Proche-Orient ancien

Louvain-La-Neuve

L'enseignement des études du Proche-Orient ancien en GLOR a connu un nouvel essor suite à la réforme dite «de Bologne». La refonte du programme de cours en «langues et littératures anciennes», dans l'orientation «orientales» (HORI), a permis de compléter avantageusement le cursus, qui offre désormais une formation complète tant au premier cycle qu'au second.

La formation et les travaux d'étudiants qui en résultent s'orientent plus spécifiquement vers les sources textuelles cunéiformes, littéraires et historiques, les méthodes, la critique et la recomposition historiques, sans négliger pour autant la pensée religieuse et les sources iconographiques. En outre, le cursus inclut l’étude des grandes régions du Proche-Orient ancien 

  • L’Anatolie, pays de l’Empire hittite.
  • La Mésopotamie, où naquirent les civilisations babylonienne et assyrienne.
  • L’Elam et l’Iran, voisin oriental de la Mésopotamie.
  • Le Levant, comprenant la Syrie et la Palestine.

L'apprentissage de l'écriture cunéiforme (notamment l’akkadien et le hittite) et des langues proche-orientales (hébreu, dialectes araméens, phénicien, ougaritique), au cœur de la formation, s'étend sur quatre ans à partir de la deuxième année de bachelier. Cet apprentissage qui se veut progressif et raisonnable s'effectue grâce à une méthode interactive entre enseignant et étudiant. Lorsque l’enseignant ne distribue pas des syllabus expliquant la grammaire de base de chaque langue, il initie à l’utilisation des instruments de travail. Y sont parfois ajoutés des exercices distribués par l’enseignant. Depuis la deuxième année de l’enseignement des langues, la lecture des textes cunéiformes occupe une place principale dans le cursus.

De son côté, l’analyse des textes ougaritiques et phéniciens est regroupée dans le cadre d’un même cours où les deux langues sont étudiées en alternance annuelle. Un seul cours suffit en effet pour être introduit à l’ougaritique et au phénicien, surtout si les participants ont déjà été initiés soit à l’hébreu soit à l’akkadien. Le cours prend davantage la forme d’un séminaire qui initie au maniement des grands instruments de travail (dictionnaires, grammaires). L’étude des langues araméennes se fait sur le même modèle. Le cours de grammaire comparée des langues sémitiques permet de mieux comprendre le fonctionnement de ces langues, ainsi que leurs caractéristiques communes.