> Revue de presse internationale
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> L'Atelier (22/01/08) : "Les moteurs reconstituent le parcours d'une personne"
Issue de l'université de Louvain, Knowbel va commercialiser un système capable d'analyser les informations textuelles relatives aux individus. L'outil est capable d'en rapporter les principaux faits sous forme de biographie.
Un logiciel d'analyse d'information non structurée traite automatiquement les données relatives à une personne pour proposer du contenu correspondant à la requête effectuée par l'internaute. Jusque là, rien d'extraordinaire. Sauf que les informations, hiérarchisées et actualisées, sont présentées sous forme d'un document unique aux allures de biographie et non pas sous forme de liens vers des articles et des sites Internet. Pour fonctionner, le dispositif, développé par le Centre de traitement automatique du langage (Cental) de l'Université de Louvain en Belgique, combine diverses techniques de traitement automatique du langage comme des outils d'analyse lexicale ou de résolution d'anaphore. Autant de systèmes qui permettent d'analyser linguistiquement les phrases, de faire des relations entre les éléments et de classer l'information de manière fiable...
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> La Libre Belgique (12/09/06) : "Le français m'a tuer"
... Au fait, français ou *francais? cédille ou *çédille? La question n'est pas aussi stupide qu'on croit, comme on le verra ci-après....
... Les erreurs d'accent (pêle-mêle, fâcheux) et de redoublement de consonnes (frissonnantes, trottinement) constituent toujours un fonds de roulement inépuisable, mais elles touchent des mots de plus en plus courants comme paraissaient et chute écrits *parraissaient et *chutte ou *chûte. Dans un lot de 22 copies prises au hasard, 5 ignorent des règles aussi élémentaires que l'usage de la cédille (*enfonçions). Un quart de ces étudiants mettent également à mal des mots simples comme fierté, détour, crapaud, mille (*fièreté, *détours, *crapeau, *milles). Inutile - le lecteur comprend pourquoi - de s'attarder sur le sort douloureux réservé à peupleraie ou à orvet: qu'ils reposent désormais en paix dans le grand sac des mots «impossibles»... La grammaire n'est pas mieux lotie: les *lieus privilégiés, dix *euro *supplémentaire, je *perdait de vue, etc. ...
* Les astérisques signalent les formes erronées.
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> La Recherche, 418 (04/08) : "Langage SMS"
Depuis 2004, 75 000 SMS (short message service) émis en Belgique francophone ont été receuillis par une équipe de l'université catholique de Louvain.
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L'étude vient d'être élargie à la France.
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> Cyberpress (09/02/08) : "L'ordi, ami ou ennemi du français?"
Chaque fois c'est la même chose. Peu importe la ville, peu importe l'auditoire, à la fin de chaque conférence l'auteure de Cyberlangue, la Française Aurélia Dejond, a droit à la même question: «Nos enfants sauront-ils encore écrire correctement?»
Le plus souvent posée par un parent catastrophé par les fautes de français qui pullulent dans le blogue et les courriels du petit dernier.
Bonne nouvelle, les copies d'élèves ne porteraient pas - encore? - les stigmates de cette révolution de la langue. Aucune étude scientifique ne l'a encore établi clairement. Mais au ministère de l'Éducation du Québec, on ne remarque pas de changements dans les copies des épreuves de français.
... La situation pourrait toutefois changer avec la prochaine génération d'internautes. Ces enfants âgés de 4, 5 ou 6 ans aujourd'hui, qui apprennent à utiliser le crayon et le clavier en même temps. Selon Cédrick Fairon, auteur d'une vaste enquête sur les SMS et professeur à l'Université catholique de Louvain, en Belgique, «l'impact pourrait être beaucoup plus important pour eux parce qu'ils sont mis en contact avec ce langage avant même d'avoir appris les règles d'usage du français» ...
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> La Liberté (02/06/2005) : "Pkoi tekri pas kom dan les livr 1"
B1sur, avec le boum des SMS est né un étrange idiome. Le français est-il menacé par ces 160 caractères max?
Les SMS, vous connaissez? Actuellement, difficile d'échapper à ce phénomène, ces mini-messages sont des millions à être échangés chaque jour. Malheureusement, ils sont limités en nombre de caractères (entre 130 et 160 selon votre opérateur) et longs à saisir. En¬voyer un message à partir d'un clavier de portable requiert des trésors de patience car, sur la plupart des mobiles, chaque touche correspond à plusieurs lettres ou chiffres. Tout est donc bon pour gagner du temps: abréviation, franglais... Le français est-il menacé?
... Malgré vos efforts, vous n'avez pas encore saisi le truc? Pas d'affolement, le traducteur français-SMS est l'allié qu'il vous faut. Un logiciel accessible sur la toile a été élaboré par le très sérieux Centre de traitement automatique du langage de l'Université catholique de Louvain. en Belgique. Ces chercheurs ont récolté plus de
70 000 SMS qu'ils ont ensuite analysés et disséqués pour comprendre les principaux mécanismes et codes de langage prévalant à ce nouvel instrument de communication. Et leurs conclusions sont intéressantes: «L'orthographe est touchée de manière écrite. mais, d'un autre côté. elle reste juste phonétiquement parlant. C'est simplement un gain de temps et d'espaces. De plus, ce langage met en avant des lettres écartées par la langue française. Par exemple la lettre «k» est omniprésente dans les SMS pour le son «que», alors qu'elle est «kasi» inexistante en français. Il est aussi important de signaler que la structure des phrases n'est jamais touchée: le trio sujet-verbe-complément reste l'élément de base. S'il devrait être supprimé. là, nous aurions du souci à nous faire pour la langue française.»... |
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