Le colloque « Prononcer les langues : émotions, variations, médiations » a accordé la primauté à l’impact de l’émotion sur l’ego phonétique et à la médiation du corps dans l’acquisition de la prononciation d’une langue étrangère.
« Elles se voyaient déjà, en haut de l’affiche… »
Ce sont en effet deux maîtresses de langue du Département de français, Geneviève Briet et Valérie Collige-Neuenschwander, qui ont ouvert le colloque organisé par l’Université de Rouen Normandie les 5 et 6 octobre 2017.
Leur collègue Emmanuelle Rassart, également co-auteure de La prononciation en classe, a ensuite démontré dans une communication comment cette approche qui privilégie les médiations du /koeR/ et du corps pouvait s’intégrer dans un dispositif de travail de la prononciation à distance.
Ce colloque a été l’occasion pour les chercheur-euse-s et les enseignant-e-s de langues premières, secondes et étrangères de dialoguer sur les variations (diatopiques, diastratiques, contextuelles, etc.), les émotions (brutes, sentiments canalisés ou attitudes contrôlées) et les différentes formes de médiation.