Il n’est plus à démontrer que les métiers dans l’informatique sont nombreux et variés.
D’après une étude réalisée entre 2010 et 2016, 73% des diplômés avaient signé un contrat avant même d'avoir obtenu leur diplôme et 92 % décrochaient un job dans les 3 mois.
Qu’ils aient intégré les géants du web (Apple, Microsoft, Google, …) ou mis leurs compétences au service des PME ou d'administrations, tous ont un métier en relation avec leur domaine.
Certains décideront de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Ci-dessous une liste (non exhaustive) de start-ups fondées par nos étudiants.
Cowboy
Une nouvelle aventure pour Tanguy Goretti (promotion SINF 2011), après avoir cofonder Djump, collaborer à Take Eat Easy et ensuite à Menu Next Door, Tanguy a rejoint Adrien Roose, et Karim Slaoui, pour se lancer en janvier 2017 dans l’aventure Cowboy.
L’objectif de cette nouvelle strat-up bruxelloise est d’offrir au plus grand nombre un vélo électrique intelligent, connecté et accessible financièrement.
Déjà primé à l’Eurobike 2017, Cowboy ouvre la porte sur une nouvelle approche de la mobilité.
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Downtown
Xavier de Ryckel titulaire d'un Master en sciences informatiques de l'UCL en 2013 et fort d'une formation en gestion, se lance dans l'aventure américaine. Il fonde Downtown, solution innovante de commande et de paiement par smartphone pour l'horeca. Après avoir gagné quelques prix et une première expérience professionnelle avec SnappView, ce jeune entrepreneur décide de tenter sa chance aux Etats-Unis. En intégrant Black Box, facilitateur entrepreneurial, Xavier de Ryckel se crée un réseau et va rencontrer Phil Buckendorf et Max Noelle, deux jeunes entrepreneurs allemands, avec qui il va cofonder Downtown. La technologie de l'IBeacon associé à cette application permet aux clients de passer commande et de régler l'addition grâce à son iPhone. Fini le temps d'attente aux caisses. Downtown déjà présente dans 4 cafés de Palo Alto, est en phase de lancement dans la section "engineering" de la prestigieuse université de Stanford. Des cafés à San Francisco devraient suivre. La start-up a levé 540.000 dollars et se donne maximum 2 ans pour être rentable.
Be IP
Damien Sandras, décroche en 2004 son diplôme d'ingénieur en sciences informatiques. Cet aphisionada de l'Open-source n'est pas à son coup d'essai en lançant en 2008 la société Be IP, spécialisée dans la téléphonie IP à la carte pour les entreprises.
Be IP est spécialisée dans l’apport de solutions de téléphonie IP basées sur des standards et des technologies ouvertes.
La société a été fondée par des pionniers de la voix sur IP et fait partie intégrante du réseau Européen TELKEA group dont les membres clefs sont Téléphonie Luxembourg, Quantum ICT, Riviera Telecom and Netline.
Avec des clients majeurs à la fois dans les secteurs public et privé, Be IP est positionné en tant qu’acteur majeur dans la conception et le déploiement de solutions de téléphonie IP et de communications unifiées intuitives.
Pour plus d'information : http://www.beip.be/
Click your car
Click your car est une start-up lancée en 2011 par trois anciens de l’UCL dont Jean-Baptiste Escoyez, licencié en sciences informatique, promotion 2007. Cette plate-forme propose de trouver à votre place les meilleures conditions et prix d'acquisition d'un véhicule.
L'idée part du constat que le marché automobile, avec l'abondance des offres constructeurs et concessionnaires, est nébuleux. Click your car éclaircit le marché en proposant aux clients une série de marques pour des prix alignés sur le tarif importateur.
Le principe est simple, le client choisit sa marque, son modèle, la cylindrée, etc., et mandate la société pour l’acquisition. Cette société endosse le rôle d'intermédiaire auprès des concessionnaires et négocie les meilleures remises.
Cette plate-forme permet de commander sa voiture neuve directement par Internet, sans passer par la case "visites des concessionnaires".uniquement pour prendre possession du véhicule. Par ailleurs, cette société bruxelloise garantit la prise en compte des diverses aides publiques.
Selon Derek d’Ursel, les services offerts par Click Your Car sont uniques en Belgique. "Actuellement, le marché Internet est quasiment saturé pour la vente de voitures d’occasion, mais en Belgique rien de similaire n’existait pour les neuves ! En fait, les constructeurs ne veulent pas vendre sur Internet pour éviter la concurrence avec le réseau "physique" de distribution. On sait qu’on ne va pas plaire à tout le monde, mais les lois nous protègent. Ceci dit, les concessionnaires ont un intérêt à travailler avec nous, car on leur apporte sur un plateau des clients supplémentaires : ils doivent juste encoder la commande "
Pour le futur, Click your Car souhaiterait élargir son offre en proposant une solution intégrée reprenant les assurances, les prêts à tempérament, le leasing ou encore les entretiens, avec la même philosophie. Pour plus d'information www.clickyourcar.be
Djengo
Dans la foulée de l'obtention de leur master en sciences informatiques, Tanguy Goretti et David Jeusette avec l'aide de deux ingénieurs en gestion, se lancent dans l'aventure DJENGO. Cette start-up fondée en 2011 offre aux entreprises une plateforme conviviale mettant en relation les offres et demandes de covoiturage.
Le principe est connu de tous, mais il manquait un outil de liaison entre les acteurs. Afin de favoriser le développement du covoiturage au sein des entreprises, ces 4 jeunes fraîchement diplômés relèvent le défi et crée DJENGO.
Ce service basé sur le corporatif est simple, les utilisateurs indiquent s’ils sont chauffeurs ou passagers, entrent une destination dans l’application qui leur propose une liste de conducteurs ou de voyageurs disponibles à la recherche d’un moyen de transport. Ensuite un accord peut être trouvé entre les acteurs et une contribution aux frais de voyage peut même être prise en compte.
Certaines entreprises, soucieuses d'améliorer le quotidien de leurs employés ont été séduites par ce service qui en plus d'être abordable et fiable, minimise l'impact environnemental. De grandes enseignes comme IBA, Pfizer, Bpost, Accenture, GSK et Delhaize proposent déjà ce service.
Au regard du succès rencontré, tant aux niveaux des utilisateurs que des entreprises, cette application pourrait s'exporter en Suède et aux Etats-Unis.
A l'heure des réseaux sociaux, DJENGO, n'est pas en reste et a intégré les réseaux sociaux Twitter et Facebook.
Pour plus d'information http://www.djengo.be/fr
DNAlytics
C'est en octobre 2010 que Thibault Helleputte, jeune doctorant en Sciences Informatique, se lance dans l'aventure en créant DNAlytics. L'idée de lancer une spin-off s'est précisée lors de son doctorat. Sa participation remarquée à plusieurs colloques, mais aussi les récompenses emmagasinées confirmeront la voie de DNAlytics.
DNAlytics défend que, dans un avenir proche, la médecine deviendra personnalisée et prédictive. Dans ce cadre, cette spin-off propose aux entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques des compétences analytiques. Le but de la démarche d'analyse est dans un premier temps d'aider à choisir le meilleur traitement mais aussi permettre à l'industrie pharmaceutique de produire des médicaments plus sûrs et plus efficaces.
Au travers de son expertise en Data Mining, Machine Learning, Statistics, Calcul intensif et Technologies du Web, DNAlytics vise à être le partenaire européen de référence dans le domaine de la médecine personnalisée.
DNAlytics a déjà fait ses preuves tant avec des partenaires académiques qu'industriels.
Pour plus d'information www.dnalytics.com
A l'origine de cette initiative 2.0, Antoine Perdaens Ingénieur civil en informatique promotion 2007. Knowledge Plaza (KP) a été développée initialement comme outil de gestion de l'information pour les ingénieurs de la connaissance et était souvent utilisée pour des projets de recherche collaboratifs, d'intelligence de marché, de courtage d'information, etc.
L'évolution de cette plateforme, la conduite à être utilisée comme un outil de gestion des connaissances. Elle fournit un équilibre entre un social bookmarking, une gestion documentaire, des wikis et un réseau social d'entreprise interne. Aujourd'hui KP offre une solution améliorée de partage, traitement et diffusion personnalisée d’information
En 2013, Whatever, la société éditrice de Knowledge Plaza, acquiert l'éditeur suisse Hyperweek portant son porte-feuille commercial à plus de 100 clients dont EDF, Lafarge, L'Oreal, Nestlé ou Roland Berger et travaille avec des partenaires en Italie, Espagne, Pays-Bas et Royaume-Uni. Whatever emploi une dizaine d’ingénieurs et d'experts en recherche d’informations, veille et gestion des connaissances.
Son siège est basé à Louvain-la-Neuve (Belgique) et a ouvert en juin 2010 un bureau à Paris.
Selon le référentiel 2014 de Lecko, qui effectue chaque année une analyse de plus de 30 outils comprenant les suites Microsoft, Google et Salesforce, KP est officiellement leader dans le Knowledge Management !
Pour plus d'information : http://www.knowledgeplaza.net/
listminut'
Au terme de leur mémoire CPME, 4 jeunes terminant leurs étudiants à l'UCL dont Sébastien Scoumanne (SINF2012) lancent ListMinut' : une plateforme web de mise en relation de particuliers. Elle met en contact des personnes habitant à proximité les unes des autres pour qu'elles puissent s'entraider.
La plateforme ListMinut' a été lancée par quatre jeunes entrepreneurs, dont Sébastien Scoumanne (SINF2012), tout juste sortis de l'université qui voulaient se lancer dans l'aventure entrepreneuriale.
ListMinut' propose de mettre en contact des Demandeurs de coups de main avec des Prestataires. Beaucoup de gens sont fatigués en rentrant du boulot et n'ont pas le temps, l'envie ou les compétences pour s'attaquer à leurs corvées quotidiennes. ListMinut leur propose de rece-voir un coup de main. Concrètement, un Demandeur décrit le service pour lequel il souhaite de l'aide et détermine le prix qu'il est prêt à payer. À partir de là, il sélectionne un Prestataire de services répondant aux critères de compétences et de proximité qui a postulé pour réali-ser ce service, ou il attend que d’autres Prestataires se manifestent. La palette des catégo-ries de services pouvant être demandés est infinie, allant d'un classique baby-sitting au mon-tage d'un meuble
Neocto
En 2012, Frederic Geurts (INFO1992, PhD1996) fonde Neocto. Cette Société entend révolutionner le monde de la publicité en proposant une offre de digital media (audio et affichage numérique) dans les commerces de proximité belges.
En proposant de personnaliser l'environnement visuel, auditif et olfactif de ses clients, Noecto propose de renforcer l'identité des commerces. Avec un peu plus de 140 clients partout en Belgique, cette société propose divers packages en associant écrans publicitaires, fonds sonores, réseaux sociaux, ...
Dernièrement, Noecto s'est associée à Phillips afin de proposer une nouvelle gamme de borne publicitaire.
Pour plus d'information http://www.neocto.com
Storify
Xavier Damman, licencié en Sciences informatiques en 2007, s'est exilé à San Francisco. Ce passionné d’informatique a co-fondé Storify. Cette plateforme permet d'écrie du contenu en insérant des tweets, statuts Facebook, et autres vidéos directement dans un article. Une fois terminé, il peut être partagé directement avec des amis ou publié sur un blog ou un site Internet.
Le concept de Storify, lui, prend vie en 2009. A l’origine, il s’appelait Publitweet et servait à simplifier et à publier le contenu venant de Twitter. Le système était d’ailleurs utilisé par Belgacom Skynet et Le Soir lors des dernières élections. Mais Xavier Damman veut exploiter son projet au maximum et décide de s'exporter à San Fransisco.
En Californie, les choses vont vite se décanter. "Après six mois, j’avais le San Francisco Chronicle comme utilisateur et un premier investisseur américain", se rappelle Xavier Damman.
Deux mois plus tard, il rencontre Burt Herman, un journaliste-entrepreneur touche-à-tout. Son expérience et sa motivation séduisent le jeune belge qui l’invite à rejoindre le projet. Très vite, la version finale de Storify prend forme. "En mai 2010, nous avons amélioré le concept pour ne pas se limiter à Twitter mais aussi permettre de publier du contenu de Facebook et d’autres réseaux sociaux sous forme de «story», d’où le changement de nom vers Storify", détaille Xavier Damman.
En septembre 2011, le premier prototype en version beta est présenté à la conférence Techcrunch à San Francisco. Le 25 avril, la plateforme est ouverte au grand public. "Depuis, 18 des 20 plus grands sites d’information américains utilisent Storify, se félicite Xavier Damman. Même la Maison blanchie a commencé à nous utiliser la semaine passée". Al Jazeera, la chaîne d’information qatarie, a développé un show télévisé basé sur Storify appelé « The Stream ».
Le site a déjà remporté plusieurs prix, dont le grand prix de l’innovation pour le journalisme. Pour le jeune entrepreneur, "c’est avant tout grâce à nos utilisateurs qui utilisent la plateforme pour raconter des histoires qui ont un impact et contribuent à changer le monde. D’Al Jazeera qui publie ce que les jeunes Egyptiens partagent depuis les rues du Caire à ce jeune étudiant en journalisme à Londres qui depuis un coffee shop racontait les événements d’Oslo".
Plus d'info storify.com
THMTAG
Jean-François Declercq et François Vermaut (promotion INFO 1997), ont lancé THMTAG en 2013. THMTAG est un service Internet qui aide les consommateurs et les entreprises à établir des relations "win-win" via les médias sociaux.
Aujourd'hui, les réseaux sociaux font partie intégrante de la communication. La visibilité au travers des ce média demande souvent beaucoup de temps et d'energie. C'est ici qu'entre en jeu THMTAG, qui se propose d'établir votre profile "réseaux sociaux". Une liste de thèmes bien identifiée agira comme un filtre et permettra à l'entreprise ou au consommateur d'offrir une présence optimum sur les réseaux sociaux.
Pour plus d'information http://themestags.com/
La société a été créée en 2007 par Olivier Libon, ingénieur civil en informatique promotion 1996 et compte également comme membres fondateurs Yüksel Balci, Hugues Dorchy. Leur cheval de bataille : l'identité électronique.
Riche de leurs expériences en tant que chargés du projet de la carte d'identité électronique belge, les 3 comparses sont dépositaires d'Elegio®. Services d'authentification eID déjà utilisés par des applications gouvernementales en ligne comme : Tax-On-Web, Police-On-Web, etc. Cette solution de vote dématérialisée trouve également son application pour l'organisation d'élections, de consultations, de sondages, ...
eID Company dispense son expertise au niveau international et détient de sérieuses références, tant dans le domaine public que privé.
Pour plus d'information http://www.eidcompany.be et http://www.elegio.be
En september 2012, Martin Meys (SINF2013) fonde Famest avec 2 co-fondateurs aussi issus de l'UCL. Famest est une application web et mobile qui permet aux passionnés de mode de partager leurs goûts vestimentaires avec les internautes en taguant les vêtements visibles sur leurs photos, et cela en échange de bons de réduction offerts par les marques.
Famest S.A. est une société belge qui veut révolutionner le shopping social en rémunérant les fans de mode pour leur influence. Les trois fondateurs, dont Martin Meys (SINF2013), âgés de 22 à 24 ans, se sont rencontrés sur les bancs de l'Université Catholique de Louvain, près de Bruxelles en Belgique. En septembre 2012, Famest a intégré l'accélérateur NEST'up afin de lancer sa version Beta. Près d'un an plus tard, Famest lançait sa première version web et iPhone.
http://www.famest.com/fr