Témoignages

Louvain-La-Neuve

Master en Gestion des Ressources Humaines – Promotion 2009
Thème du récit :
Etudier l’humain dans l’organisation en restant proche du monde du travail
« (…) arriver dans l’entreprise avec beaucoup d’humilité et d’honnêteté »
Cela fait maintenant 4 ans que vous êtes diplômé du master GRH, avec du recul, quels conseils donneriez-vous aux étudiants actuels ?
« Selon moi, un des éléments-clés pendant les études est la capacité de se familiariser avec un environnement professionnel. En effet, le monde de l’entreprise – peu importe le domaine – est un univers à part entière dont il faut en découvrir les codes et les astuces. Au plus tôt on s’en rapproche, au plus tôt et au mieux on s’y prépare. C’est pourquoi mon premier conseil serait de capitaliser sur les « jobs » étudiants avant la fin des études. Bien entendu, si l’on se destine aux métiers des ressources humaines, il n’est pas toujours facile de trouver des « jobs » dans ces domaines-là. D’ailleurs, il est plus que certain qu’il faille tout d’abord passer par tout une série de petits emplois, parfois ingrats même, afin d’acquérir un peu d’expérience professionnelle – et une fois encore, peu importe le domaine – pour ensuite prétendre à des emplois saisonniers et/ou intérims en RH.
Mon second conseil serait de capitaliser sur le stage en entreprise. Nous avons une chance extraordinaire lors du master en GRH, c’est de réaliser un mémoire-projet qui permet d’acquérir des compétences et des connaissances. Dans mon cas, cela m’a permis d’améliorer ma connaissance de la structure d’une entreprise. C’est là que j’ai pu voir les différents services d’une entreprise comme la comptabilité, l’IT, etc., mais surtout les contraintes de ces départements et les liens qu’ils entretiennent avec le service RH. De plus, on acquière des compétences comme la manière de communiquer dans une organisation et de travailler avec des personnes.
Finalement, je pense qu’il est important d’arriver dans l’entreprise avec beaucoup d’humilité et d’honnêteté. L’humilité parce qu’on est loin de tout connaître lorsque l’on arrive dans une organisation. Il faut donc accepter de commencer par des tâches très opérationnelles et basiques. Aujourd’hui, il est presque inconcevable de travailler sur des fonctions stratégiques sans connaître les différentes fonctions RH – payroll, compensation & benefits, juridique, etc.- et pour cela il faut un minimum d’expérience qu’un stagiaire n’a pas lorsqu’il arrive dans une entreprise. De plus, il est là aussi pour apporter quelque chose à l’entreprise, c’est du win-win. En ce qui concerne l’honnêteté, il s’agit d’être transparent sur les attentes relatives à son stage. On est là pour apprendre mais aussi pour réaliser un mémoire. Pour cela, il est important qu’il y ait une bonne communication entre le maître de stage et le promoteur de mémoire, ne serait-ce que par email. En résumé, l’étudiant doit être un acteur pro-actif de son stage».
Aujourd’hui, que reste t-il de votre master en GRH ?
« Aujourd’hui encore plus que lorsque je suis sorti du master en GRH, je vois très souvent les bienfaits de ces enseignements. Pourquoi seulement aujourd’hui ? Avec le recul, on se rend compte que lorsque l’on sort de l’Université, on connaît beaucoup de chose et on ne connaît rien. Je m’explique. Dans mon cas, je suis arrivé sur le marché du travail avec une vision très utopique de l’entreprise. Mais j’ai rapidement compris qu’il fallait remettre les pieds sur terre et qu’il fallait que j’adapte mon discours. Ce que je trouve formidable–mais difficile dans les premiers temps – c’est de combiner des savoirs théoriques et des savoirs pratiques, de trouver le juste milieu. En effet, dans les cours, j’ai beaucoup appris sur la vision stratégique des ressources humaines mais aussi sur l’aspect tantôt macro, tantôt micro de l’organisation. Toutefois, un premier job dans le métier RH est rarement stratégique ou généraliste, il est plutôt dans l’opérationnel. Et comme expliqué plus tôt, on doit passer par cette étape, c’est incontournable. C’est vrai que là, on peut se sentir quelque peu démuni et se dire que le master ne nous a pas expliqué comment pratiquement mettre en place une campagne de recrutement, comment utiliser un logiciel de payroll, comment calculer les bonus ou encore comment gérer un cas de licenciement. Mais après coup, on se rend compte que ces connaissances pratiques ne peuvent s’acquérir que sur le terrain et non pas dans un auditoire. Et c’est justement parce que des apprentissages comme celui reçu à l’Institut des Sciences du Travail nous permet de comprendre des environnements de travail complexes, que l’on peut agir, réagir et acquérir des connaissances pratiques. En résumé, on ne sort pas avec un diplôme de DRH mais on nous donne les clés pour pouvoir gravir les échelons et y parvenir. ».
Le master en GRH de l’EST, un atout pour le marché du travail ?
« Tout à fait ! Analyser des environnements de travail complexes tout comme les composantes d’une problématique ou d’un projet, sont des éléments essentiels de l’apprentissage reçu. Par ailleurs, et de manière générale à l’Université catholique de Louvain, on nous apprend la « débrouillardise ». Trouver de l’information seul, se prendre en main, se jeter à l’eau, réagir à une situation donnée ou encore adopter un regard critique sur le monde qui nous entoure, sont autant d’éléments que les étudiants de ce master peuvent mettre en avant » .
Entretien réalisé par Michel Ajzen, EST.

Master 120 en Sciences du Travail – Promotion 2013
Thème du récit : Deux années à l’IST… « (…) je sais que ma réussite, je la dois aussi au reste de la classe »
Pourquoi avoir choisi le master en sciences du travail ?
« J’ai obtenu mon baccalauréat d’assistant social en haute école en 2005. Après avoir exercé pendant quelques années comme assistante sociale et travaillé une année à l’étranger, j’ai eu envie d’équiper mon profil professionnel de compétences et diplômes supplémentaires. Il existait plusieurs raisons à cela : d’abord, les études universitaires représentaient un défi pour moi. A la sortie de mon bac, j’avais en effet déjà hésité à continuer, mais je n’avais pas assez confiance en ma capacité de travail pour y arriver. Ensuite, je voulais me donner la possibilité d’avoir accès à des postes de niveau master qui me seraient par exemple inaccessibles sans le fameux document. Puis, je voulais donner à ma carrière la possibilité de se diriger vers les ressources humaines. Enfin, le master en sciences du travail était pour moi l’occasion de continuer à travailler tout en n’ayant que deux années d’études à réaliser ».
Quels sont les éléments qui vous ont aidé dans mon parcours à l’UCL ?
« Dés la première année du master, j’ai pu apprécier le soutien des personnes qui étaient en classe avec moi. Nous avons instauré une entraide efficace, qu’il s’agisse d’échange de résumés, de notes de cours, de répartition du travail, nous avons pu compter les uns sur les autres jusqu’au bout. J’étais moi même déléguée de classe pendant les deux années, et c’est vrai que ce rôle permet de dynamiser les échanges entre étudiants et de promouvoir la réussite de chacun. Je dois dire aussi que mes camarades de classe étaient particulièrement partageurs ! Etait-ce grâce à la solidarité qui nait entre les personnes qui sont en cours à des moments inhabituels, qui ont toutes des exigences pro et perso importantes ? Quoi qu’il en soit, je sais que ma réussite, je la dois aussi au reste de la classe ».
Quelles étaient vos craintes avant de commencer ?
« Etre capable de jongler avec le boulot, les cours, les travaux (de groupe et individuels), les préparations, lectures, la vie de famille, la vie sociale,... La première année, j’ai travaillé la quasi totalité de l’année scolaire et j’ai pu réussir en première session. La deuxième année par contre, j’ai souhaité prendre plus de temps pour le mémoire et j’ai alors préférer suivre des formations et stages (hors UCL) pour compléter ma formation tout en me laissant la possibilité d’avoir des moments d’inoccupation et de me concentrer sur mon travail d’étudiante. Cela m’a permis de préparer les examens avec sérieux et de réaliser le mémoire dans des conditions idéales. Je mentirais si je disais que ça a été facile, mais je suis fière d’avoir relevé le défi ! ».
Quelques mois après l’obtention du master, quels effets et apports ?
« J’ai réussi mon mémoire le 29 aout 2013, et j’ai décroché un travail le 19 septembre 2013 en tant que jobcoach/responsable de projet à la Mission Régionale pour l’Emploi en Brabant wallon (MIRE BW). J’aurais voulu trouver un emploi qui soit directement dans les ressources humaines, mais je suis en définitive très satisfaite de cet emploi. J’y ai en effet une fonction triple : le coaching de personnes en recherche d’emploi, le développement de formations adaptées aux besoins marché de l’emploi et la prospection en entreprise. Les activités y sont diversifiées, et, cerise sur le gâteau, mon master est reconnu au niveau du barème salarial ! Au delà de cet aspect, les cours m’ont permis de comprendre avec plus de recul et de maturité les situations que nous rencontrons dans notre vie professionnelle, des connaissances plus techniques évidemment, mais surtout, une vue globale et riche des réalités des hommes dans le travail ».
Entretien réalisé par Michel Ajzen, EST.

Master en Sciences du Travail – Promotion 2000
Thème du récit : L’apport du Master en Sciences du Travail
Comment êtes-vous arrivée à l’Institut des Sciences du Travail ?
« Mon parcours est quelque peu atypique. En effet, avant de suivre ce master à l’IST je n’avais pas fait les hautes études en sciences sociales, j’étais assistante de laboratoire. Il s’agissait avant tout de recherche médicale et d’analyses bio-statistiques. J’étais donc à priori loin des sciences du travail. Toutefois, mon équipe s’est agrandie et j’ai rapidement ressenti les incidences que cela avait sur l’organisation du travail, et en particulier de mon travail. Ainsi, je me suis dit qu’il serait nécessaire d’analyser mon organisation du travail pour la comprendre et pour pouvoir agir dessus et dedans. Dans cette perspective, que ce soit à travers la théorie que j’ai pu découvrir ou l’analyse développée par mon travail de fin d’études, je me suis rapidement sentie « cadrée » et encadrée par ce master. D’ailleurs les outils développés dans mon TFE sont encore actuellement en place dans mon organisation ».
Quel impact ce master a t-il sur votre situation professionnelle ?
« J’ai eu, à plusieurs reprises l’envie ou l’opportunité de changer de travail et pour chaque fois, j’ai pesé le pour et le contre. Finalement, je suis restée au même endroit. Je me suis rendu compte que quitter ne servirait à rien mais surtout, je sentais que je pouvais améliorer des éléments dans l’organisation du travail. J’ai alors cherché un peu de « souffle » ailleurs en m’impliquant notamment dans la représentation corporative des travailleurs. Il faut donc avouer que mon master en sciences du travail m’a aidé à faire beaucoup de ces choix et de ces choses, mais je dirais surtout qu’il m’a aidé à avoir beaucoup de bon sens et une certaine capacité d’analyse en milieu professionnel, mais aussi personnel. De fait, je me suis rendu compte que mon environnement de travail allait à l’encontre de tout ce que je pouvais avoir lu ou étudié dans la littérature, lors de mon master. J’ai donc commencé à prendre un certain recul critique qui fait que je suis plus « à l’aise » dans mon travail et que j’y prends beaucoup de plaisir.
Par ailleurs, et sans rentrer dans les détails de ma vie privée, certains bouleversements personnels positifs comme négatifs m’ont ouvert les yeux sur des nouveaux champs « de possible ». Certes, la maturité et l’expérience personnelle y sont pour quelque chose, mais je considère également que je n’aurai pas pu arriver à cet état de conscientisation sans mon passage à l’IST. Tout ceci s’est concrétisé par des formations continues en organisation, en coaching, etc. Maintenant, j’arrive enfin à « décoller » sur des choses que j’aime, qui me passionnent. Par suite, je me suis installée comme indépendante complémentaire et bientôt à temps plein car j’ai déposé mon préavis auprès de mon employeur actuel.
C’est ma curiosité qui m’a amenée à suivre un master en sciences du travail. Ce passage m’a permis de découvrir une nouvelle pièce dans le puzzle de ma vie, et cette pièce a été majeure. Cela été une première pièce d’ouverture sur l’humain pour moi qui avait un esprit fort cartésien, fort mathématique, et ce fut formidable. Je dois bien avouer que je n’ai pas eu le même plaisir à étudier chaque cours du programme, mais pour chacun d’entre-eux je perçois un apport professionnel ou privé. Toutefois, ce qui m’a surtout marqué, c’est l’ouverture sur l’humain dans l’organisation jusqu’à la gestion des ressources humaines ».
Quel conseil aimeriez-vous donner aux étudiants ?
« Tant que vous êtes aux études et que vous avez le courage, GO ! Il faut le faire. Il est toujours possible d’y revenir après. J’en suis la preuve, tout comme de nombreux autres étudiants en science du travail. Mais donc mon premier message serait : ne perdez pas votre temps. Il n’est pas toujours facile de reprendre des études lorsque l’on a déjà un travail, des enfants, un mari. C’est beaucoup de concessions à faire, parfois trop. Il est donc préférable de le faire tant que vous êtes encore aux études. Le second message fait référence à la manière de considérer les programmes de cours. Avec l’expérience, avec l’âge, je trouve que l’on accorde une importance plus grande à la matière, alors que parfois, quand on est plus jeune, on a tendance à prendre la tangente la plus facile, j’appelle donc au respect des programmes et des cours. Je vois ce que cela peut apporter dans une vie. Il faut le respecter. Bien entendu, on ne comprend pas toujours l’apport immédiat où la pertinence par rapport à ses attentes, mais tôt ou tard, ça viendra.
Par ailleurs, le marché du travail est difficile, c’est une réalité avérée. Le conseil que je donnerais est de sauter sur les opportunités. Si une opportunité se présente et que l’on n’a pas une aversion particulière ou des raisons cartésiennes de ne pas le faire, il faut oser. Je considère que dans le monde de la recherche d’emploi, les opportunités en amènent d’autres. Il faut donc être ouvert. C’est notamment mon master qui m’a amené à cette réflexion… ».
Entretien réalisé par Michel Ajzen, EST.

 

 

Master en Gestion des Ressources Humaines - Promotion 2011
Thème du récit : Terminer ses études et chercher un emploi
A quel moment as-tu décidé de chercher un emploi ? As-tu eu des propositions ?
« Je dois avouer que j’avais pris les choses très aux sérieux dès le début. J’ai commencé à être à l’écoute du marché de l’emploi dès le mois de Mars. Je me suis inscrit sur Stepstone, Monster et autres jobboards. Aussi, je me suis créé un compte linkedIn, etc. J’ai été approché par plusieurs cabinets de sélection dès le mois d’Avril et j’étais très proche de signer dans l’un d’eux début mai mais cela ne s’est pas fait parce que je manquais d’expérience (ca, on l’entend tout le temps).
Avec le recul, je me suis rendu compte que c’était trop tôt car je n’étais qu’à la moitié de la rédaction de mon mémoire et je me faisais à l’idée que je ne le rendrai qu’en Septembre.Dans le même temps, pendant les congés de Pâques, j’ai rencontré, avec mes collègues délégués GRH, un consultant de Manpower
Professional qui souhaitait établir une collaboration entre son cabinet de sélection et le master GRH. De notre coté, à la demande des étudiants, nous voulions créer un Job Day HR afin de mieux nous familiariser avec la réalité du monde du travail et connaître les débouchés pour des jeunes diplômés du master en Gestion des Ressources Humaines.
Ce Job Day a eu lieu à la mi-mai et sans être un succès retentissant, il a répondu à nos attentes.
Quelques jours après, j’ai reçu un appel de ce consultant qui me proposait de postuler pour un stage rémunéré pendant l’été. J’ai accepté cette offre mais ca ne s’est pas fait pour une question administrative. Grosse déception. Il me restait donc à me concentrer sur mon mémoire pendant les vacances. »
Tes études terminées, tu as pu te replonger dans ta recherche d’emploi ?
« Effectivement, une fois l’année réussie, je me suis remis activement à la recherche d’emploi. J’ai dû postuler dans 50 sociétés, envoyer des tonnes de CV et des lettres de motivation, mais aussi passer beaucoup d’entretiens. Ca semble beaucoup mais c’est simplement la conséquence que vous n’êtes pas seul à chercher. De plus, chaque entretien est plein d’expérience à acquérir pour le suivant.
En septembre j’étais en cours dans trois sociétés. Mais en octobre, Manpower Professional a repris contact avec moi. Ils cherchaient un consultant en recrutement pour les profils financiers. Je suis donc allez à un premier entretien. Ce fût très intense, les questions fusaient de partout, on voulait vraiment sentir ma motivation. Un second entretien fût programmé une semaine plus tard, où on me mit en situation. Une semaine plus tard je signais mon contrat pour commencer début novembre.
Aujourd’hui après quatre mois dans cette fonction de consultant en recrutement, je peux dire que je suis satisfait de me lever chaque matin, je sais que chaque journée sera un challenge différent, que chaque semaine est chargée en émotion et que chaque mois je me sens évoluer.Si mon bachelier en gestion me permet de comprendre les profils financiers, mon background
HR m’apporte également beaucoup dans mon travail. Par exemple : les méthodes de recrutement, prendre conscience des risques de biais lors d’un entretien, la dynamique de groupe qui motive l’équipe et nous tire vers le haut mais aussi la législation sociale qui est très importante au quotidien. Depuis bientôt deux mois, je suis aussi le back up pour les recrutements de profils HR. Parler le même langage avec les clients et les candidats est très important. Dans les métiers du recrutement, c’est une vrai plus-value ».
Quels conseils donnerais-tu aux futurs diplômés ?
«Préparez-vous du mieux que vous pouvez aux entretiens : renseignez-vous sur la société, pourquoi avez-vous postulé ? qu’est-ce qui vous plait dans cette fonction ?
Continuez à vous former : la connaissance du néerlandais et/ou de l’anglais ouvrent de nouvelles portes.Chercheur d’emploi est un boulot
à plein temps : Ne restez pas au lit jusqu'à 11h tous les jours, n’attendez pas que l’employeur vous trouve, soyez actif dans votre recherche d’emploi. Soyez également organisé : si une société vous contact, souvenez-vous de la fonction pour laquelle vous aviez postulé. C’est la moindre des choses.A l’entretien soyez professionnel : ponctuel, bien habillé, frais et dispo
, parlez bien et adoptez une bonne posture. On n’a qu’une seule chance de faire une bonne première impression.
Enfin, ne baissez pas les bras après un ou plusieurs refus : vous êtes diplômés universitaires, vous êtes rares sur le marché de l’emploi, si vous êtes bien préparé et motivé vous finirez par trouver un job
Entretien réalisé par Michel Ajzen, EST.