Collection éditée par le CRIPEDIS et publiée aux Presses universitaires de Louvain
Donner du sens aux savoirs. Comment amener nos élèves à (mieux) réfléchir à leurs apprentissages ?
édité par Jean-Louis Dufays, Myriam De Kesel, Ghislain Carlier, Jim Plumat (2015)
A l’évidence, la question du sens constitue la question fondamentale par excellence, celle dont dépendent nécessairement toutes les autres et qui fédère les différents acteurs de l’école. Y consacrer un livre était donc le contraire d’un luxe : c’était une nécessité vitale.
Interdisciplinarité en sciences humaines. Huit disciplines, cinq projets pédagogiques
Sous la direction de Marie-Laurence De Keersmaecker, Annick Detry et Jean-Louis Dufays (2014), avec des contributions de Mathieu Bouhon, Christine Dave, Serge De Patoul, Anne Ghysselinckx, Françoise Lowie, Nathalie Monier, Philippe Verhaegen, Marie-Cécile Wagner
Une initiation aux différents « regards » des sciences humaines qui ne font pas forcément partie de la formation initiale d'un enseignant. Un guide utile lorsqu'il s'agit de donner des cours au carrefour de plusieurs formations didactiques disciplinaires.
Passage des frontières. Études de didactique du français et de l'interculturel
édité par Luc Collès (2013)
En choisissant de consacrer sa thèse à l'apport de la littérature francophone dans la formation des élèves issus d'autres espaces linguistiques et culturels, Luc Collès a opéré un double et spectaculaire passage des frontières : le professeur de langue maternelle devenait professeur de FLE, et l’amateur d’analyses structurales n’avait plus d’yeux désormais que pour la manière dont les différences culturelles modelaient non seulement le langage et la littérature, mais aussi toutes nos relations et toutes les dimensions de l’action humaine.
Les cinq parties qui composent cet ouvrage résument bien la diversité du parcours foisonnant de ce jeteur de ponts en mettant en évidence les thèmes majeurs qui l’ont mobilisé au long de sa carrière et à propos desquels il a fait œuvre de fondateur : l’enseignement de la littérature, la didactique du FLE et de l’interculturel, la promotion de la francophonie, la littérature migrante et l’interrogation sur les enjeux de la transmission du fait religieux dans le contexte des sociétés multiculturelles.
La planification des apprentissages. Comment les enseignants préparent-ils leurs cours ?
édité par Myriam De Kesel, Mathieu Bouhon, Jean-Louis Dufays, Jim Plumat (2013)
Pourquoi s'intéresser à la manière dont les enseignants planifient leurs cours ? Parce qu’au-delà de son apparente banalité, cette activité, qui est consubstantielle de tout travail enseignant, apparait comme l’une des plus révélatrices des complexités du métier.
Planifier, en effet, c’est se situer dans une triple temporalité : celle de la longue durée (le semestre et l’année, mais aussi, le degré et le cycle), celle de la durée moyenne (la séquence didactique) et celle de la durée courte et immédiate (l’heure de cours). C’est aussi articuler en permanence des choix personnels avec ceux, prescrits, de l’institution. Comment ces tensions sont-elles vécues et gérées dans les différentes disciplines ? Cette question méritait déjà à elle seule qu’on y consacre un ouvrage collectif.
Pour éclairer cette réflexion, deux témoins privilégiés ont d’abord été sollicités. Le premier, Frédéric Dewez, par sa position institutionnelle de responsable pédagogique au sein du réseau libre catholique de la Belgique francophone, était bien placé pour proposer un nouveau mode de planification applicable à plusieurs disciplines qui permette une meilleure intégration des acquis scolaires. Le second témoin est François Tochon, professeur à l’Université du Wisconsin-Madison, dont les ouvrages alimentent depuis longtemps le travail des formateurs. Celui-ci s’inscrit dans le cadre de l’« approche profonde » de l’éducation pour présenter un modèle de planification « ouverte » de l’enseignement et pour mettre en évidence le défi que les réformes en cours posent aux enseignants et aux administrations scolaires. Au-delà de ces deux éclairages liminaires, les participants à cette journée d’études se sont répartis en cinq ateliers disciplinaires consacrés au français, à l’histoire, aux langues modernes, aux mathématiques et aux sciences.
Identité professionnelle en éducation physique. Parcours des stagiaires et enseignants novices
édité par Ghislain Carlier, Cecilia Borges, Marie Clerx, Cécile Delens (2012)
L'enseignement est de moins en moins souvent la vocation de toute une vie. Nombreux sont les collègues qui ne font plus carrière à l'école et qui la
quittent après une expérience très courte. L'interdisciplinarité, la collégialité, le travail collaboratif modifient profondément l'exercice de la profession.
Cette évolution a des répercussions sur l'attrait du métier d'enseignant ainsi que sur la formation initiale et continue. L'éducation physique n'échappe
pas à ces transformations du paysage éducatif et scolaire. En particulier, l'enseignant novice est mis à l'épreuve par les nouvelles exigences, qui
questionnent d'emblée ses capacités de maîtrise du processus d'enseignement-apprentissage.
Ce livre rassemble douze contributions internationales francophones qui respectent l'itinéraire chronologique des futurs professionnels : étudiants, stagiaires, novices,
formation continue. Outre des thématiques comme le plaisir d'apprendre ou d'enseigner et les interactions langagières, il aborde une réflexion plus générale à propos
du processus de construction d'une identité d'enseignant en éducation physique, vue en tension sous différents aspects socioprofessionnels.
Progression et transversalité
Comment (mieux) articuler les apprentissages dans les disciplines scolaires ?
Coordination éditoriale de Ghislain Carlier, Myriam De Kesel, Jean-Louis Dufays, Bernadette Wiame (2012)
Quoi de plus incontournable, en matière d'enseignement-apprentissage, que la progression des dispositifs mis en oeuvre par les enseignants et des acquisitions qu'ils permettent de susciter ? La progression est sans conteste la condition fondamentale de la dynamique du savoir et de son enrichissement, car tout enseignement est inscrit dans le temps et comporte une dimension narrative : apprendre quelque chose à quelqu'un, c’est nécessairement construire une histoire avec lui, c’est l’entrainer dans un récit dont il est le héros.
Peut-on caractériser plus précisément cette progression des apprentissages ? Comment se construit l’histoire de l’apprentissage dans chaque domaine du savoir et dans la diversité des contextes éducatifs ? Telle est la première question à laquelle les contributions du présent ouvrage ont cherché à apporter quelques éléments de réponse.
Quelles pratiques didactiques pour favoriser la transition secondaire-université ? Gros plan sur les programmes du 3e degré de l'enseignement secondaire de transition
édité par Jean-Louis Dufays, Marie-Laurence De Keersmaecker, Alain Meurant (2011)
La transition entre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur pose des questions fondamentales de sens et de valeurs. Qu'est-ce qui fait
que certains jeunes ont envie de poursuivre leurs études et d'autres non ? Quels facteurs ont influencé cette disposition ? Quels sont les liens entre
rapport au savoir, rapport aux autres et rapport à soi ? Le champ disciplinaire, la maitrise du langage, la situation sociodémographique, le parcours
des ascendants, le trajet et le projet de vie sont autant d'éléments qui entrent en compte pour le meilleur et parfois pour le pire dans ce moment crucial
du jeune en formation.
Dans ces conditions, les pratiques didactiques destinées à favoriser la transition secondaire-université sont appelées – particulièrement dans la phase
terminale de l'enseignement secondaire – à se laisser interroger par la question délicate du rapport au savoir. Celui-ci, quelle que soit la discipline envisagée – de l'histoire
au français en passant par l'éducation physique, les sciences religieuses, les langues modernes et anciennes, la géographie et les technologies –, n'est pas seulement
affaire de connaissances « transversales » et de rapport à un projet d'études. Il requiert tout aussi bien des compétences disciplinaires qui aident l'individu à se construire
dans un rapport adéquat à des types de savoir spécifiques. Il mobilise aussi le gout de reculer les frontières de la connaissance en vue de mettre ses contenus et les
compétences où ils s'intègrent au service de l'individu et de la société.
La dualité de la « tête bien faite » et de la « tête bien pleine » continue ainsi à passionner les didacticiens, dont on trouvera les travaux ici réunis par Jean-Louis Dufays,
Marie-Laurence De Keersmaecker et Alain Meurant, tous trois professeurs à l’Université catholique de Louvain.
Les voies du discours. Recherche en sciences du langage et en didactique du français
édité par Francine Thyrion (2011)
Francine Thyrion accède aujourd'hui à l’éméritat après une carrière totalement dédiée à l’enseignement, à la recherche et au service à la société. Tout au
long de sa carrière universitaire, elle a été une enseignante dans l’âme, convaincue des bienfaits de la recherche, non seulement pour elle-même, mais aussi
et d’abord pour ses étudiants, qui sont à la fois le point de départ, l’aboutissement et la pierre de touche de son engagement. Toutes ses recherches concernent
l’étude des discours en langue française, considérés dans leur production comme dans leur réception. Quand la langue se fait culture, et particulièrement culture
internationale, elle lui consacre des études qui s’étendent jusqu’au Japon.
Elle a également marqué de son empreinte la Faculté de philosophie, arts et lettres de l’Université catholique de Louvain, en tant que présidente de son Département d’études
romanes, en tant qu’une des pilotes de la réforme de Bologne et en tant que responsable de la formation rédactionnelle des étudiants du premier cycle. Le présent ouvrage met
en lumière les trois volets de son itinéraire : l’analyse littéraire – qui l’a menée à s’intéresser à des auteurs aussi divers que Willems, Sarraute et Malinconi –, la didactique de
l’écrit argumenté – et particulièrement du discours scientifique vulgarisé – et l’apprentissage de l’écriture à l’université.
Livre d’hommage, cet ouvrage est conçu comme un bouquet. Il se veut le témoin d’un parcours marqué du double sceau de la rigueur et de la diversité.
Le curriculum en question. La progression et les ruptures des apprentissages disciplinaires de la maternelle à l'université
édité par Jean-Louis Dufays, Myriam De Kesel, Alain Meurant (2011)
Le livre qui s'ouvre ici rassemble les Actes de la deuxième journée d'études que le
CRIPEDIS – le Centre de recherche interdisciplinaire sur les pratiques enseignantes et les disciplines scolaires de l'UCL – a organisée le 27 avril 2011.
Qu'est-ce qu’un curriculum ? Stricto sensu, ce terme désigne l’organisation des contenus dans des cursus, mais plus largement il signale un point de vue global qui
est posé à la fois sur le choix des contenus de l’apprentissage et sur la manière de les planifier dans le temps. Les chercheurs distinguent quatre types de curriculums
ou de parcours éducationnel : celui qui est prescrit par les instructions officielles, celui qui est effectivement enseigné dans les classes, celui qui est effectivement
appris par les élèves et celui qui est « caché », c’est-à-dire véhiculé en dehors – voire en dépit – des projets explicites du système éducatif et de la volonté de ses acteurs.
Au départ de cette notion fondamentale, le souci des intervenants dont on découvrira ici les contributions est commun : il s’agit pour eux de mieux comprendre non seulement les
tensions repérables entre les différents types de parcours curriculaires, mais aussi les logiques de progression propres aux différentes disciplines scolaires, les ruptures inévitables quise produisent entre les différents niveaux d'enseignement, ainsi que les difficultés qu’éprouvent les enseignants et les élèves pour y faire face. L’objectif visé par ces recherches estdouble : il s’agit à la fois de mieux conseiller les décideurs et de mieux outiller les formateurs et les enseignants.
Le livre débute par un texte de cadrage de Marcel Crahay, professeur aux universités de Liège et de Genève. La parole est ensuite donnée à différents responsables du système
éducatif belge francophone : Roger Godet, inspecteur général coordonnateur à la Communauté française de Belgique, Godefroid Cartuyvels, Eric Daubie et André Coudyzer, secrétaires
généraux respectivement de la Fédération de l’enseignement fondamental catholique (FédEFoC), de la Fédération de l’enseignement secondaire catholique (FESeC) et de la Fédération
de l’enseignement supérieur catholique (FédESuC), et Philippe Parmentier, directeur de l’Administration de l'enseignement (ADEF) à l’UCL. On lira enfin les productions issues de
huit ateliers disciplinaires, composés chacun de dix à vingt chercheurs, formateurs et décideurs issus des mêmes disciplines, qui ont permis de partager leurs expériences et leurs
questions en vue de se fédérer autour de projets de recherche communs.
Enseigner et apprendre la littérature aujourd'hui, pour quoi faire ? Sens, utilité, évaluation
édité par Jean-Louis Dufays (2007)
Les rencontres qui ont rassemblé quelque 120 chercheurs en didactique de la littérature à Louvain-la-Neuve du 29 au 31 mars 2007 étaient les huitièmes du nom.
Leur objectif était de démontrer par la présentation de résultats de recherches récentes que la prise en compte du sens, de l’utilité et des retombées empiriques de
l’enseignement de la littérature fait aujourd’hui l’objet de savoirs qui ne se limitent pas à l’affirmation de croyances ou de convictions plus ou moins subjectives.
Le thème retenu invitait ainsi à s’intéresser à la fois au travail de l’enseignant (« enseigner »), à l’activité de l’élève (« apprendre »), au statut de l’objet enseigné
(« la littérature »), à la finalité de son enseignement (« pour quoi »), aux pratiques de la classe (« faire ») et à leurs enjeux existentiels (« sens »), sociaux
(« utilité ») et scolaires (« évaluation »).
Qu’est-ce qui s’enseigne et s’apprend comme valeurs sous le label « littérature » dans les classes de français ? Plus généralement, quelles sont les finalités assignées à
l’enseignement-apprentissage de la littérature par ses différents acteurs ? Au-delà de « la littérature » en général, quelles finalités associe-t-on aux différents objets et savoirs et
aux différentes compétences qui lui sont liés ? Et quelle place cela prend-il au sein de la discipline « français » par rapport aux autres objets, savoirs et compétences ? Par ailleurs,
à quelles pratiques effectives d’évaluation l’enseignement de la littérature donne-t-il lieu ? Ces pratiques sont-elles propres à cet enseignement ? Dans quelle mesure enrichissent-elles
la notion d’évaluation ? Et quelles sont leurs implications axiologiques et sociales ? C’est à ces questions, et à quelques autres, que l’on a tenté ici de répondre.
Réflexivité et écriture dans la formation des enseignants
Actes du séminaire et des journées d'études organisés par le CEDILL (UCL) et THÉODILE (LILLE III) en 2001-2002
édité par Jean-Louis Dufays et Francine Thyrion (2004)
Dans la lignée des travaux de Schön et de Clot, plusieurs recherches récentes relatives à la formation initiale et continuée des enseignants ont montré la fécondité
des démarches qui amènent ceux-ci à s'interroger sur les difficultés qu'ils rencontrent dans leurs pratiques pour essayer de les transformer. Parmi ces démarches,
le recours à l'écriture apparaît comme un moyen privilégié de prendre une distance tant cognitive qu'affective par rapport aux activités d'enseignement. Plusieurs
dispositifs pédagogiques d'écriture réflexive ont ainsi été mis en place, tels que le portfolio, le rapport de stage, le journal de bord, la description d'incidents critiques,
le récit de vie…, qui font aujourd'hui, pour la plupart, l'objet de diverses recherches empiriques. Le présent ouvrage a pour objectif d'analyser les enjeux et les modalités
de ces dispositifs ainsi que certains de leurs effets déjà observés, afin de dégager les conditions de leur efficacité.
Le livre s'adresse en priorité aux formateurs d'enseignants et aux maîtres de stage, mais il intéressera aussi les enseignants, qu'ils soient débutants ou chevronnés, qui y trouveront matière à interroger leurs propres pratiques. Il intéressera également les décideurs amenés à (re)définir les cursus de formation initiale et continuée, ainsi que les chercheurs en pédagogie et en didactique des disciplines.
L'évaluation des compétences chez l'apprenant. Pratiques, méthodes et fondements
sous la direction de Léopold Paquay, édité par Ghislain Carlier, Luc Collès and Anne-Marie Huynen (2002)
Dans une école qui vise la construction de compétences, comment adapter les pratiques d’évaluation des apprentissages ? Quelles sont les exigences spécifiques
d’une évaluation de compétences ? Comment réaliser une évaluation plus “authentique” ? Comment associer davantage les apprenants au processus sans les piéger ?
Comment éviter une dérive élitiste ? Peut-on évaluer le transfert ? Comment contourner les difficultés concrètes d’une telle évaluation ? Voici quelques questions parmi
d’autres qui sont discutées dans cet ouvrage. Elles sont posées transversalement mais aussi dans le cadre de l’enseignement de disciplines diverses : éducation physique,
français, histoire, histoire de l’art, langue étrangère, mathématiques, sciences…
Ces questions sont ici traitées en croisant les préoccupations des chercheurs, des formateurs, des décideurs et des enseignants. Elles ouvrent également des perspectives nouvelles
en termes de formation des enseignants.
Les publications individuelles des membres du centre sont mentionnées ci-dessous dans la rubrique:
"Activités scientifiques"