Donnez à l’UCL les moyens de sauver le patrimoine de Norcia, ville touchée en plein cœur par les récents séismes.
Identité, patrimoine et solidarité. Ces trois fondements constituent la base d’un projet culturel qui vise à apporter une aide concrète pour la conservation et la restauration du richissime patrimoine historico-artistique, architectural et environnemental d’au moins quatre régions d’Italie : Ombrie, Marches, Abruzzes et Latium, si gravement frappées par les séismes répétés des dernières semaines.
L’histoire nous apprend – et la science nous le confirme – que presque toute l’Italie est un territoire à risque sismique. Ce même pays possède un immense patrimoine culturel résultant de trois facteurs : une harmonie séculaire entre villes et paysages, une diffusion capillaire de ce patrimoine dans le territoire, un usage ininterrompu jusqu’à présent d’églises, palais, statues, tableaux.
Ce gigantesque gisement culturel, éparpillé tout le long de la botte, est fragile et à présent en danger !
Les médias arrivent difficilement à répercuter l’énormité des dégâts qui affectent un ensemble de biens universels de par leur vocation et leur nature. Ce péril ne touche pas que les communautés frappées par le séisme, mais toute l’Europe, qui risque de perdre une de ses racines culturelles. En effet, l’Italie, et plus particulièrement ces régions centrales aujourd’hui dévastées, ont été au cours des siècles un creuset d’art, de culture, de musique et de spiritualité.
Pour cette raison, nous avons sélectionné dans la région de Norcia, ville de naissance de saint Benoît, une série d’œuvres d’art qui feront l’objet d’une intervention ciblée afin d’aider au sauvetage d’un patrimoine qui nous appartient à tous !
Une aide d’urgence
Parmi nos cibles, un tableau représentant la Résurrection de Lazare (1560), œuvre de Michelangelo Carducci. Ce peintre, né à Norcia, fut un des disciples de Michel-Ange, actif aussi dans la Chapelle Sixtine comme aide de son maître.
Cette restauration acquiert une haute valeur symbolique : elle provient de la basilique de Saint-Benoît, entièrement rasée (à l’exception de sa façade) le 30 octobre dernier. En effet, le sujet qui y est représenté semble de bon augure pour la « résurrection » de ce malheureux coin d’Italie.
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Avec en communication : patrimoine Italie séisme
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