La journée de Profondval 2011 a eu lieu le jeudi 15 septembre
Son thème : Comment piloter la qualité de nos programmes ?
Téléchargez le rapport de la journée (document pdf)
Téléchargez les présentations projetées dans les ateliers (documents pdf) :
Atelier 1 : Faire évoluer mon programme
Charles Bielders (AGRO), Nathalie Kruyts (IPM) et Jean-Marc Braibant (EVA)
L’atelier proposé est avant tout un partage de pratique sur la manière avec laquelle la Faculté d'ingénierie biologique, environnementale et agronomique se prépare à l'évaluation de l'AEQES (programmée en 2013), et fait évoluer ses programmes : articulations entre instances facultaires (commission de l'enseignement, commissions de programme, comités d'année), pilotage par le secrétaire académique en collaboration avec la secrétaire administrative, enquêtes auprès des étudiants et des enseignants, requêtes spécifiques auprès de l'IPM et d'EVA, réinvestissement de plusieurs dossiers documentés par le passé, en lien avec la formation, ...
Atelier 2 : Développer l'insertion socio-professionnelle dans mon programme
René Rezshoazy (SC)
Marie-Christine Rauw (CIO) et Pascal Warnier (IPM)
Préparer les étudiants à la transition entre formation universitaire et marché du travail ne relève pas uniquement des conseillers à l’emploi et à l’orientation. Cette préparation a également sa place au cœur même de la formation des étudiants. Un projet financé par le FDP a permis de mettre en lumière les dynamiques pédagogiques qui, au sein même des cours et des programmes de master, donnent aux étudiants l’occasion de mûrir des choix personnels et professionnels. Venez découvrir des exemples concrets de ces dynamiques à l’UCL et réfléchir/discuter ensemble de l’opportunité de développer ces dynamiques dans votre cours ou votre programme.
Atelier 3 : Définir les acquis d'apprentissage de mon programme
Olivier Corneille (PSP) et Denis Smidts (IPM).
L'atelier présente un processus de réforme de programmes initié sur la base d’une rédaction d’acquis d’apprentissage (AA ou Learning Outcomes, LO). Bien plus qu’un projet de rédaction de ce qui est attendu des étudiants au terme de leur formation, nous montrerons les implications de ce processus sur le fonctionnement organisationnel de la Faculté PSP de septembre 2010 à mai 2011. A partir de constats divers démontrant les incohérences, les manquements mais aussi les forces de l’offre de formation, nous expliciterons les choix réalisés à divers moments stratégiques de la réforme.
Atelier 4 : Promouvoir la réussite, c'est compatible avec un programme de qualité !
Gentiane Boudrenghien (PSP) et Pascale Corten (IPM)
Le dispositif de promotion de la réussite en 1ère année mis en œuvre dans la Faculté PSP a été conçu sur base des résultats les plus récents de la recherche concernant les facteurs de persévérance et de réussite dans l’enseignement supérieur. Il débute dès la rentrée académique, intègre le « Passeport pour le Bac » en compréhension d’un texte universitaire, et se prolonge sur l’ensemble de l’année. Il comporte des temps d’information et de sensibilisation en grand auditoire, des ateliers de réflexion et de production en groupes restreints, ainsi que des exercices à réaliser de manière autonome sur iCampus. A partir de la présentation de ce dispositif et des résultats de son évaluation par les étudiants bénéficiaires, l’atelier vous proposera d’échanger à propos des questionnements, préoccupations et projets qui vous animent.
Lors des ateliers en sous-groupes, les responsables de programme participant ont identifié les recommandations suivantes :
1) A l'intention des collègues responsables de programme :
prendre le temps de définir un pilotage collectif qui implique un maximum d’acteurs (susciter une dynamique collective, favoriser le travail d’équipe)
définir des rôles clairs entre les personnes impliquées et prévoir un « espace » de centralisation, de coordination et de convergence (garder une trace du processus)
renforcer le dialogue entre tous les acteurs de la faculté ou de l’école (responsables, enseignants, assistants, administratifs, étudiants)
tenir compte de la charge de travail utile pour la gestion du programme et reconnaître l’engagement des personnes
définir les objectifs du pilotage et se doter d’une méthodologie de travail concertée
mener des réflexions qui visent une meilleure cohérence d’ensemble du programme de formation
tenir compte des travaux antérieurs, de l’existant (ne pas vouloir tout refaire)
tenir compte des constats (du quotidien ; des évaluations d’enseignements et de programmes ; des évaluations externes ; …) pour orienter les actions à mener le plus efficacement possible
donner une place active aux étudiants dans le processus de pilotage
ne pas négliger le regard des anciens étudiants sur le programme vécu
viser le développement de la réflexivité chez les étudiants et les aider à donner du sens aux enseignements reçus
tenir compte des « compétences transversales » dans l’évaluation des acquis des étudiants, même si elles apparaissent plus complexes à évaluer.
prêter attention à la charge de travail des étudiants, mais aussi à celle des enseignants et des assistants
identifier des perspectives de développement pédagogique des enseignants et des assistants en lien avec les actions à mener
ne pas hésiter à faire appel à des ressources institutionnelles pour soutenir le pilotage (ex. : FDP, EVA, IPM, CIO, ILV, PRO, …)
favoriser le dialogue « secondaire – université » et faciliter l’orientation des rhétos vers les BAC1
s’ouvrir au monde professionnel sans se mettre à son service
se faire accompagner lors de la phase de réalisation de la communication à propos du programme piloté afin d’en faire ressortir son attractivité de manière professionnelle
2) A l'intention des autorités de l'UCL :
valoriser davantage la fonction de responsable de programme et reconnaître explicitement sa dimension pédagogique
éviter l’essoufflement par un meilleur phasage des politiques institutionnelles
tenir systématiquement les responsables de programme au courant des ressources disponibles et des processus à respecter