoulaye. Pour cela, il n’hésitera pas à bousculer l’organisation de la société mossi, dont son système de parenté.
Cet ouvrage repose sur une recherche de long terme menée dans la ville sainte. Aujourd’hui dirigée par le troisième successeur du fondateur, Ramatoulaye continue à attirer des fidèles. La célébration du Mouloud voit des milliers de pèlerins accourir du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Ghana et d’ailleurs. La ville apparaît comme un modèle en matière de sécurité des personnes et des biens, mais aussi de sécurité alimentaire et d’ordre. Pour combien de temps, les règles de conduite imposées par le fondateur – la séparation des sexes, l’interdiction du football, en passant par la méfiance à l’égard des images et de la musique, par exemple – parviendront-elles à régir l’ordre social de Ramatoulaye ? Pour combien de temps l’économie religieuse fondée sur le Mouloud, l’offre d’enseignement et les dons parviendra-t-elle à garantir la pérennité de la ville ?
Pour répondre au défi de son devenir, la confrérie a élargi depuis des années ses liens avec l’État burkinabé et a multiplié ses relations internationales. Elle est ainsi confrontée à des choix politiques et à des tactiques conséquentes. Elle se trouve également immergée dans les dynamiques de l’islam mondial, face à la confrontation entre spiritualisme mystique et néosalafisme. La confrérie et ses dirigeants sont mis au défi de gérer les changements, de parvenir à échapper à la routinisation du charisme et de renouveler leur vision spirituelle.
Présentation des auteurs :
Felice Dassetto, professeur émérite de sociologie à l’Université catholique de Louvain, membre de l’Académie royale de Belgique. Il a conduit des recherches sur l’islam européen et a publié des travaux sur les transformations de l’islam contemporain.
Pierre-Joseph Laurent est anthropologue et membre de l’Académie royale de Belgique. Il dirige le laboratoire d’anthropologie prospective (LAAP) de l’université catholique de Louvain. Il a mené différentes études au Burkina Faso et travaille depuis 2006 au Cap-Vert. Il est notamment l’auteur de : Une association de développement en pays mossi, Les pentecôtistes du Burkina Faso, Beautés imaginaires. Anthropologie du corps et de la parenté.
Tasséré Ouedraogo est socioanthropologue. Co-responsable de l’axe « Religion et politique » du Laboratoire pluridisciplinaire de l’unité de sociologie de l’université de Ouagadougou (Burkina Faso). Il prépare un doctorat en anthropologie à l’université catholique de Louvain (Belgique).
ISBN:9782811108144 2012 276 pages
Le parcours de chercheur de Jean-Pierre Chauveau, aussi foisonnant que cohérent, suffirait à justifier l'hommage d'un livre. Au cours de plus d'une quarante années de recherches, d'enseignements et de débats scientifiques, il a, dans les échanges directs comme par ses écrits, influencé la façon de penser d'une foule de chercheurs et de praticiens du développement. Ses travaux ont jalonné la réflexion sur des dimensions structurantes des processus de développement et de construction mutuelle de la société civile et de l'Etat en Afrique sub-saharienne.
Loin de la paraphrase ou de l'évocation hagiographique, les contributions réunies dans cet ouvrage proposent des mises en dialogue et en débat des analyses de Jean-Pierre Chauveau, parfois aussi des témoignages d'une rencontre marquante. Ecrites par des chercheurs d'horizons divers, elles partagent avec leur inspirateur cette curiosité inépuisable pour la dynamique des sociétés africaines confrontées à la "mécanique" du développement, mais aussi, parfois, un certain émoi pour le temple d'un torero, les rebonds voluptueux d'une rumba ou ceux, plus capricieux, du ballon ovale.
Présentation des auteurs :
Eyolf Jul-Larsen est anthropologue à l'Institut Chr. Michelsen de Bergen (Norvège), se recherches ont porté sur les pêcheries en Afrique de l'Ouest et s'intéressent plus largement aux conflits et à la gouvernance des ressources naturelles en Afrique.
Pierre-Joseph Laurent est anthropologue, il mène ses recherches au Burkina Faso et au Cap-Vert et dirige le laboratoire d'anthropologie prospective à l'Université catholique de Louvain.
Pierre-Yves Le Meur est anthropologue à l'IRD en Nouvelle-Calédonie, il a longtemps travaillé en Afrique de l'Ouest (Bénin) avant de se tourner vers le Pacifique, sur les thèmes du foncier, de la mine, des savoirs locaux et du politique.
Eric Léonard, spécialiste de la Côte d'Ivoire et du Mexique, est socio-économiste à l'IRD, et ses recherches portent sur le foncier, les politiques publiques et l'historie agraire.
Tous les quatre ont travaillé avec Jean-Pierre Chauveau dans le cadre de programmes de recherche traitant de la pêche artisanale, du foncier, des dispositifs du développement ; ils ont aussi publié avec lui et même partagé quelques parties de pétanque.
ISBN: 9782811105860 2011 660 pages
A l’évidence, la beauté humaine tient un rôle dans nos relations aux autres. Aborder le sujet reste délicat. Celui qui s’y aventure court le risque d’être accusé de racisme par le seul fait qu’il révèle les conséquences d’une inégalité fondamentale. Et pourtant ! Il se pourrait bien que, au fondement des sociétés humaines, il y ait la nécessité de réguler nos réactions émotionnelles (peur, colère, dégout, douleur, joie) afin que chacun, au-delà du désir, trouve sa place dans la société.
Pierre-Joseph Laurent explique que la beauté, tant dans les sociétés coutumières que dans les sociétés modernes, établit une hiérarchie entre les personnes qui doit être maîtrisée pour permettre la vie collective. Ce livre décrit les institutions qui régulent la beauté que ce soit dans le dortoir mixte des Muria, dans le mariage, la chirurgie plastique ou l’incorporation virtuelle d’un avatar dans un jeu internet, par exemple.
Au terme d’un parcours inédit, l’auteur reprend les traits de l’identité humaine sur la base d’une articulation complètement assumée entre l’anthropologie socioculturelle et la théorie de l’évolution, au vu d’une anthropologie fondamentale en accord avec les avancées disciplinaires et interdisciplinaires les plus récentes.
Présentation de l'auteur:
Pierre-Joseph Laurent est professeur d’anthropologie. Après des études en agronomie, de sociologie et d’anthropologie, il mène ses recherches au Burkina Faso et au Cap-Vert. Il dirige le Laboratoire d’anthropologie prospective à l’Université catholique de Louvain.
ISBN: 978-2-87209-979-5 2010 520 pages
Alors même qu'ils croient poursuivre seulement leurs propres intérêts et leur vouloir singulier, les hommes concourent, selon Hegel, à l'édification d'une société rationnelle. Telle est la fameuse « ruse de la Raison », qui utiliserait la déraison pour se produire dans le monde. Nous ne pouvons plus être aussi optimistes, mais nous croyons encore que si une société rationnelle et juste pouvait advenir, seules devraient y régner la loi, la raison, la vérité et donc la sincérité. La ruse, le mensonge, la tromperie, la séduction, tout cela devrait disparaître ou, à la rigueur, ne subsister, à titre provisoire, que comme arme des faibles. Une arme pas trop digne... Cette vision rationaliste et moralisatrice a sa grandeur. Est-elle bien réaliste ? Pouvons-nous, devons-nous réellement sortir de ce qui a constitué la perspective anthropologique de la majeure partie de l'humanité, habituée à vivre depuis toujours dans le registre de l'ambivalence, de l'incertitude et du malentendu ? Vis-à-vis de nos proches, et d'abord de nous-mêmes, demandent ici les psychanalystes, une certaine duperie de soi, une part d'illusion, la ruse avec soi-même ne sont-elles pas les conditions indispensables à l'édification d'un monde humain vivable ? Ou en-core, s'interrogent les philosophes, Mètis, déesse de la ruse, n'est-elle pas la pourvoyeuse première de la phronésis, la sagesse pratique ? C'est ce gigantesque continent enfoui de la ruse que font ici ressortir et renaître les anthropologues, psychanalystes et philosophes réunis dans un colloque organisé par le Laboratoire d'anthropologie prospective de l'université de Louvain-la-Neuve, qui, après échanges et discussions, nous font bénéficier du fruit de leurs réflexions.
ISBN: 9782707144614 2004 352 pages
Ziniaré est une des villes émergentes africaines. Elle a été choisie pour servir de site d'observation et d'analyse des processus d'urbanisation et de changements sociaux en cours dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest. Les analyses conduites dans ce volume rendent compte d'une ville en train de se faire, de se transformer. Il éclaire un moment du devenir social de cet ensemble humain à partir d'études sur les initiatives économiques, l'action des jeunes, le développement d'initiatives religieuses, la vie quotidienne, l'action publique etc.
ISBN: 2-7475-6067-8 septembre 2004 472 pages
Entre l'histoire missionnaire des premières conversions et l'approche politique des mouvements religieux actuels, l'histoire qui nous est retracée ici nous introduit à une véritable étude anthropologique de la vie quotidienne des communautés pentecôtistes burkinabé, histoire encore largement inédite dans le monde de la recherche africaniste francophone. L'observation en continu sur une longue période permet à Pierre-Joseph Laurent de se livrer à une anthropologie de l'événement éclairée par la connaissance de la société coutumière mossi et par la maîtrise de la lngue mooré qui reste une matrice d'intelligibilité irremplaçable des catégories de pensée. D'où la possibilité exceptionnelle qu'il nous offre de comprendre de l'intérieur le lien historique et sociologique entre deux générations du pentecôtisme, entre les "familles de prière" des paysans du pentecôtisme historique et les communautés délocalisées des frères en Christ du néo-pentecôtisme d'aujourd'hui.
ISBN: 2-7475-6067-8 Octobre 2009 480 pages
L'ouvrage traite de l'essor d'une association villageoise inventée par un groupe de jeunes Mossi des villages de l'ancien royaume d'Oubrigenta au Burkina Faso. Elle naît des rêves de quelques-uns qui, après des années de migration, rentrent avec un "ailleurs en tête". Ceux-ci fustigent les hiérarchies et les croyances traditionnelles, avant de découvrir la coopération au développement, ses rituels, ses moeurs et ses usages.
Présentation de l'auteur:
Pierre-Joseph Laurent, anthropologue, est chargé de cours invité à l'unité d'anthropologie de l'Université catholique de Louvain-la-Neuve en Belgique. Il poursuit ses recherches à la fois sur les relations entre les pouvoirs locaux et l'Etat et sur les nouvelles formes de religiosité contemproaine en Afrique et plus particulièrement au Burkina faso.
ISBN: 9782865378197 Novembre 2008 300 pages
Cette publication présente les interventions des participants à une rencontre internationale. Une vingtaine de chercheurs, enseignants et cadres ont débattu sur le thème « démocratie, gouvernance, enjeux fonciers, et pratiques locales en Afrique de l’Ouest et Centrale ». La réunion visait à confronter les analyses de chacun, et ainsi, à progresser dans la compréhension des enjeux des dix dernières années : démocratisation, compétition et conflits pour les ressources naturelles, transformations institutionnelles, réformes foncières... Ces analyses ne prétendent pas donner des solutions simples à des problèmes complexes, mais contribuer modestement à la compréhension des pratiques actuelles dans les pays étudiés.
ISBN : 2-7384-4708-2 • 1997 • 244 pages
Jacinthe MAZZOCCHETTI
A venir
Pierre-Jérémie PIOLAT
On connaît bien les violences et les destructions qui ont accompagné deux siècles de colonisation. Mais qu’est-ce qui a rendu possible le colonialisme ? Quelles transformations économiques, sociales et psychologiques ont-elles été nécessaires, ici en Europe, pour qu’un colonialiste heureux et fier de son œuvre apparaisse ?
L’auteur multiplie les récits pleins d’humour ou effrayants qui montrent comment il a d’abord fallu décerveler, priver de capacité de réaction, du pouvoir d’imaginer et d’agir collectivement les populations européennes pour qu’elles acceptent et même tirent gloire du colonialisme. Le malheur des uns a rendu possible celui des autres.
Est-il possible aujourd’hui de sortir enfin complètement du colonialisme ? Que devons-nous réapprendre pour cela ? L’auteur montre le chemin que nous devons parcourir pour inventer un nouveau monde commun.
Présentation de l'auteur:
Jérémie Piolat est philosophe. Il est l’auteur de plusieurs films documentaires.
ISBN: 9782359250503 Septembre 2011 120 pages
Alain REYNIERS
A venir
Caroline SAPPIA
CHeza M., Martinez L. et Sauvage P. (s. Dir.) avec la coll. de Sappia C. et Rocha de Souza A., Dictionnaire de la théologie de la libération, Ed. Lessius, Namur, mars 2017.
Sappia C. et Servais O. (s. dir.), Mission et engagement politique après 1945. Afrique, Amérique latine, Europe, Paris, Karthala, 2012.
Pirotte J., Sappia C. et Servais O. (s. dir.), Images et diffusion du christianisme. Expressions graphiques en contexte missionnaire XVIe-XXe siècles,), Paris, Karthala, 2012.
Le questionnement sur le développement durable en Wallonie – et c'est vrai ailleurs aussi – se centre souvent sur des réalités urbaines, les visions de ce développement pariant sur un retour vers la ville en termes, notamment, de proximité des services. Or, une partie non négligeable de la population wallonne vit à la campagne, assure sa croissance et garantit sa pérennité. Cet ouvrage étudie, à travers des perspectives tant académiques que « de terrain », les quatre composantes structurant la ruralité wallonne: les paysages, le bâti, l'agriculture et les forêts. Il s’ouvre par un état des lieux des structures territoriales rurales d’aujourd’hui et se clôt par une réflexion sur la globalisation et l’écologisation des campagnes. Pour chacune de ces problématiques, l’état des lieux est également complété par une mise en exergue du rôle des acteurs, individuels et collectifs. Associant scientifiques, responsables du monde associatif et de l’administration publique, l'approche se veut résolument interdisciplinaire, seule façon pour aborder la question cruciale du développement durable. Cet ouvrage reprend les contributions présentées au colloque « Pour une gestion durable du territoire rural de la Wallonie. Une réalité à laquelle sensibiliser les jeunes générations », organisé par les Facultés Universitaires de Namur et la Fondation Wallonne Pierre-Marie et Jean-François Humblet les 6 et 7 mai 2010.
ISBN: 9782870377062 2012 172 pages
Olivier SERVAIS
DE KEERE K., ELCHARDUS M., SERVAIS O., Un pays, deux langues. Lanoo, Bruxelles, Lanoo campus, 2011, et version néérlandaise, DE KEERE K., ELCHARDUS M., SERVAIS O., Een Land, Twee talen. Lanoo, Bruxelles, Lanoo campus, 2011, SERVAIS (O.), Des jésuites chez les Amérindiens ojibwas. Histoire et ethnologie d’une rencontre, Karthala, Paris, 2005.
SERVAIS (O.), SERVAIS (P.), TULKENS (L.), VAN LAER (A.), La diplomatie belge et l’extrême Orient, 1930-1970. Académia-Bruylant, Louvain-la-Neuve, 2004.
SERVAIS O., LIOGIER R. (Dir.) Les eschatologies techno-scientifiques (IIe partie)/Techno-scientific eschatologies (Part II), Social Compass, Volume 64, Issue 1, March 2017.
SERVAIS O., LIOGIER R. (Dir.) Les eschatologies techno-scientifiques (Ie partie)/Techno-scientific eschatologies (Part I), Social Compass, Volume 62, Issue 3, Septembre 2016.
BOELLSTORFF T., MAURER B., MAZZOCCHETTI J., SERVAIS O., Humanités réticulaires. Nouvelles technologies, altérités et pratiques ethnographiques en contextes globalisés, Academia-L'Harmattan, 2015.
HERMESSE J., SCHMITZ S., SERVAIS O., TOBAR GRAMAJO A., M. MONTES (Ed.), Ordenamiento territorial en la prevención de desastres, Louvain-la-Neuve, PUL, 2015.
SERVAIS (O.), HERMESSE (J.), PLAIDEAU (Ch.), Dynamiques des pentecôtismes contemporains, Louvain-la-Neuve, Académia, 2014.
BOELLSTORFF (T.,) Un anthropologue dans Second Life : une expérience de l'humanité virtuelle, Trad. Dir. Par SERVAIS (O.), DHEN (G.), Academia, Louvain-la-Neuve, 2013 (Anthropologie prospective) LAUGRAND (F.), SERVAIS (O.), dir., Du missionnaire à l’anthropologue. Enquête sur une longue tradition en compagnie de Mike Singleton, Paris, Karthala, 2012 PIROTTE (J.), SAPPIA (C.), SERVAIS (O.), dir., Images et diffusion du christianisme. La mission en Image. Images et expressions graphiques en contexte missionnaire, Paris, Karthala, 2012.
SAPPIA (C.), SERVAIS (O.), dir. Politique et Christianisme de 1945 à nos jours, Paris, Karthala, 2010 SAPPIA (C.), SERVAIS (O.), dir., Dossier : Mission et politique après 1945. in Histoire & missions chrétiennes, Karthala, N° 14, Juin 2010, 231pp.
MATHIEU (B.), SERVAIS (O.), dir., Scouts, Guides, patros. En marge ou en marche ?, Luc Pire, Bruxelles, 2007, 175p.
CHANSON (Ph.), SERVAIS, (O.), dir. Identités autochtones et missions chrétiennes, Karthala, Paris, 2006.
MALENGREAU (J.), SERVAIS (O.), dir., Conflits et alliances dans les Amériques d’hier et d’aujourd’hui. Un numéro de la Revue Civilisations. Revue internationale d’anthropologie et de sciences humaines. 2006, vol. 60, n°1-2, pp. 5-162.
CHRISTIANS (L.-L.), SERVAIS (O.), dir., Autour du bricolage. Réflexion sur la conceptualisation du mélange religieux. Un numéro de la Revue Social Compass. Revue internationale de sociologie des religions, 2005, n°3.
SERVAIS (O.) et VAN ‘T SPIJKER (G.) dir., Missiologie et Anthropologie. XIX-XXe siècles. Entre Connivence et rivalité, Karthala, Paris, 2004.
LATOUCHE (S.), LAURENT (P.J.), SERVAIS (O.) SINGLETON (M.), dir. Les raisons de la ruse, La Découverte-Mauss, Paris, 2004.
HIERNAUX (J.-P.), SERVAIS (O.) dir., La mort : perceptions et pratiques d’aujourd’hui; Numéro de Recherches Sociologiques, vol. XXXII, n°2, juin. 2001 BURNAY (N.) et SERVAIS (O.), Méthodes de recherche en sciences sociales. Bruxelles: De Boeck, 1999. Traduction, et révision scientifique de l'ouvrage de Jones (R.A.), Research Methods in the Social and Behavioral Sciences, Second Edition, Sunderlands, Massachussetts, 1996.
SERVAIS (O.) & LAURENT (P.J.) dir. , Changement et évolution dans les groupes : Essai d'ethnographie du quotidien, Louvain-la-Neuve : recueil de travaux d’étudiants, 1999.
Michaël SINGLETON
1. “Changing patterns of obedience”, The Clergy Review, LIII, 6, 1968, pp.451‑464 & 9, pp.684‑697.
2. « Teilhard on Camus”, International Philosophical Quarterly, IX, 2, 1968, pp.236‑247.
3. “The Numinous among the Nilotes and Nilo‑Hamites”, Cahiers des Religions Africaines, IV, 7.1969,
4. “Missionary Types”, African Ecclesiastical Review, 4, 1971, pp.324‑332.
5. “Theology, ‘Zande Theology’ and Secular Theology” in Zande Themes. Essays presented to Sir Edward Evans-Pritchard, Oxford, Blackwell, 1972, pp.130‑157.
6. “The Ambiguities of Adaptation”, African Ecclesiastical Review, 11, 1973, pp.119‑129.
7. “The Peasant Priesthood”, New Blackfriars, May, 1973, pp.201‑ 208.
8. “New Forms of Ministry in Africa”, Pro Mundi Vita, 50, 1974, pp. 31‑34.
9. Let My People‑Go... : a survey of the Catholic Church in Western Nigeria, Brussels, Pro Mundi Vita, 1974, 329p.
10. “Why do the Wakonongo marry?”, African Ecclesiastical Review, 1, 1975, pp.35‑42.
11. “The public confessions of an extempore exorcist”, African Ecclesiastical Review, 5, 1975, pp.1‑6.
12. “The sacramentality of customary marriage”, New Blackfriars, October, 1975, pp.436‑448.
13. “Medicine Men and the Medical Missionary”, Cultures et Développement, VII, 1, 1976, pp.33‑52.
14. “Prêtre Ouvrier=Prêtre ujamaa”, Spiritus, 61, 1975, pp.427-436.
15. “Muslim and Christian in East Africa”, African Ecclesiastical Review, 4, 1976, pp.193‑200.
16 “Christianity in Independent Africa”, Cultures et développement, VII, 1, 1976, pp.137‑144.
17. “Why was Giesecke killed ?”, Cultures et Développement, VII, 4, 1976, pp. 646‑665.
l8. “Smallpox in Person”, Anthropos, 71, 1976, pp.169‑179.
19. “African theology and theologizing in Africa”, Pro Mundi Vita, March, 1976, pp.1‑39.
20. “Let the People Be: Popular Religion and the Religion of the People”, Pro Mundi Vita, 1976, July, pp.1-31.
21. “Spirits and Spiritual Direction”, Missiology, V, 2, 1977, pp.185‑194.
22. “Parable on Adaptation”, African Ecclesiastical Review, 3, 1977, pp.172-174.
23. “A changing Church in a changing Continent”, Concilium, 126, 1977, pp.25-37.
24 “Ancestors, Adolescents and the Absolute”, Pro Mundi Vita, September, 1977, pp.1‑35.
25. “Obsession with Possession”, Pro Mundi Vita, July, 1977, pp.1-35.
26. “Muslims, Missionaries and the Millennium in upcountry Tanzania”, Cultures et Développement, IX, 2, 1977, pp.247-314.
27. Ethiopia Tikdem : Ethiopia First : The shades of things past and the shape of things to come for Roman Catholic Christianity in Southern Ethiopia, Brussels, Pro Mundi Vita, 1977, 232p.
28. “The evangelical energy crisis”, Concilium, 134, 1978, pp.139-145.
29. “Ethiopia Tikdem: a tale of two revolutions”, Pro Mundi Vita, 1978, pp.1-32.
30. “Asa: pagan prophet or providential precursor?”, African Ecclesiastical Review, 2, 1978, pp.82-89.
31 “Al dan niet kleine kinderen dopen ?”, Tijdschrift voor Liturgie, 62, 4, 1978, pp.82-89.
32. “L’objectif sexuel en Afrique”, Spiritus, XIX, décembre, 1978. pp.341-353.
33. “The pastoral counselling of the possessed”, in Christianity in Independent Africa, London, Rex Collings, 1978, pp.471-479.
34. “Ein Ansatz für eine christliche Theologie : ujamaa”, in Afrikanischer Humanismus, Socialismus und christliche Tendenzen, Bonn, Anthropos, 1978.
35. “The making of rain and the making of Christians in upcountry Tanzania”, in Religion and Change in African Societies, Edinburgh, African Studies Centre, 1979, pp.33-52.
36. “Parapluie ou parasol?”, in Christianisme en Afrique Noire, Dakar, Centre Lebret, 1979, pp.103-111.
37. “Le prêtre et le Peuple: à chacun sa religion”, La Revue Nouvelle, LXIX. 3, 1979, pp.307-315.
38. “On wishing wells and wishing well”, in Méthodes et Stratégies du développement intégré, Arlon, FUL/MAB‑UNESCO, 1979.
39. “Dawa: beyond Science and Superstition”, Anthropos, 74, 1979, pp.817-863.
40. “Roman Catholics and African Politics”, Pro Mundi Vita, March, 1979, pp.1-51.
41. “Explorations in Ecumenical Topography”, Pro Mundi Vita, November, 1979, pp.1-50.
42. “Family Life and Christianity in Africa”, Pro Mundi Vita, January, 1980, pp.27-33.
43. “History and the Holy Family”, Pro Mundi Vita, ibid. pp.33-36.
44. “Who’s who in African witchcraft?”, Pro Mundi Vita, February, 1980, pp.1-41.
45. “Valeurs culturelles traditionnelles : pierres d’attente ou d’achoppement pour l’éco‑développement ?”, in Colloque ISE/Infoterra, Nairobi, 1980, pp.1-10.
46. “A comment on F. Rodegem’s essay on Rundi Weltanschauung”, Ultimate Reality and Meaning, 4, 1981, pp.310-311.
47. “The relatively absolute and the absolutely relative in the realm of religion”, Jeevadhara, 61, Jan-Febr, 1981, pp.33-40.
48. “To baptise or not to baptise babies?, African Ecclesiastical Review, 1, 1982, pp.51-58.
49. “Epilogue : des Elucubrations aussi Excentriques qu’Ethnocentriques” in Villages du Fouladou : dossiers de recherche en Moyenne Casamance, Louvain, Institut des Sciences Politiques et Sociales, Documents d’Anthropologie, n° 20, 1982, pp.101-110.
50. Gestion de la Faune Sauvage : Facteur de Développement ? Actes du Colloque 5-7 Mai 1982, co-édités avec P.P. Vincke, Dakar, ISE-ENDA-UNESCO/MAB, 1982, 313p.
51. “De l’intendance indigène du gibier à une gestion endogène de la faune”, Ibid., pp.70-107.
52. “Pourquoi la faune ? ou le quatorze mille et unième colloque”, Ibid., pp.18-25.
53. “Préambule aux recommandations des diverses tables rondes”, Ibid., pp.253-261.
54. “Les mots de la fin”, Ibid., pp.308-311.
55 Ethnomedical Elucubrations, Dakar, Institut des Sciences de l’Environnement, 1982, 164p.
56. “Un ‘troisième cycle’ en environnement dans le Tiers Monde ?”, in Environnement et Développement, Dakar, ISE‑ENDA, 1983, pp.69-71.
57. “Un ethnologue en environnement”, Ibid., pp.82-84.
58. “Ethnologie et Eco-développement”, Environnement africain, V, 1984, pp.129-150.
59. “Les ‘vulvophages’ et la recherche scientifique en Afrique” (avec R. Parent et T. Alogninouwao), Ibid., pp.233-236.
60. Le lac de Guiers : problématique d’environnement et de développement (avec A.T. Ba et alii), Bruxelles/Dakar, ISE/AGCD, 1983, 506p.
61. “De la sécheresse climatique à l’aridité culturelle”, Ibid., pp. 87-91.
62. “Le taureau pris par la queue - un coup vache pour un effet bœuf”, Ibid., pp.387-421.
63. “Cultures et développements sénégalais”, Mondes en Développement, XIII, 52, 1985, pp.687-704.
65. “The ecological, zoological, legal and financial aspects of wildlife management in some sahelian ecosystems” (with P.-.P. Vincke), in Acts of XVIIth Congress of the International Union Game Biologists, Brussels, September 17-21, 1985.
66. “Chasse coutumière et législation cynégétique : le cas des Sereers du Sénégal” (avec P.-P. Vincke), Journal d’Agriculture Traditionnelle et de Botanique Appliquée, XXXII, 1985, pp.215-234.
67. “Misère noire et vision marxiste : La médecine (néo)coloniale vue par une marxiste américaine”, Psychopathologie Africaine, XX, 3, 1984-1985, pp.325-331.
68. “Techniques et instruments de chasse chez les Sereer du Sine (Sénégal)”, Notes Africaines (IFAN), Dakar, n° 188, 1985, pp.113-118 (avec P.-P. Vincke et P.S.D. Diouf).
69. “Une recherche en éco-santé, au Zaïre“, Prelude, 1, 1986, pp. 36-46.
70.”Le projet Mudosa: une recherche‑action en éco‑santé (phase de lancement)”, Ibid., pp.47-66.
71. “Prelude pour la faune sauvage”, Prelude, 1, 3-5, 1986, pp.39-48.
72. “Explorations et Expériences Eco-sanitaires dans la Zone de Santé Rurale de Yasa‑Bonga », préface à Technologie et Ecosanté : approches anthropologiques, Matula Atul Entur, Namur, FUCID‑FUNDP, 1986, pp. i-xliii.
73. “Regarder autrement la médecine traditionnelle”, in Recherches-actions en Eco-Santé au Nord et au Sud : Journée d’étude Prelude, Namur, 16 mars 1988”, Prelude 4, 10-11, 1988, pp.28-31.
74. “Mots de la faim ou de la fin”, Ibid., pp.102-105.
75. « De la connaissance socio-logique à la reconnaissance des droits de l’homme“, in Les hommes et leurs droits, textes rassemblés par P. Watté, CIACO “Interfaces”, 1988, pp.1-14 (repris dans Politiques de Population : Etudes et documents, IV, 4, 1991, pp .43-67).
76. “Mazombwe l’Homme-lion : de la métamorphose magique à la manipulation génétique”, Cahiers du CIDEP, n°2, 1989, pp.1-87.
77. “Des casseurs de cailloux à Dakar : une classe ou une caste. Jalons pour une enquête”, Cahiers du CIDEP, n°3, 1989, pp.1-49.
78. “Des projets pour eux, et des prêts pour nous ?”, Environnement Africain, n° 25-28, VII, 1989, pp. 563-571 (pour une traduction de cet article en italien, voir Nord-Sud, emergenza del mondo. Quale cooperazione per quale sviluppo ?”, VI Convengo biennale del CEFA, Bologna, 27-29.10.1987, pp.121-137.)
79. “Besoins essentiels ‑ l’évidence même ou une équivoque épistémologique et ethnocentrique ?”, in Pesticides et Médicaments en Santé Animale, Colloque interdisciplinaire sur la rencontre Nord/Sud de technologies: Bruxelles/Liège 16-17.02, 1989, pp.207-213.
80. “Médicaments, Pesticides et formation - note de l’anthropologue de sévices”, Ibid., pp.419-424.
81. “Des touts et des parties”, Ibid., pp.457-462.
82. “(R)apports Pédagogiques”, Cahiers du CIDEP, n°5, 1990, pp.1-125.
83. “Transcultural Dialogue and the Problem of the Concept of Ultimate Reality and Meaning : propaedeutic to a sociology of knowledge”, Ultimate Reality and Meaning, 13, 3, 1990, pp.146-154.
84. Seydine Mouhamoudou Limamou Laye (1845-1909): The Black Mahdi, Centre for the Study of Islam and Christian-Muslim Relations : CSIC Papers, n°2, 1990, pp.1-13.
85. “Projet et projets”, Cahiers du CIDEP, n°7, 1991 pp.1-90.
86. “Réseaux Sauvages”, Réseaux : mode de emploi, colloque Prelude, Namur, PUN, 1990.
87. “Souci d’Autrui : entre la charité cannibale et l’altruisme anthropophage“, Cahiers du CIDEP, n°10, 1991, pp.1-91.
88. “Wakamando: the life and times of an upcountry Tanzania adorcist”, Colloque: Gender, Health and Development, Amsterdam, October 1990.
89. “Des ‘facilitateurs’ éco-sanitaires au Zaïre et en Belgique”, in Recherche, Formation, Développement: leurs interrelations (Actes du premier forum PRELUDE, Dakar 16-21.03.1987), Namur, PUN, 1988, pp.103-112.
91. “Le marabout bombardier ou du shamanisme à l’Africain”, Documents d’Anthropologie, n°24,1990, pp.1‑19.
92. “… et s’ils voulaient des chalutiers ?”, Politique Africaine, n°42, 1991, pp.121-125.
93. “Du salut à la santé : demandes africaines et offres d’églises”, in Eglises et Santé dans le Tiers-Monde: hier et aujourd’hui, sous la direction de J. Pirotte et H. Derroitte, Leiden, E.J. Brill, 1991, pp.139-148.
94. “Contributions to the rights and wrongs of African women”, Pro Mundi Vita, October 1979, pp. 1-36.
95. “La médecine sur les marchés noirs : bon marché ou marché de dupes ?“ in Comprendre le recours aux médecines parallèles, Bruxelles, CRIOC, Centre de Sociologie de la Santé (ULB), 1989, pp.116-128.
96. “Anthropologie appliquée ou applications de l’anthropologie ?”, in Santé et Nutrition au Zaïre, Namur, PUN, 1989, pp.166-173.
97. “Which Christians? What Witches ? From a survey in South‑West Nigeria”, Psychopathologie Africaine, XXIII, 1, 1990-1991, pp.61-76.
98. “Popular Religion in Africa: the People and their ‘religion’ in Africa”, Pro Mundi Vita, n°6, 1988, pp.29-36.
99. “Soins de santé primaires en Afrique : cause perdue ?”, Cahiers du CIDEP, n°12, 1991, “La fin du monde ou la fin d’un monde ?”, pp. 7-17.
100.”La médecine traditionnelle? Connais Pas !”, Ibid., pp.103-143.
101. “Un anthropologue au pays des démographes”, Psychopathologie Africaine, XXIV, 1, 1992, pp.109-118.
102. “Du patriarcat au matriarcat en passant par les paires”, Cahiers des sciences Familiales et Sexologiques, n°16, 1992, pp.129-159.
103. “Le piège du développement“, in Un autre regard sur le développement en Afrique (textes présentés par Paul Geradin), Bruxelles, ICHEC/CNCD, 1992, pp.47-71.
104. “Identité culturelle”, Vivant Univers, n°396, 1991, pp.34-39.
105. “Afriques : le sens d’une démarche”, Catalogue de l’exposition organisée par Vivant Univers en collaboration avec le Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren, 1992, pp.4-11.
106. “Habiter au-delà ou en deçà du développement ?”, Cahiers Périphériques, n°17, 1992, pp.1-10.
107. “Le Projet APAD et le Projet du peuple”, Bulletin APAD, n°2, 1992, pp.26-30.
108. “Le développement un et indivisible ?”, Ibid., pp.71-76.
109. « Vive la différence!”, Cahiers du CIDEP, n’ 16, 1993, pp.1-103.
110. “Intégrer ou ne pas intégrer? une question plutôt qu’une réponse”, in Intégrer Population et Développement, Chaire Quételet 1990 (sous la direction de H. Gerard) LLN/Paris, Academia/L’Harmattan, 1993, pp.71-102.
111. “Au coeur du Tchad”, La Revue Nouvelle, juin 1993, pp.96-105.
112. “La parole de l’Afrique Profonde”, Bulletin Pax Christi, mars 1992, pp.20-22.
113. “Du leurre de la douleur”, Autrement, n°142, 1994 pp. 152-162.
114. “L’autre dans tous ses états”, Vivant Univers, n’ 414, 1994, pp.10-16.
115. “Habiter au‑delà ou en deçà du développement?”, Cahiers périphériques, n°13, septembre 1991, pp. 1-10.
116. “La sainte ou sacrée famille de Nazareth?”, En questions, (CEDIF) n° novembre 1994 (repris par La Revue Nouvelle, mars 1996).
117. “L’African Auxiliary Association de Karema (Tanzanie): le Peuple entre l’Imaginable et le Possible”, in Les associations paysannes en Afrique: organisation et dynamique, Paris, Karthala, 1994, pp.180-197.
118. “Explication ethnologique”, in Faut‑il chercher aux causes une raison ?, sous la direction de R. Franck, Paris, Vrin, 1994 pp.131-155.
119. “Des chameaux repus au bien-être indigène”, La Revue Nouvelle, octobre 1994, pp.83-86.
120. “An anthropologist goes to town”, Prelude, n°25‑27, 1994, pp.29-44.
121. “Si pas de chien, pourquoi du développement?”, La Gazette du SPED, n’ 1, 1994, pp. 2-4.
122. “Du temps qu’on fête au temps qu’on fait”, in Le temps et la démographie, Paris/LLN, L’Harmattan/Academia, 1994, pp.167-192.
123. “Classes d’âge en Afrique: raisons d’être et de naître” in Sociologie des Populations, Montréal, PUM/AUPELF-UREF, 1995, pp.433-461.
124. “Ex père - expertise toi toi-même!”, Bulletin APAD, n° 9, 1995, pp.71-75.
125. “Enfant naturel, enfant culturel”, paru dans les Actes du CEFA : L’Adoption, Bruxelles, CEFA, 1994.
126. “Papillonnages anthropologiques entre l’arbre à papillons et l’effet papillon”, Bulletin de la FUCID, novembre 1995, pp.7-10.
127. “Ecclesio-logique et socio-logique”, Recherches Sociologiques, 3, 1995, pp.143-158.
128. “La vois-tu la voiture - Moloch et Mammon ?!, Bull. Pax Christi, 1, 1996, pp.8-12.
129. “L’anthropologue‑fou du roi, mais pas régicide!”, Recherches Sociologiques, 1, 1996, pp.109-120.
130. “Famille ou familles: en Afrique et ailleurs” in La Famille et les Familles, Quelle identité aujourd’hui?, Bruxelles, Academia Bruylant, 1996, pp.159-181.
131. “Galilée, mort ou vivant? La fin de la science?”, La Revue Nouvelle, 9, 1997, pp.58-73.
132. “De l’espace local à l’espace mondial: changement d’échelle ou changement d’essence?” chap. VI in L’Ethique de l’espace politique mondial‑ métissages disciplinaires, sous la dir. de K‑L. Giesen, Bruxelles, Bruylant, 1997.
133. “Il était une fois le développement”, Interculture, Bruxelles, n°156, sept. 1997, pp.8-12.
134. “Le rapport à l’enfant dans les familles africaines” in Actes du cycle de conférences organisé par l’Escale et La Sonatine, Bruxelles, 1997, pp.12-27.
135. “Homme et Animal - l’Afrique les a faits”, Louvain, juin 1997, pp.35-39.
136. “L’enfant et la culture” in L’enfant et sa culture, Actes du Colloque 25/26.10.95, LLN, Fac. de Psychologie, Unité de recherches en psychologie clinique de l’enfant... 1995, pp.79-95.
137. “Un anthropologue et des agronomes au Maroc”, Alliages, 24-25, 1995, pp.264-272.
138. “La philosophie et la pratique sportive entre l’éthique et l’économique - ailleurs et/ou tout autrement?” Actes de la Journée de réflexion sur l’éthique du sport, 31.03.1995, LLN, Groupe Interdisc. et interfac. d’éthique du sport, pp.27-32.
139. “D’une Pluralité phénoménale à un Pluralisme positivement programmé” in Races. Peuples. Cultures en question, LLN, Centre Galilée, 1996, pp.111-116.
140. “Socioanalyse et psychanalyse: pour le meilleur et pour le pire!”, Recherches Sociologiques, 2, 1995, pp. 119-124.
141. “De l’université urbanisée à l’université urbaine en passant par la cité universitaire”, The University and Sustainable Urban Development, Paris, UNESCO, New Papers on Higher Education n° 10, 1995, pp.93-108.
142. “L’enfance africaine: père absent, pairs présents”, Vivant Univers, n°423, 1996. pp.3-8. (art. repris dans Résonances Interculturelles, n° 2, 1997.)
143. “Réflexions idiosyncrasiques sur la réalité et la réussite d’une réunion de réseau”, Liaison PRELUDE, n°35, 1995, pp.11-14.
144. “Changer d’échelle pour changer de monde”, Nouveaux Cahiers d’IUED, Paris, PUF, 4, 1996, pp. 105-112.
145. “Chronologiques africaines ‑ Sociologiques humaines” in Temps et Développement dans la pensée de l’Afrique subsaharienne (édité par S.B. Diagne et H. Kimmerle), Amsterdam/Atlanta, Rodopi (Studien zur interkulturen Philosophie 8), 1997, pp.171-192.
147. “Anthropologiques de l’Autre” in Le familier et l’étranger: dialectiques de l’accueil et du rejet (sous la dir. de C. Presvelou et R. Steichen), LLN, Academia, 1997, pp.59-78.
148. “Séduction à la swahili” in « Paroles et Cultures Bantoues: Mélanges en hommage F.M. Rodegem », Ann. Mus. roy. Afr. centr., Tervuren, Sci. Hum., vol. 159, 1997, pp.139-151.
149. Amateurs de chiens à Dakar: plaidoyer pour un interprétariat anthropologique, LLN/Paris, Academia/L’Harmattan, 1998, 150p.
150. “Hommes et Femmes - l’Egalité ou la Légalité?”, in L’Egalité Homme - Femme: mythe ou réalité?, Vème Journée Scientifique, CEFA/Bruxelles, 1997, pp.39-69.
151. “Galilée, mort ou vivant? La fin de la science?”, La Revue Nouvelle, sept. 1997, pp.58-73.
152. “Six thèmes sur les systèmes”, in Populations et développements: une approche globale et systémique, LLN/Paris, Academia/L’Harmattan, 1998, pp.167-198.
153 “Réenchasser l’économique - ou le chasser tout court?”, La République Démocratique du Congo face aux défis du siècle: hommage à Michel Norro, A-R. Kioni (édit), LLN, Academia, 1998, pp.33-50.
154. “From singularity to solidarity: the fundamental relevance of Man/Animal interrelations to basic ethical norms”, in Basic Ethical Principals in Bioethics and Law, Copenhagen, Centre for Ethics and Law, Univ. of Copenhagen, 1998, pp.159-169.
156. “Droits de l’Homme: mais de quel homme s’agit-il?” Pax Christi, 40, 3, 1998, pp.19-20.
157. Urbanisation et développement: pour une planète viable et vivable, sous la direction de G. Berger, R. Salazar de Villegas, M. Singleton, G. Thill (préface d’A. Osmont), Namur, PUN, collection PRELUDE, n° 4, 1998.
158. “C’est violent!” Pax Christi, 40, 4, 1998, pp.15-17.
159. “De l’absolument relatif au relativement absolu”, MAUSS, 13, 1, 1999, pp.184-200.
160. « Les sens et les non-sens d’un nominalisme démographique » in Théories, paradigmes et courants explicatifs en démographie, Louvain-la-Neuve, Academia-Bruylant/L’Harmattan, 1999, pp.15-39.
161. « Sacrées variations ! », Lumen Vitae, 1999, 4, pp.377-391.
162. « De la mission à re-mission en passant par la démission : autobiographie d’un apôtre anthropologue » in Nouvelles voies de la mission : 1950-1980 (sous la dir. De M. Cheza et alii), Lyon, CREDIC, 1999, pp.345-360.
163. « Chiens de vie… et de mort en Afrique Noire » in Ces animaux que l’homme choisit d’inhumer (éd. L. Bodson), Colloques d’histoire des connaissances zoologiques, n° 11, Liège, Ulg, 2000, pp.153-168.
164. « Un observatoire observé », Recherches Sociologiques, 2000, 1, pp.5-15.
165. « Ho Chi Minhville : consumer city ? », La Revue Nouvelle, avril, 2000, pp.72-85.
166. « Sciences… et/ou ethnosciences ? », Alliage, n° 41-42, Hiver 99-Printemps 2000, pp.135-145.
167. « Un weekend in Kinshasa », La Revue Nouvelle, novembre, 2000, pp.99-109.
168. « La carte de l’identité », Questions régionales et citoyenneté européenne, Liège, Editions de l’Université de Liège, 2000, pp.101-122.
169. « De la déclaration définitive à la discussion décisive des Droits de l’Homme », Annales d’Etudes Européennes, 1, 2000, pp.47-67.
170. « From singularity to solidarity: the fundamental relevance of Man/Animal interrelations to basic ethical norms » in Basic Ethical Principles in European Bioethics and Biolaw, vol. II. Barcelona, Institut Borjà de Bioètica, 2000, pp. 341-354.
171.« Societies and their animals » (with M. Ansay) in Bioethics and Biolaw : vol. 1 Judgement of Life, Copenhagen, Centre for Ethics and Law in Nature and Society, 2000, pp.143-166.
173. « La Mondialisation e(s)t la Fin du Monde ? » in Les défis de la mondialisation : Babel ou Pentecôte ? (sous la dir. de J. Delcourt et Ph. De Woot), Louvain-la-Neuve, PUL, 2001, pp.702-722.
174. « On ne bouge plus ! Une méditation d’anthropologue sur la mobilité humaine », Spiritus, 1, 2001, pp.1-11.
175. « Expansionnisme ecclésiastique et expertise ethnologique : le Cardinal Lavigérie et les Pères Blancs en Tanzanie », Neue Zeitschrift für Missionswissenchaft, 1, 2001, pp.15-32.
176. « De l’épaississement empirique à l’interpellation interprétative en passant par l’ampliation analogique : une méthode pour l’anthropologie prospective », Recherches Sociologiques, 1, 2001, pp.15-40.
177. « Plaidoyer pour une Anthropologie Prospective » ibid. pp.1-6.
178.« Anthropologie et Insularité », Proceedings, vol 1, International Congress of Rhodes : Sustainable Development in the Islands and Higher Education, 1998, pp.129-139.
179. « Le patrimoine de l’humanité… trop humain ? », La Revue Nouvelle, Sept. 2001, pp.74-86.
180. « La culture en jeu », Pour une démocratie interculturelle (Les Semaines Sociales du M.O.C. (Mouvement Ouvrier Chrétien), Bruxelles, Evo Société, 2001, pp.119-132.
181. « When is a town not a town ? » in PRELUDE, n° spécial 41-43, 2001, « Symposium International : co-developpement urbain durable » Hochiminh-Ville, 09-12.03.1999, pp.413-422.
182. « Un anthropologue entre la Nature de la Culture et la Culture de la Nature » in Savoirs et jeux d’acteurs pour des développements durables, sous la dir. de F. Debuyst, P. Defourny et H. Gérard, Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, 2001, pp.81-111.
183. « L’Animal Autre » in Entre l’Homme et l’Animal : une nouvelle alliance ? (J. Duchêne, J-P. Beaufays et L. Ravez édits) Namur, Presses Universitaires de Namur, 2002, pp.159-208.
184. « Le monde d’après et après Verhofstadt », La Revue Nouvelle, 2, 2002, pp.92-95.
185. « De l’incompétence universelle, Politique, 23, février 2002, pp.33-38.
186.« Patrimoine (in)humain ? » in Patrimoine et co-développement durable en Méditerranée occidentale, textes réunis par Nozha Sekik, Barcelona, Institut Català de la Méditerranea, Institut National du Patrimoine, Tunis, PRELUDE, Namur, 2001, pp.121-133.
187. « Pour que tout ne tombe pas à l’eau ! » in L’eau, patrimoine mondial commun : co-expertise scientifique, participative et gouvernance (sous la direction de G. Thill et J-P. Ezin), Namur, Presses Universitaires de Namur (UNITWIN, UNESCO, PRELUDE), 2002.
188. « Histoire de vie et maladie chronique : du singulier de la divination au substantiel du diagnostic » in Actes des journées d’étude : Soins infirmiers et maladie chronique, Angers Novembre 2001, AFEDI, pp.19-23.
189. « Du culte des ancêtres à la rentabilité des seniors : une anthropologie réaliste des (r )apports du troisième âge » in Jeunesses, vieilles, démographies et sociétés, (sous la dir. de Fr. Gendreau, D. Tabutin et M. Poupard) LLN/Paris, Academia Bruylant/L’Harmattan, 2002, pp.61-81.
190.« Conversion to Islam in 19th Century Tanzania as seen by a Native Christian » in Yearbopk of the Sociology of Islam, 4, 2002, pp.147-166.
191. « Le dialogue des savoirs », Revue Nouvelle, n° 10, 115, 2002, pp.71-73.
192. « Le ‘Post-It’ ou l’Après de l’Après » in Défaire le développement, refaire le monde, Paris, Parangon, 2003, pp.141-172.
193. « Hatari Sana ! Les risques et périls d’un primitif », Alliage, n° 48-49, 2001, pp.11-25.
194. «L’universalité de l’université » in Repenser le développement et la coopération internationale , Paris, Karthala, 2003, pp.89-107.
196. « Devenir vieux -ailleurs et autrement » dans les Actes du colloque international « Vivre et ‘soigner’ la vieillesse dans le monde », Gênes, Mars, 2002 – texte revu et augmenté pour les Documents de travail du SPED n° 16, 2003, pp.1-57.
197. « Experts expertisez-vous ! », Recherches Sociologiques, XXXIII, 2, 2002, pp.31-57.
198. « L’au-delà, l’en deçà et l’à côté du religieux », MAUSS, 22, 2003, pp.181-196.
199. « De l’atopie de l’incompétence universelle à l’utopie d’une compétence universalisable » Revue de Droit de l’ULB, 30, 2, 2004) et Annales de Droit de Louvain, 4, 1-2, 2004, pp.281-304.
200. Introduction au numéro sur A. Caillé, Recherches Sociologiques, 3, 2003.
201..« Au-delà du don », Recherches Sociologiques, 3, 2003, pp.3-30.
202. « Indicible la ruse ? » Les raisons de la ruse, (dir. S. Latouche et M. Singleton), Paris, La Découverte, 2004, pp.119-151.
203. « La cultura (africana) dell’albero tra culto e coltivazione » dans les Actes du colloque international d’Imperia, Octobre 2003, sur « le culte de l’arbre dans le monde méditerranéen »).
204. « Le refus… de bonne ou de mauvaise grâce », in Résistances à l’évangélisation. (dir. J. Pirotte), Paris, Karthala, 2004, pp.71-100.
206. Histoires d’eaux africaines, Academia, LLN, 2010.
207. « Infanticide », Documents de travail, n° 20, Département. Démographie, UCL, 2004, pp.1-49.
208. « Le ‘World Social Forum’ de Mumbai : foire, foutoir, foutaise ? » La Revue Nouvelle, 2004 et Mauss, n° 24, 2004, pp. 428-441.
209. Critique de l’ethnocentrisme : du missionnaire anthropophage à l’anthropologue post-dévelopementiste, Paris, Parangon, 2004.
210. « Pratiques ancestrales et la démographie africaine de l’Afrique noire précoloniale », Anthropos, 1, 2005, pp.53-72.
211. « De la mission de la science à la science comme mission, parole d’un démissionnaire ! » in Figures de la science, Marseille, Parenthèse, 2005, pp.133-157.
212. « Nomad’s Land – où le flux reste flou » in Frontières. Imaginaires européens. (dir. P.A. Deproost & B.Coulie), Paris, L’Harmattan 2004, pp.75-115.
213. « L’ethnomédecine est-elle ethnocidaire ? » chp 2 in Panser le monde, penser les médecines (dir. L. Pordié), Paris, Karthala, 2005.
214. « Le mariage blanc en Afrique Noire » in Les victimes du mariage blanc, CEFA, Bruxelles, Actes de la Journée de réflexion, 15.12.1999, pp.26-38.
215. « Rira bien qui rira du Rien ! » Louvain, n° 137, avril 2003, pp.16-18.
216. « La fin du développement », Penser le développement, Dakar, 1998, Goethe-Institut, pp.115-131.
217. « De l’ethnopsychiatrie à des « ethnopsychiatres en passant par la Psychiatrie tout court » Colloque Renson, Tervuren 2000.
218. « L’anthropologue et son terrain », La recherche, passions, pratiques, parcours Catalogue de l’exposition, Forum des Halles, Louvain la Neuve 08-21.03.2001. pp.1-10.
219. « Quand évaluer c’est dévaluer ! » Espo-cible, 1,1, 1999, pp.12-14.
220. « La parole de l’Afrique profonde », Vivant Univers
221. « Du concile de Nicée à la conférence du Caire », La Revue Nouvelle, juin-juillet, 1995, pp.1-10.
222. « Le développement – c’est de la merde ! », Rencontres, 4e trimestre 1995, pp. 5-8.
223. « Le développement a assez duré ! » Hémisphères, n° 21, 2003, pp. 4-5.
224. « Pensées nomades, penser nomade » in Etudiants du 21e siècle. (Fr. Hiraux ed.), Louvain-la-Neuve Bruylant-Academia, 2005, pp.87-108.
225. « Un tour anthropologique », La Revue Nouvelle, 2006, 1-2, pp.33-41.
226. « Et si le développement était une culture ? » in Un partenariat Nord-Sud. Pour le partage des savoirs et des cultures. (Eds. G. Jucquois et Ch. Wouters), Cortil-Wodon, E.M.E., 2006, pp.47-64.
227. “L’ethnomédecine est-elle ethnocidaire?” in Panser le monde, penser les médecines. Traditions médicales et développement sanitaire. (Sous la dir. L. Pordié), Paris, Karthala, 2006, pp.53-68.
228. “Du ‘moi réfléchi’ de l’Occident au ‘moi altéré’ de l’Afrique” in Croisement des savoirs villageois et universitaires. Enjeux pour le développement. (Sous la dir. De I. Amoukou et J.M.Wautelet), Louvain-la-Neuve, Presses Universitaires de Louvain, 2007, pp.255-290.
229. « Dalla Psichiatria (nostra) attraverso l’etno-psichiatria (loro) alle etno-psichiatrie (per tutti)… per fiire al di là di ogni psichiatria!”, I Fogli di ORISS, n° 27/28, dicembre 2007, pp.93-124.
233. “La carte d’identité senior – à renouveler?”, in Solidarité Intergénérationnelle : actas do congresso solidariedade intergeneracional, Universidade Aberta, CEMRI, 2008, pp.295-314.
233. « Le pillage identitaire de l’Afrique ancestrale » in Itinéraires et trajectoires : du discours littéraire à l’anthropologie. Mélanges offerts à Clémentine Faïk-Nzuji Madiya, Paris, L’Harmattan, 2007, pp.263-283.
234. « Lo spazio d’espressione inedito » in Rêveries. Dall’imaginazione creativa all’efficacia terapeutica, Internos, Chiaveri, 2008, pp.31-32.
235. « Le coût caché de la décroissance », Entropia, 1, 2006, pp.42-54.
236. « Croyance et décroissance » , Entropia, 3, 2007, pp.37-44.
237. “Le non-lieu de l’utopie”, Entropia, 4, 2008, pp.32-45.
238. « De l’amoralité de la (dé)croissance à l’éthique du (dé)croissant », Entropia, 2009, pp.97-108.
239. « De l’anthropologie appliquée à l’anthropologue impliqué » in Recherches sociologiques et anthropologiques, XXXIX, 2, 2008, pp.43-61.
240. « L’aspirine est-elle un médicament universel ? » , L’Ecologiste, 28, vol.9, 2009, pp.26-28.
241. « Homo hierarchicus versus Mulier aequalis : (Un)acceptable Asymmetry ? in Fearful Symmetries : Essays and Testimonies around Excision and Circumcision, ed Chantal Zabus, Matatu 37, Amsterdam & New York, Rodopi, 2008, pp.53-75.
242. “Généreux mais pas gratuit” in Vivre la gratuité. Une issue au capitalisme vert, sous dir. P. Ariès, Villeurbanne, Golias, 2009, pp.75-93.
243. « St Georges et le Dragon. Quelle altérité pour quel avenir disciplinaire ? » in Réinventer l’anthropologie. Les sciences de la culture à l’épreuve de la globalisation, Montréal, Liber, 2009, pp.23-44.
244. « Le Mal africain – pas si mal que ça ! », Recherches Sociologiques et Anthropologiques, 2009,1, pp.149-161.
245. « Le mariage des prêtres et l’occidentalisation du monde », Golias, 127-128, 2009, pp.90-99.
246. « En marge monumentale » in A la périphérie du centre. Les limites de l’hégémonie en anthropologie, sous la dir. de M. Daveluy et L-J Dorais, Montréal, Liber, 2009, pp. 11-24.
247. « Speaking to the Ancestors. Religion as Interlocutory Interaction », Anthropos, 104, 2009, pp.311-332.
248. “Un anthropologue en ville”, Entropia, 8, 2010, pp.40-50. (Repris dans Recherches sociologiques et anthropologiques 2010, 1, pp.157-163.)
249. « Oltre il realismo dell’Occidente », Prometeo, 29, 114, pp. 6-15.
250. “Traces of the Invisibile in Africa” in Sacre impronte e “oggetti non fatti da mano d’uomo” nelle religioni, Atti del Convengo Internazionale, Torino, 18-20 maggio 2010, a cura di Adele Monaci Castagno, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 2011, pp. 9-39.
251. “Communication between Prehistoric and Primitive Man” in Art and Communication in Pre-Literate Societies, XXIV Va l Camonica Symposium, 118 July 2011, Capo di Ponte, Edizioni del Centro, 2011, pp.410-416.
252. “Pour une anthropologie de la libération”, Recherches Sociologiques et Anthropologiques, 42, 1, 2011, pp.45-61.
253. « Sacré sacré ! », Entropia, 11, 2011, pp.57-68.
254. « Le non lieu de la neutralité laïque », Anthropologie et sociétés, 35, 3, 2011, pp.189-208.
255. « Parcours ethniques, implications éthiques », in Investigations d’anthropologie prospective. 1 : Implications et explorations éthiques en anthropologie, Louvain la Neuve, Academia, l’Harmattan, 2011, pp.15-44.
256. « L’avant, l‘à-côté et l’après de la décroissance » in Décroissance ou récession. Pour une décroissance de gauche, Lyon, Parangon, 2011, pp.113-120.
257. « Pour en finir avec la domination – l’amor ? » Recherches Sociologiques, 2, 30, 1999, pp.202-207.
258 ; « Le développement c’est de la m… » in Une anthropologie entre pouvoirs et histoire. Conversations autour de l’œuvre de J-P. Chauveau, (sous la dir. Eyolf Jul-Larsen et alii), Paris, Karthala, 2012, pp.189-204.
259. « Ma foi… d’anthropologue ! » in Du missionnaire à l’anthropologue. Enquête sur une longue tradition en compagnie de Michael Singleton. Edits Fr . Laugrand et O. Servais, Paris, Karthala, 2012,pp.175-240.
260. « Ma foi d’anthropologue », Entropia, 13, 2012, pp.165-183.
261. L’uomo che (non) verrà, Udine, Editrice Universitaria Udinese, 2012.
262. “Hors culture, rien ! Pas même le développement » et « Réponses » in Le médecin qui soignait les postes de radio. Essais sur l’ethnocentrisme critique de Michael Singleton, sous la dir. Marcel Rémon, Namur, PUN, 2013, pp.24-49, 145-173.
263 : « Tous (dé)missionnaires », Journal des Anthropologues, 134-135, 2013, pp.317-330.
264. « Pour un dialectique secte versus église » in Dynamiques contemporaines des Pentecôtismes, J. Hermesse, C. Plaideau, O. Servais (dir.), LLN, Paris, Academia, l’Harmattan, 2014, pp.211-227.
265. « Fuori… niente ! » in Mondi multipli. Vol. 2 Lo splendore dei mondi, a cura di Stefania Consigliere, Napoli, KaIak, 2014, pp.207-230.
266. Confessions d’un anthropologue, Paris, L’Harmattan, 2016, pp.306.
267. « De la toxicité sacerdotale. Ubi nascituer sacerdos ibi moritur religio », Hors les Murs, 140, juin 2015, pp.55-59.
268. « From Worshipping Ancestors to Respecting Senior Citizens », Civlisations, 63, 1&2, 2015, pp.237-254.
269. “Ailleurs et autrement”, Santé conjuguée, 72, 2015, pp.22-27.
270. « L’Homme nouveau est arrivé ! », Humanités réticulaires, (J. Mazzocchetti et alii edits), Louvain la Neuve, Academia, 2016, pp.267-307.
271. « Va per il mortaio e il pestello – ma a che prezzo ? » in Mortai e Pestelli, 1° Meeting Internazionale Esperienziale di Genova, (14.12.2016), Associazione Culturale dei Palatifini, Genova, 2016 pp.51-60.
272. “Ba – the bombardier marabout” (sous presse Anthropos)
273. “St Georges and the Dragon – the Self and the Other » (sous presse – Université de Louvain)
Anne-Marie VUILLEMENOT
A Paraitre:
Vuillemenot Anne-Marie, L’intelligence des invisibles. Une ethnographie de la belle parole. Kazakhstan, Ladakh (à paraître Anthropologie Prospective, Académia-L’Harmattan, 2018)
Déjà Parus:
L'itinéraire de l'anthropologue, son histoire, sa sensibilité affectent sa recherche et ses écrits, et demeurent partie prenante de la relation ethnographique. Dans le même mouvement, l'intimité partagée par et avec les interlocuteurs de terrain devient la pierre angulaire de ce qui s'élabore progressivement entre empirisme, théorie et méthodologie. Telle est la posture assumée par les auteurs de ce livre qui montrent que l'intimité ne peut être pensée en dehors de la réflexivité. À partir de cas singuliers et d'exemples issus de divers terrains, chacun dévoile ici des aspects de l'expérience – et de lui-même – souvent tus en milieu académique.
Présentation des auteurs :
Elisabeth Defreyne Ghazaleh Haghdad Mofrad, Silvia Mesturini et Anne-Marie Vuillemenot sont anthropologues et membres du Laboratoire d'anthropologie prospective (LAAP) de l'Université catholique de Louvain. Leurs itinéraires de chercheures se croisent et se répondent à parti d'ethnographies respectivement ancrées dans l'archipel capverdien, en Iran, en Amérique du Sud et en Asie centrale.
ISBN:978-2-8061-0234-2 Juillet 2015 188 pages
Vuillemenot Anne-Marie (dir.), Présences du corps et kinésie, Parcours Anthropologiques, n°9, 2014.
Dans ce premier numéro d’Investigations d’anthropologie prospective, nous avons choisi de (re)positionner les perspectives de recherches de notre laboratoire d’anthropologie à l’UCL. L’implication et la préoccupation éthique se trouvent au cœur de nos pratiques de terrain d’anthropologues prospectifs. Et, comme l’observe Nathalie Frogneux dans l’épilogue, aux entours de ces deux concepts, se noue la notion de loyauté.
Les neuf articles rassemblés ici traitent de ces trois thèmes, chacun à partir d’une position méthodologique et épistémologique pleinement assumée par les auteurs. Les chercheurs du laboratoire d’anthropologie prospective (LAAP) se rassemblent d’abord autour d’une passion, celle de l’anthropologie, plus encore, d’une anthropologie réflexive, qui s’affirme dans ses forces et ses faiblesses, à partir d’une même préoccupation: la complexité humaine.
Mais, ne nous y trompons pas, ce recueil n’a nullement l’intention de redéfinir, une fois de plus, les enjeux globaux de la discipline. Il s’appuie sur des expériences longues de terrain et d’échanges au sein du séminaire du LAAP, pour faire entendre la voix de chercheurs engagés dans leur démarche intellectuelle et dans la pratique de leur métier.
Présentation des auteurs :
Julie Hermesse est chercheuse au FNRS. Membre du LAAP, ses recherches en Amérique centrale traitent d’une anthropologie des catastrophes.
Michael Singleton, théologien, philosophe et anthropologue, est le fondateur du LAAP et professeur émérite de l’Université catholique de Louvain. Ses nombreuses recherches concernent majoritairement l’Afrique, l’environnement et « l’immondialisation ».
Anne-Marie Vuillemenot, anthropologue, kinésithérapeute et ostéopathe, est membre du LAAP et professeur à l’UCL. Elle travaille sur les sociétés postsoviétiques d’Asie centrale.
ISBN: 978-2-8061-0021-4
Otynchy, berger kazakh, se souvient de la première rencontre avec l’auteur après l’indépendance de son pays: « Tu es venue en premier, et après toi le capitalisme ; la troisième fois que tu es venue, tous les moutons avaient été mangés ». Entre monographie et témoignage, cet ouvrage livre au lecteur l’écho des dernières transhumances dans le sud-est du Kazakhstan.
La vie dans la yourte, hutte mobile de feutre et de bois, s’articule autour de deux axes horizontaux, aîné/cadet, masculin/féminin, et d’un axe vertical, celui de l’arbre des mondes où les deux ouvertures de l’habitation, le chanyrak au sommet du toit et la porte, sont considérées comme des voies d’accès aux « au-delàs » du monde des humains. C’est cette organisation spatiale qui fonde la société traditionnelle kazakhe et qui permet à chacun d’y trouver sa place. En donnant la mesure du monde, la yourte est un opérateur de sens. Dans les steppes et les montagnes environnantes, la vie quotidienne est rude, parfois dangereuse ; elle perpétue le respect des équilibres entre les mondes, entre les personnes, et favorise la circulation de la belle parole, celle-là même qui intervient dans les échanges avec les Dieux, les habitants des autres mondes et les djinns.
Génération-charnière puisqu’elle a connu la période soviétique, la chute du Mur et la nouvelle République, ces fils et filles des steppes et des montagnes ont dû accepter de quitter la yourte pour assurer un avenir à leurs enfants. A partir d’une ethnographie de la vie dans la yourte, l’auteur présente un monde nomade et interroge, pour finir, les transformations du modèle social kazakh coutumier désormais entré « en modernité ».
Présentation de l'auteur:
Anne-Marie Vuillemenot est professeur à l’Université catholique de Louvain, membre du Laboratoire d’Anthropologie prospective (LAAP) et membre du Centre interdisciplinaire d'études de l'Islam dans le monde contemporain (CISMOC) de l’UCL. Elle est également kinésithérapeute et ostéopathe. Ses recherches en anthropologie portent sur les sociétés postsoviétiques d’Asie centrale, en particulier sur la vie quotidienne des nomades kazakhs, les pratiques et les croyances liées au chamanisme sibérien et au soufisme perse.
ISBN: 978-2-87209-926-9 2009 286 pages
Ce deuxième numéro des Cahiers de l’Institut supérieur d’architecture de la Communauté française – La Cambre aborde le thème du rapport entre l’architecture, et plus spécifiquement son enseignement, et l’anthropologie. Il témoigne d’un sujet de recherche présent depuis plusieurs années à l’institut, et ce notamment grâce à l’apport qu’y constitue la présence de nombreux étudiants étrangers. Ce volume s’articule autour des réflexions que six de ces étudiants ont développées dans leurs travaux de fin d’études, et qui traitent principalement des problématiques spatiales et architecturales propres à la réalité nord-africaine. Une série d’articles relevant de différentes disciplines, de l’anthropologie à la philosophie, encadrent les textes des étudiants, constituant autant de regards croisés qui interrogent l’architecture comme pratique engagée dans la société et comme savoir transmissible. Ces contributions montrent combien l’approche anthropologique éclaire les problématiques urbaines contemporaines, quel que soit leur contexte culturel ou géographique. L’ouvrage se conclut par un petit manifeste anthropologique d’architecture, qui plaide pour la nécessité d’une prise en compte, par les disciplines de l’espace, de cet « autre regard » que leur offre l’anthropologie.
(Anne-Marie Vuillemont, Chouhou, S., Barbero,M., Bouhasson,T.)
ISBN: 2-87317-235-5