Assurant la mission de recherche de l’université, l’Institut des Civilisations, Arts et Lettres met en œuvre, dans ses domaines respectifs, les politiques générales de l’UCL, développe une politique de recherche cohérente et contribue à la politique d’internationalisation de l’université.
Dans les domaines relevant de l’histoire, il s’agit d’étudier, à partir des différentes sources et de problématiques renouvelées entre autres par l’interaction avec les questionnements issus d’autres disciplines, les civilisations et sociétés du passé, en mettant l’accent sur les dimensions culturelles, politiques et institutionnelles, juridiques, sociales, économiques et religieuses notamment.
Dans les domaines de l’archéologie, il est question de l’analyse des cultures matérielles de la préhistoire à la période contemporaine, de l’analyse des espaces et des structures, et de l’explication des comportements humains dans leur cadre de vie matériel. Une importance particulière est donnée à l’approche interdisciplinaire conduite en relation étroite avec des laboratoires du secteur des sciences (archéométrie, anthropologie, géographies des paysages, géo-archéologie, études des sols, palynologie, macro-restes fossiles et études faunistiques).
Pour l’étude du patrimoine, il s’agit de tenir compte des valeurs dégagées par notre société contemporaine, en termes de protection, de restauration et de valorisation du patrimoine culturel (archéologique et artistique, mobilier et immobilier) de l’humanité. Les approches scientifiques relatives à ce domaine sont étendues à ce que l’on dénomme les métiers du patrimoine.
En histoire de l’art, l’objectif est d’étudier la production matérielle au sens large, la culture visuelle et l’esthétique, le tout lié à une dimension historique. Une importance particulière est donnée aux représentations, vues dans une réflexion assimilée à une anthropologie des images et une méthodologie nouvelle de l’iconologie. L’analyse culturelle s’apparente ici à la critique de l’art dans une relation entre image, sens et idéologie.
Dans le domaine de la musicologie, sont privilégiés les domaines de la théorie, de l’analyse et de l’esthétique musicales, sans négliger l’approche sociologique ou historique veillant à replacer le fait musical ou le discours sur la musique dans le contexte culturel qui l’a vu naître, comme une manifestation (ou non) d’une pensée bien particulière d’une époque donnée.
Dans les domaines des différentes philologies (classiques, orientales, romanes, germaniques), l’accent est mis sur la culture écrite et sur la complémentarité des études philologiques et littéraires. L’approche philologique postule une attention particulière pour la matérialité des textes, notamment par le biais de l’étude des manuscrits, de l’édition critique, de la traduction et du traitement électronique des textes. Elle comprend aussi l’étude synchronique et diachronique de la grammaire et du lexique des langues concernées, et se complète d’une attention particulière au contexte civilisationnel de production des textes étudiés.
Pour les littératures en tant que telles, l’accent est mis sur l’analyse littéraire et sur les théories de la création et de la lecture, incluant une réflexion sur les enjeux comparatistes, les impacts sociétaux de la fiction et les rapports entre littérature et philosophie. L’attention portée à l’écriture et à la création du texte littéraire se complète, dans le cas des arts de la scène, de l’étude de ses représentations, théâtrales ou, plus largement, par tout art du spectacle.