Activités 2011

 

 

 

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GRIASS est le Groupe de recherches interdisciplinaires sur l’Afrique au Sud du Sahara. Il est attachéau Centre d’Etudes du développement (DVLP - IACCHOS) de l’Université Catholique de Louvain. Le groupe veut promouvoir les échanges académiques et scientifiques interdisciplinaires au sein et dehors de l’UCL sur les dynamiques de développement en Afrique subsaharienne.

 
 
 

 

Conférences et débats sur l’Afrique subsaharienne en 2011

Jeudi 10 Mars, 14h – 16h

Le secteur minier en RDC

Opportunités, défis et espoirs dans le secteur minier artisanal à Kamituga (RDC) (Sara Geenen, Université d’Anvers)

La Chine et les mines en RDC (Raf Custers, GRESEA, Bruxelles)

Coordination: An Ansoms (DVLP - GRIASS)
LLN – AGOR 13

Vendredi 18 mars, 10h – 11h30

Révoltes et oppositions dans un régime semi-autoritaire. Le cas du Burkina Faso :
Présentation débat du dernier ouvrage de Mathieu Hilgers et Jacinthe Mazzocchetti

Discutant : Prof. Pierre Englebert (Pomona College)

Organisation : Séminaire du LAAP, Jacinthe Mazzochetti

LLN - Socrate 20 (bât. Mercier)

 

 

 

Conférences et débats sur l’Afrique subsaharienne en 2011

Jeudi 3 Novembre, 14h – 16h

Présentation du livre ‘Quelle reconstruction ?

Acteurs et enjeux de la reconstruction post-conflit en RDC’

Par Prof. T. De Herdt (Université d’Anvers)
Organisé par GRIASS (An Ansoms)
Lieu : Place Montesquieu, LLN – Salle LECL 62

Face aux nombreuses analyses et expertises centrées sur des problématiques de « reconstruction post-conflit » institutionnelle et de production de politiques publiques souvent très normatives, la « reconstruction » est perçue dans le cadre de notre recherche comme un processus continu, interne et sociétal plutôt que comme un projet ponctuel, institutionnel et d’impulsion externe. Si les contours du contrat social entre l’Etat et la société sont déterminés par les attentes de la population, d’un côté, et des capabilités des Etats de l’autre, et supposant que ces capabilités sont, en dernière instance, déterminées dans les pratiques sociales qui facilitent les interactions entre les représentants de l’Etat et ceux avec qui ils sont en interaction, le social intervient des deux côtés dans l’équation.

Cette approche ouvre la voie à une approche empirique orientée vers la gouvernance telle qu’elle se pratique dans trois domaines ont une histoire différente d’étaticité et de désétatisation. D’abord, il y a les stratégies d’adaptation dans les cas où l’Etat se retire d’un domaine. Ainsi, le développement rapide de la filière du charbon de bois est une réaction populaire aux dysfonctionnements du système d’approvisionnement en énergie électrique dans les villes congolaises. Ensuite, il y a la sécurisation foncière. Il est intéressant d’analyser les « réponses populaires » dans ce domaine-clé que les manuels de développement attribueraient de toute façon à l’Etat. Finalement, il y a les parents d’élèves qui paient pour l’école de leurs enfants : bien que dans ce cas, l’Etat reste très présent, le secteur éducation révèle en même temps aussi la longue histoire de coopération entre acteurs étatiques et non-étatiques.