Une banque publique en Belgique: contraire ou nécessaire à l’intérêt général?

CHAIRE HOOVER Louvain-La-Neuve

06 mars 2018

12h45 - 13h55

Louvain-la-Neuve

place Montesquieu, 1 - LECL51 (ATTENTION CHANGEMENT DE SALLE)

Dix ans après la crise de 2008, c’est la vente d’une partie des actions de Belfius qui est à l’ordre du jour. L’opposition s’organise, via l’initiative « Belfius est à nous ». A travers ce cas, c’est la question de la nécessité ou non d'un service bancaire public qui se pose. La poursuite de l’intérêt général, que ce soit dans le secteur bancaire, dans celui des télécoms ou dans d’autres secteurs économiques exige-t-elle la présence d'entreprises publiques? Si oui, un Etat actionnaire peut-il répondre à cet enjeu? Et est-il préférable dans ce cas qu’il soit actionnaire unique, majoritaire ou minoritaire? Les désaccords sur cette problématique participent-ils de visions différentes des objectifs de justice qu’une société doit poursuivre ou seulement d’une analyse différente des moyens d’y parvenir?

Ce débat sera introduit par Aline Fares, ancienne professionnelle du secteur bancaire, aujourd'hui auteure, conférencière et militante, et initiatrice de la campagne « Belfius est à nous » et par Mikael Petitjean, économiste, professeur en finance à la LSM et à l’IESEG (Lille). Il sera modéré par Alexia Autenne, juriste, Chercheuse qualifiée du FNRS et professeure à l’UCL et à l’ULB dans les domaines du droit économique.