Des enquêtes "Diplômés" pour adapter les formations UCL aux réalités du monde du travail.
Régulièrement l'UCL mène des enquêtes auprès de ses jeunes diplômé·e·s, afin de recueillir des données sur leur insertion socioprofessionnelle, et de là, réfléchir à l'adéquation et à l'amélioration des formations et des services proposés au regard de la réalité du monde du travail.
La dernière enquête en date a été réalisée entre le 18 janvier et le 20 février 2018; lancée en ligne, elle interrogeait les titulaires d'un master 60, d'un master 120, d'un master de spécialisation ou d'un doctorat, sortis en 2012 ou en 2016 de l'UCL (janvier, juin ou septembre).
45% des diplômé·e·s 2016 contacté·e·s ont répondu; pour 2012, le pourcentage est de 40%.
Cette double enquête 2018 révèle que:
- 92% des diplômé·e·s sur le marché de l'emploi sont rémunéré·e·s 16 à 24 mois après l'obtention de leur diplôme, et 97% le sont après 5 ans et demi; de plus, 25% d'entre eux décrochent leur premier emploi avant même d'être diplômés.
- tous secteurs d'activités confondus, 90% des diplômé·e·s au travail sont satisfait·e·s de leur emploi. Les deux secteurs d'emploi les plus porteurs sont celui des soins de santé et celui de l'enseignement et de la formation; à eux seuls, ils regroupent 34% des diplômé·e·s de l'UCL.
- 16 à 24 mois après l'obtention de leur diplôme, ils sont 55% à avoir décroché un CDI tandis que 11% ont acquis un statut d'indépendant·e; ces chiffres sont respectivement de 68% et de 13% 5 ans et demi après la remise du diplôme.
- 91% des diplômé·e·s de master sont satisfait·e·s de la formation reçue à l'UCL.
Outre ces résultats, l’enquête permet de pointer quelques éléments à améliorer au sein de la formation. Les diplômé·e·s attribuent comme mission principale de la formation universitaire le développement de compétences transversales, tout en aspirant à une formation plus proche du monde du travail. Pour ce faire, 3 axes sont mis en avant par les diplômé·e·s de master :
- rendre possible/obligatoire ou augmenter le nombre et la durée des stages. En effet, un tiers des répondant·e·s dit ne pas avoir effectué de stage durant sa formation.
- améliorer la formation en langues et l’ouverture à l’international
- adapter davantage la formation aux réalités du monde du travail, et offrir davantage de contacts avec le monde professionnel
Ces éléments sont perçus comme permettant de faire face aux difficultés principales rencontrées par les diplômé·e·s en arrivant sur le marché de l’emploi, à savoir :
- le manque d’expérience professionnelle
- l’absence de réseau professionnel
- le manque de compétences en langues étrangères
Des « facilitateurs » à l’entrée sur le marché de l’emploi sont également identifiés par les diplômé·e·s. En plus du stage ou du cours de langue réalisé et suivi durant ou en dehors de la formation, le fait d’avoir eu un grade à l’université ou d’avoir suivi une formation supplémentaire après les études apparaissent comme des éléments facilitant l’insertion socioprofessionnelle.
Enfin, l’enquête permet de pointer le fait que les parcours de formation ne sont plus essentiellement linéaires puisque 19% des diplômé·e·s sorti·e·s en 2016 sont à l’emploi avant d’entreprendre un master et 48% poursuivent une formation un an et demi après leur master. Ce taux atteint 66% parmi les diplômé·e·s sorti·e·s en 2012.