Intégration des stages dans le programme

Louvain-La-Neuve

L’importance accordée au suivi des stages se justifie par la volonté de remédier à un certain nombre d’écueils qui ont longtemps été la marque des dispositifs de formation à l’enseignement à l’université. Parmi ces traits, on pointe :

- un curriculum structuré d'abord par une formation disciplinaire suivi par une formation à l'enseignement dispensée à l’université et enfin par une formation pratique, suivant un modèle dit applicationniste ;

- le caractère morcelé, fragmenté, isolé des composantes de la formation, avec une spécialisation de chacune de ses composantes par les formateurs, mais une absence de vue d'ensemble de la formation, de son caractère organique, par ces mêmes formateurs ;

- enfin, à travers les cours, les séminaires, mais aussi le contact avec les milieux de pratique, une exposition des étudiants à des cadres de référence et des épistémologies variées, les contraignant à opérer un tri entre les différentes composantes de la formation sans autre critère que leurs représentations sociales et leur système de valeurs personnelles.

Une série de mesures ont été entreprises pour contourner ces écueils. Outre les dispositifs de suivi et d’encadrement précisés dans le point précédent, la formation a été repensée en fonction d’une plus grande articulation entre les cours et séminaires donnés à l’UCL et les stages. Les stages sont considérés comme la pierre angulaire de la formation et les cours comme des lieux d’analyse de l’activité enseignante offrant les ressources méthodologiques et les grilles de lecture théoriques pertinentes pour construire une pratique d’enseignement efficace, réfléchie et critique.

Les stages d’enseignement en histoire et les cours et séminaires de didactique sont sous la responsabilité des mêmes personnes, ce qui renforce leur cohérence.