Malgré le peu de places disponibles, de nombreux diplômés sont tentés par ce métier. Les clichés liés à la profession font recette : journaliste reporter autour du monde, journaliste fin limier, etc. La possibilité de rencontrer des personnalités du monde politique, culturel ou économique et la perspective de grands voyages ou reportages accroissent encore l’intérêt de cette profession. Mais la réalité est souvent décourageante : travail irrégulier et fatiguant, anonymat, course contre la montre, improvisation, difficultés dans la recherche d’informations, travail routinier constituent le revers de la médaille. Or on estime qu’une quarantaine de places se libèrent par an au sein des rédactions généralistes. Pour exemple on peut citer la sélection à la RTBF en 2005 qui réunit plus de 1000 candidats pour 54 lauréats, dont 8 étaient de jeunes diplômés. Il reste cependant des possibilités dans la presse spécialisée.
Les diplômés en lettres éprouvent souvent des difficultés d’adaptation à un travail qui exige de la rapidité et de l’improvisation. Mais s’ils sont ouverts aux problèmes économiques, politiques, sociaux et capables de s’adapter à un rythme de travail ils peuvent avoir des chances de réussir dans ce métier.
Le métier de journaliste comporte des facettes très différentes. Citons quelques métiers : journaliste d’entreprise, rédacteur en chef, journaliste d’investigation, secrétaire de rédaction, correspondant à l’étranger, documentaliste, rédacteur dans une agence, présentateur radio ou TV, etc. Dans la presse écrite on trouve aussi de nombreux postes administratifs dans les services de vente, dans les messageries de presse, au service des abonnements, des relations publiques et au service publicité.
Selon Pierre Pluymackers, fondateur du SIEP, « avoir le profil est aussi important que la formation ». Se faire remarquer lors d’un stage ouvre plus facilement les portes. Ou encore avoir, pendant ses études, collaboré à un journal estudiantin ou à un petit journal local.
Profil
Bonne maîtrise des langues, bonne organisation, audace, bonne culture générale, créativité, excellent orthographe, bonne mémoire, clarté d’expression, capacité de jugement, rapidité, sens de la vulgarisation, esprit critique, savoir écouter et voir.
Pour en savoir plus
F. Vey, Les métiers du journalisme, Paris, Flammarion, 2000
S. Janvier, Les métiers du journalisme, Paris, PUF, 2001
Voir les sites suivants :
- Association des journalistes professionnels de Bruxelles
- Association belge des éditeurs de journaux
- Fédération belge des magazines
- L'Institut de journalisme propose une formation en soirée en 1 an
(Pour toute remarque, suggestion ou question relative à cette fiche-emploi, prendre contact avec Mme Anne Didier, Service Emploi)