Le deuxième cycle, le master, accessible après l'obtention d'un bachelier, s'étale sur un ou deux ans et compte alors respectivement 60 et 120 crédits. Il permet d'acquérir des connaissances et des compétences approfondies méthodologiques et critiques en matière de repérage et de mise en oeuvre de l'information et de se spécialiser dans au moins deux périodes de l'histoire.
Master en histoire [120] (HIST)
Ce programme propose une formation transdisciplinaire. Empruntant à toutes les sciences humaines et sociales, elle est centrée sur la maitrise de la recherche, de l’enseignement et de la communication de l’histoire mais aussi sur la maîtrise des techniques d’analyse critique et de gestion documentaire. Elle forme des professionnels de la culture et de la documentation, fortement polyvalents. Leur force tient en une capacité d’intégration, d’adaptation et d’innovation dans les milieux professionnels les plus divers.
L'étudiant choisira une des finalités suivantes:
Cette spécialisation mène l’étudiant à approfondir la formation technique et intellectuelle de l’historien, dans une perspective de maîtrise accrue du métier d’historien, aussi bien à des fins de recherche que pour renforcer sa polyvalence intellectuelle et professionnelle.
S’il a suivi la finalité « approfondie », l’étudiant sera capable de :
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Analyser et poser un regard réflexif et critique sur des pans de la recherche « en train de se construire », autour d’études de cas portant sur différents domaines et périodes de l’histoire (ces études de cas relèvent de domaines d’expertise des titulaires des cours).
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Approfondir quelques aspects des études de cas présentées, par le biais de lectures qui nourriront la réflexion et la discussion au fil des séances.
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Identifier et analyser les principes, méthodes et enjeux sous-tendant les principales tendances de la recherche passée et actuelle.
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Evaluer la pertinence du matériau mobilisé par l’auteur d’une contribution scientifique, de la démarche adoptée et des conclusions présentées.
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Comparer une production scientifique variée autour d’une même thématique, en mettant en évidence et en dialogue la diversité des questionnements, sources, méthodes et conclusions.
Cette spécialisation mène l’étudiant à approfondir la formation technique et intellectuelle de l’historien, dans une perspective de maîtrise accrue du métier d’historien, aussi bien à des fins de recherche que pour renforcer sa polyvalence intellectuelle et professionnelle.
S’il a suivi la finalité « didactique », l’étudiant sera capable de :
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Mobiliser les compétences nécessaires pour entamer efficacement le métier d’enseignant d’histoire dans le secondaire supérieur et pouvoir y évoluer positivement.
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Intervenir en contexte scolaire, en partenariat avec différents acteurs
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Enseigner en situations authentiques et variées
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Exercer un regard réflexif et se projeter dans une logique de développement continu
Finalité "histoire et archives"
L’archiviste d’aujourd’hui est une personnalité clé de la gestion de l’information des organisations, qu’il s’agisse des documents de la gestion courante ou des archives historiques, et quels que soient leur nature et leur support (papier, audiovisuel, numérique …).
Au terme de leur cursus, les étudiant.e.s de la finalité « histoire et archives » seront initié.e.s aux méthodes et outils qui entourent les nombreuses missions aujourd’hui confiées aux archivistes, dans les secteurs public comme privé :
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Mener à bien des missions de conseil et d’audit auprès de services producteurs de documents
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Procéder au repérage, à l'évaluation, à la collecte, au classement et à l'inventorisation de fonds d'archives, dans une perspective d’ouverture à la recherche
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Maîtriser les principes et enjeux liés à la conservation de documents, mettre en place une politique de gestion et de conservation
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Développer des projets de valorisation du patrimoine (expositions, guides, sites web), en dialogue avec d’autres métiers (communication et didactique de l’histoire)
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Etre capable, sur la base des acquis théoriques, de proposer des stratégies de résolution de situations-problèmes, via l’immersion en milieu professionnel (visites de services, invitation de praticiens, stages et séminaires) et la mise en œuvre de réalisations concrètes, tout au long du cursus.
Finalité "communication de l'histoire"
S’il a suivi la finalité spécialisée « Communication de l’histoire », l’étudiant sera capable de :
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Communiquer des savoirs historiques et culturels à un large public, sur la base d’une maîtrise théorique et méthodologique des enjeux de la communication en histoire et des outils de communication, en vue de répondre à la demande sociétale d’histoire. - Maîtriser, théoriquement et méthodologiquement, l’analyse et la résolution de problèmes en matière de communication de l’histoire ; il est capable de/d’ :
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définir et organiser les éléments d’un projet de communication,
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se documenter,
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identifier les relations entre savoirs et publics,
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raisonner à partir de ces relations,
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s’intégrer à une équipe où chacun tient un rôle en fonction des objectifs poursuivis et des expertises particulières
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décider en vue de définir et concrétiser le but à atteindre et la production culturelle à réaliser.
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Dialoguer de manière respectueuse et constructive avec des interlocuteurs variés (tant d’un point de vue socio-culturel, qu’au départ de leur fonction, de leurs champs d’action et de leur domaine d’expertise) en faisant preuve de capacités d’écoute, d’ouverture d’esprit, de distanciation et d’assertivité.
Selon les finalités, l'étudiant engagé dans un Master en histoire sera tenu d'effectuer un ou plusieurs stages.
Master en histoire [60] (HIST)
La Faculté de philosophie, arts et lettres organise aussi un master [60] en histoire. Réalisable en un an, il approfondit l'apprentissage méthodologique et critique en matière de repérage et de mise en oeuvre de l'information, appliqué à une période ou à un domaine de l'histoire.