Les travaux du pôle de recherche en linguistique sont répartis sur 4 axes :
Axe 1 : linguistique contrastive
La linguistique contrastive s'appuie sur la comparaison rigoureuse et systématique des caractéristiques linguistiques de deux ou plusieurs langues dans une visée à la fois théorique (pour une meilleure appréhension des différences et ressemblances entre les langues étudiées) et pratique (implications dans les domaines de l'apprentissage des langues, de la traduction, de la lexicographie bilingue, etc.).
Ces études sont basées sur de larges corpus bilingues ou multilingues qui représentent une grande variété de textes : journaux, textes scientifiques, romans, débats parlementaires, etc.
Axe 2 : étude de la variation linguistique
Les travaux qui portent sur la variation linguistique étudient les différents facteurs qui déterminent la façon dont les locuteurs utilisent le langage. Ces facteurs peuvent être liés aux caractéristiques du locuteur, aux buts poursuivis par celui-ci, au contexte de communication, etc.
Ces phénomènes de variation sont étudiés aux niveaux les plus élémentaires de l’organisation linguistique (phonologie, morphologie), comme aux niveaux les plus complexes (prosodie, discours). Les phénomènes de variation étant particulièrement nombreux à l’oral et dans les contextes informels, l’étude de la variation linguistique se base le plus souvent sur l’enregistrement d’interactions verbales spontanées et sur l’analyse de corpus de transcriptions de ces interactions verbales.
Les linguistes de l’ILC ont mis au point un important corpus d’interactions orales en français et ont développé une expertise dans la constitution, le traitement et la gestion des corpus oraux. Ces recherches empiriques sur les usages effectifs de la langue dans leur hétérogénéité contribuent à l’élaboration de modèles théoriques sur la variation et le changement linguistiques et conduisent à interroger la relation entre la norme linguistique et l’usage observé, ouvrant à des questions sociétales importantes tant en matière de politique linguistique que de connaissances à mettre en œuvre pour une communication verbale réussie.
Ces phénomènes de variation sont étudiés aux niveaux les plus élémentaires de l’organisation linguistique (phonologie, morphologie), comme aux niveaux les plus complexes (prosodie, discours). Les phénomènes de variation étant particulièrement nombreux à l’oral et dans les contextes informels, l’étude de la variation linguistique se base le plus souvent sur l’enregistrement d’interactions verbales spontanées et sur l’analyse de corpus de transcriptions de ces interactions verbales.
Les linguistes de l’ILC ont mis au point un important corpus d’interactions orales en français et ont développé une expertise dans la constitution, le traitement et la gestion des corpus oraux. Ces recherches empiriques sur les usages effectifs de la langue dans leur hétérogénéité contribuent à l’élaboration de modèles théoriques sur la variation et le changement linguistiques et conduisent à interroger la relation entre la norme linguistique et l’usage observé, ouvrant à des questions sociétales importantes tant en matière de politique linguistique que de connaissances à mettre en œuvre pour une communication verbale réussie.
Axe 3 : linguistique appliquée à l'enseignement des langues
La linguistique appliquée à l’acquisition et l’enseignement des langues fait le lien entre l’analyse théorique du processus d’acquisition des langues étrangères et secondes et les pratiques et outils pédagogiques qui permettent d’optimiser ce processus.
Les études portent sur les facteurs qui influencent le processus d’apprentissage : facteurs liés à l’apprenant, d’une part, tels que l’âge ou la langue maternelle, et d’autre part, facteurs liés à la situation, tels que la tâche ou le contexte d’apprentissage (milieu naturel, milieu scolaire, immersion).
Pour l’analyse, on privilégie les données authentiques (orales ou écrites) produites par les apprenants, appelés corpus d’apprenants. La comparaison de ces données avec des données de locuteurs natifs permet de repérer les aspects d'acquisition des langues qui posent problème aux apprenants et de leur proposer une série d'outils pédagogiques les plus adaptés possibles à leurs besoins.
Ces applications sont intégrées, entre autres, dans des outils de référence (dictionnaires d'apprenants, grammaires, bases de données terminologiques, etc.), des outils d'ALAO (apprentissage des langues assisté par ordinateur) et des interfaces de consultation de corpus pour l'aide à la rédaction en langue étrangère.
Les études portent sur les facteurs qui influencent le processus d’apprentissage : facteurs liés à l’apprenant, d’une part, tels que l’âge ou la langue maternelle, et d’autre part, facteurs liés à la situation, tels que la tâche ou le contexte d’apprentissage (milieu naturel, milieu scolaire, immersion).
Pour l’analyse, on privilégie les données authentiques (orales ou écrites) produites par les apprenants, appelés corpus d’apprenants. La comparaison de ces données avec des données de locuteurs natifs permet de repérer les aspects d'acquisition des langues qui posent problème aux apprenants et de leur proposer une série d'outils pédagogiques les plus adaptés possibles à leurs besoins.
Ces applications sont intégrées, entre autres, dans des outils de référence (dictionnaires d'apprenants, grammaires, bases de données terminologiques, etc.), des outils d'ALAO (apprentissage des langues assisté par ordinateur) et des interfaces de consultation de corpus pour l'aide à la rédaction en langue étrangère.
Axe 4 : traitement automatique du langage
Le traitement automatique du langage a pour objectif de développer des logiciels capables de générer ou d'analyser des productions en langage naturel (pour faire de la génération de texte, de la synthèse vocale, de l'extraction d'information, de la traduction automatique, de la correction orthographique, etc.). Ces applications reposent généralement sur des descriptions linguistiques formalisées et des modèles de langage appris sur corpus.
Les recherches de l'UCL dans ce domaine portent essentiellement sur l'extraction et la recherche d'information, deux thématiques qui ont conduit à la naissance en 2012 d'une Spin-Off : Knowbel Early Tracks.
D'autres champs de recherche sont également explorés, tels que l'évaluation de la difficulté des textes en vue de leur simplification automatique, la détection d'opinion, ou encore les variations de style pour la synthèse vocale.
Les recherches de l'UCL dans ce domaine portent essentiellement sur l'extraction et la recherche d'information, deux thématiques qui ont conduit à la naissance en 2012 d'une Spin-Off : Knowbel Early Tracks.
D'autres champs de recherche sont également explorés, tels que l'évaluation de la difficulté des textes en vue de leur simplification automatique, la détection d'opinion, ou encore les variations de style pour la synthèse vocale.