Figures et formes des imaginaires antiques
Séminaire 2008-2009 : Représentations mythologiques des liens de parenté (UCL – ULB – Ulg – Lille 3)
28 novembre 2008 - UCL :
- Marie-Odile Bruhat (Lille 3) : "Les récits de métamorphose, entre « mystification des démons » et explication psychologique : Augustin, Cité de Dieu, XVIII, 16-18"
- Laurie Lefèbvre (Lille 3) : "De la mythologie à l'histoire, de l'histoire au mythe : de quelques incestes célèbres"
- Paul-Augustin Deproost (UCL) :
- Aline Smeesters (UCL) :
- Alain Meurant (UCL) :
Contact : Alain Meurant.
Littératures, Imaginaires, Représentations
Séminaire 2008-2009 : « Voir et faire voir le passé »
- 2 avril 2009 : Françoise Lavocat (Paris VII), (Université Paris VII - Denis Diderot) : « Fait et fiction à la fin de la Renaissance : le débat sur la métamorphose »
- 13 mars 2009 : David Martens (chargé de recherches FNRS/UCL) : « "Les hiers de la poésie contiennent tous ses lendemains". Gabriel Bounoure et la noblesse spirituelle de la poésie moderne »
- 5 février 2009 : Mireille Calle-Gruber (Sorbonne nouvelle-Paris III) et de Sofiane Laghouati (Chercheur post-doctoral, Fonds Henry Bauchau de l'UCL) : « Assia Djebar, un "passé rougeoyant de vie" »
- 4 décembre 2008 : Véronique Bragard (UCL) : « Passé et identité culturelle : présentation de l'ouvrage Transoceanic Dialogues: Coolitude in Caribbean and Indian Ocean Literatures »
- 13 novembre 2008 : Pierre Schoentjes (UGent) : « 14-18 dans le roman : “faire voir” la guerre » (Salle du Conseil du Collège Descamps, Grand Place, LLN)
- 16 octobre 2008 : ouverture par Myriam Watthee-Delmotte et Agnès Guiderdoni (FNRS/UCL), suivie de la conférence de Michel Lisse (FNRS/UCL) : « Laisser voir le passé »
Journées d’étude, 30 et 31 mars 2009, La littérature du XVIIe siècle au miroir de l’Histoire littéraire du sentiment religieux en France de Henri Bremond
Journées d'étude sous la direction d’Agnès Guiderdoni :
- Sophie Houdard (Paris III) : « Bremond, inventeur du "sentiment religieux" ? »
- Silvia Mostaccio (UCL) : « Histoire et littérature religieuses dans les revues scientifiques italiennes: suggestions bremondiennes »
- Silke Trautman (Munich): « La notion d’expérience chez Bremond – perspectives théologiques »
- François Lallier (Paris) : « Autour de Parler d’écrire de Geneviève Bollème »
- Bernard Joassart (Bollandistes, Bruxelles) : « Réception et recensions de l’Histoire littéraire »
- Augustin Laffay, (Toulouse) : « L’abbé Bremond suspendu a divinis en 1909. Le dossier romain de l’affaire »
- Dinah Ribard (EHESS, Paris) : « La littérature, source de l’histoire »
- Alain Cantillon (Paris III) : « Autour de la correspondance Blondel / Bremond »
- Pierre-Antoine Fabre (EHESS, Paris) : « L’iconographie de l’Histoire littéraire et le problème de l’illustration dans la littérature spirituelle du XVIIe siècle »
Colloque, 5 et 6 mai 2009, Héritage, filiation, transmission. Configurations littéraires (XVIIIe-XXIe s.),
Colloque co-dirigé par David Martens, Myriam Watthee-Delmotte (FNRS-UCL) et Christian Chelebourg (La Réunion)
- Michel Brix (FNRS/FUNDP) : « De Balzac a Flaubert : vie et mort du destin collectif en littérature »
- Christian Chelebourg (La Réunion) : « Le moi, le sang et l'or : imaginaire du narcissisme et de la descendance »
- Véronique Cnockaert (UQAM) : « Le sang et le nom. Entre hérédité et héritage dans les Rougon-Macquart d’Émile Zola »
- Laurent Déom (Lille 3) : « La terre comme héritage dans la trilogie Nampilly de Bruno Saint-Hill »
- Geneviève Fabry(UCL) : « Les déchirures de la filiation dans l'œuvre de Juan Gelman »
- Béatrice Jongy (Dijon) : « S'écrire à l'époque contemporaine : la singularité contre l'héritage »
- David Martens (FNRS/UCL) : « Aristonymes. Les prestiges d'un héritage »
- Gilles Ménégaldo (Poitiers) : « Le "Heritage film" (film patrimonial) des années ’90, entre convention et innovation : l’exemple des adaptations »
- Anna Raventos Barangé (Séville) : « La réactualisation du bâtard par les Lumières naissantes »
- Matthieu Sergier (UCL) : « L'héritage : lecture de l'illisibilité. La filiation dans Corps mystique de Frans Kellendonk »
- Stéphanie Vanasten (FUSL-UCL) : « L'héritage comme clinamen: le legs romanesque de Günter Grass et de Hugo Claus »
- Dominique Viart (Lille III) : « Les "récits de filiation" »
- Myriam Watthee-Delmotte (FNRS/UCL) : « Oblitération et rémanence de l’héritage religieux : l’« invention » de l’icône littéraire (sur Le Boulevard périphérique d’Henry Bauchau) »
- Nicholas White (Cambridge) : « La famille en crise en France à la fin du XIXe s. »
+ Conférence de Sylvie Germain le 5 mai 2009 à 18h.
Prophile, Philosophie et Littérature
Séminaire 2008-2009 : Peine de mort : philosophes partisans vs écrivains abolitionnistes ?
Toute la tradition philosophie a pensé la vie comme la préparation à la mort. Cette pensée, dans son émergence, a été associée à une condamnation à mort, celle de Socrate. Celui-ci, au nom de ce que Kant nommera plus tard la dignité de l’homme, choisit de ne pas fuir et d’accepter la sentence suprême. L’origine grecque de l’Occident a donc été marquée du sceau de la peine de mort ; il en va de même pour le versant judéo-chrétien de l’Occident : la peine de mort et la loi du talion sont reconnues dans l’Ancien Testament, paradoxalement peu après que l’interdit du meurtre eut été formulé, et le Nouveau Testament a fait du Christ un des condamnés à mort les plus célèbres de l’Histoire. L’Église et la plupart des philosophes chrétiens ont affirmé l’horreur du sang qu’éprouve le pouvoir spirituel tout en reconnaissant au pouvoir temporel le droit de condamner à mort. Il faudra attendre Beccaria pour que la peine de mort soit mise en question, mais les philosophes modernes (notamment Kant et Hegel) ne manqueront pas de critiquer le juriste italien et de prôner le maintien de la peine de mort. C’est au sein du champ littéraire que naîtra la tradition abolitionniste dont les représentants les plus illustres sont Voltaire, Hugo et Camus. De la sorte, la littérature française aura ouvert une brèche dans la tradition gréco-judéo-chrétienne favorable à la peine de mort, même si quelques écrivains (Baudelaire, de Maistre, Genet…) furent de farouches anti-abolitionnistes.
Le séminaire de troisième cycle, en prenant appui sur un séminaire inédit de Jacques Derrida, a interrogé quelques étapes importantes de cette histoire.
Contact : Michel Lisse.
Groupe de Recherches sur l’Image et le Texte (GRIT)
Séminaire 2008-2009 : Ces fictions qui construisent le monde
- 14 mai 2009 : Pierre Marlet (U.L.B.) : « Ceci n’est peut-être pas une fiction : un mélange des codes réalité/fiction audacieux ou problématique ? » (table ronde préparée et animée par Pierre Marlet)
- 23 avril 2009 : Laurence Brogniez (F.U.N.D.P.) : « Les modalités de réécriture des “vies d’artistes” dans le champ contemporain »
- 26 mars 2009 : Philippe Kaenel (Université de Lausanne) : « Le corps du Christ transparaît ? Imaginaires photographiques autour du Suaire de Turin »
- 26 février 2009 : Jan Baetens (K.U.L.) : « La photographie belge, une photographie “mineure” ? »
- 29 janvier 2009 : Véronique Bragard (U.C.L.) : « Forteresse Europe : réponses (para)littéraires aux fictions médiatiques »
- 8 décembre 2008 : Paul Bleton (Téluq, Québec) : « Des yeux dans le bouillon : espionnage, affichage, cubisme et patriotisme »
- 13 novembre 2008 : Matthieu Letourneux (Paris X - Nanterre) : « Image, récits de fiction et récits documentaires »
- 16 octobre 2008 : Antje Büssgen (U.C.L.) : « Les prémisses d’un changement de paradigme : lorsque la littérature devance les sciences humaines »
Contact : Jean-Louis Tilleul.