07 novembre 2017
12h45 - 13h55
Louvain-la-Neuve
place Montesquieu, LECL93
Alors que d’aucuns voient dans le récent examen d’entrée en médecine une preuve supplémentaire du caractère problématique des examens d’entrée à l’université, d’autres restent convaincus qu’il va falloir, à un moment ou à un autre, généraliser de tels examens d’entrée. Ceci invite au moins trois types de questions. D’abord, quels sont les limites et vertus des examens d’entrée ? Faut-il les voir comme un facteur d’exclusion supplémentaire dans une société aux inégalités croissantes ? Ou faut-il au contraire souligner leur capacité à contribuer à un ratio étudiant/enseignant préservant la capacité de ces derniers à consacrer plus de temps aux étudiants qui en ont le plus besoin ? Ensuite, existe-t-il des raisons de penser que de tels examens soient nécessaires et acceptables pour l’accès aux études d’ingénieur civil par exemple, mais pas pour l’accès à d’autres études comme celles de droit ou de psychologie. Enfin, existe-t-il des raisons significatives de préférer un test d’orientation obligatoire et contraignant à un test d’orientation qui ne serait pas obligatoire ou pas contraignant ?
Ce débat sera introduit par Jean-Paul Lambert, économiste, Recteur honoraire de l’Université Saint-Louis à Bruxelles, et par Wouter Duyck, psychologue, professeur en psychologie expérimentale à l’université de Gand, ce dernier intervenant en anglais. Il sera modéré par Annick Dumoulin, conseillère et psychologue d’orientation au CIO (UCL).