#MeToo: L’Université doit-elle faire mieux?

CHAIRE HOOVER Louvain-La-Neuve

27 mars 2018

12h45 - 13h55

Louvain-la-Neuve

DOYEN 21, Place des Doyens, 1

Le débat autour de #MeToo suscite de multiples interrogations. Parmi elles, il y a la question de la définition du rapport entre les sexes dans les différents espaces de nos existences. Et il y a aussi celle des procédures qu’une société doit mettre en place pour que les limites posées soient respectées. Les universités ne sont pas épargnées par cette question. Le harcèlement sexuel n’y est pas absent. Il se joue à la fois entre membres du personnel mais aussi entre enseignant.e.s et étudiant.e.s., ainsi qu’entre étudiant.e.s. Les procédures en place permettent-elles de répondre à ce défi? Faut-il une procédure commune pour le personnel et les étudiant.e.s? Faut-il avoir recours à des personnes de confiance extérieures aux universités? Que requiert la mise en place d’une culture d’université à cet égard ?

Autant de questions sur lesquelles nous éclaireront, riches de l’expérience de leurs universités respectives, Klea Faniko (en visioconférence), Dr. en psychologie sociale à l’Université de Genève et auteure d’une étude qui a conduit l’UNIGE à mettre en place une campagne remarquée en la matière, ainsi que Patricia Mélotte, Dr. en psychologue sociale et spécialiste des questions de genre (ULB). Le débat sera modéré par Sarah Barthélemy, doctorante en histoire à l'UCL, et ancienne présidente du CORSCI.