28 septembre 2017
20h00
Bruxelles (Saint-Gilles)
Rue Wafelaerts, 47-51
L’architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969) fut sans doute un des acteurs les plus influents du débat culturel et de la production architecturale du XXe siècle en Europe aussi bien qu’aux États-Unis. A partir de son œuvre, cette conférence éclairera quelques débats cruciaux dans l’architecture du siècle passé. Elle se penchera en particulier sur la relation entre architecture, technique et art dans une société moderne et technologiquement développée — questions qui n’ont rien perdu de leur importance aujourd’hui.
Formulaire d'inscription (obligatoire)
[Conférence en anglais]
L’architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969) fut sans doute un des acteurs les plus influents du débat culturel et de la production architecturale du XXe siècle en Europe aussi bien qu’aux États-Unis.
A partir de son œuvre, cette conférence éclairera quelques débats cruciaux dans l’architecture du siècle passé. Elle se penchera en particulier sur la relation entre architecture, technique et art dans une société moderne et technologiquement développée — questions qui n’ont rien perdu de leur importance aujourd’hui.
Dirk De Meyer est professeur d’Histoire et de Projet d’architecture à l’Université de Gand. Après sa formation d’ingénieur architecte à Gand, il a étudié l’Histoire de l’architecture à l’Institut universitaire d’architecture de Venise, avant de défendre sa thèse de doctorat à l’Université technique de Eindhoven. Il a mené des résidences scientifiques à Prague et à Rome ; il a été commissaire principal du Centre Canadien d’Architecture de 2003 à 2005.
Ces principaux sujets de recherche sont : l’architecture européenne au XVIIIe siècle et ses relations à la culture, aux sciences et à la politique ; en particulier Gianbattista Piranesi, Johann Santini Aichel et l’architecture et l’urbanisme de cette époque en Bohême et en Moravie ; l’historiographie de l’architecture entre les XVIe et XVIIIe siècles, son impact sur l’architecture du XXe siècle, ses relations avec les enjeux culturels et politiques, y compris celui des nationalismes.
Ses ouvrages sur la période baroque tardive comprennent : Johann Santini Aichel (1998), Piranesi: Archeologie en Inventie (2008), Aspects of Piranesi: Essays on History, Criticism and Invention (2015), and Eighteenth-Century Neapolitan Staircases(2017). Il a contribué à l’édition de livres collectifs comme : The Zentralinstitut für Kunstgeschichte (Munich), Electa (Milan), Blackwell (New York), 010 (Rotterdam) et la Maison des Sciences de l’Homme (Paris). Il a publié dans des revues telles que JSAH, le Journal of Architecture, Casabella et Oase ; il a été le commissaire d’expositions en Belgique, à Prague et à Montréal.