Enseignement UCL - communiqué de presse
De nombreux dispositifs d’aides à la réussite existent à l’UCL. Leur objectif ? Guider les étudiants pour qu’ils trouvent la méthode de travail qui leur convient ; ou les rediriger vers une filière qui leur corresponde davantage, si le choix d’étude de départ n’était pas le bon. Mais ces aides à la réussite sont-elles efficaces ? Oui ! Selon une étude pilote réalisée par l’UCL, au sein de sa Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication (ESPO), 81 % des étudiants se disent satisfaits de l’aide à la réussite, notamment des tests formatifs et certificatifs, proposée par l’UCL et se sentent mieux encadrés lorsqu’ils bénéficient de ces soutiens.
L’objectif de l’UCL ? Réaliser un état des lieux des aides existantes, s’assurer de leur efficacité et surtout, déterminer si elles ciblent les étudiants qui en ont le plus besoin. Pour in fine, pouvoir affiner, améliorer les actions existantes histoire de proposer le meilleur encadrement possible aux étudiants de l’UCL. Avec un leitmotiv : « mieux diagnostiquer les difficultés de l’étudiant pour mieux y remédier ».
Concrètement, près de 300 étudiants de Bac1 de la Faculté ESPO de l’UCL ont été interrogés par questionnaire, pour une étude quantitative tandis qu’un plus petit nombre a été sondé de visu, pour une enquête qualitative des aides apportées, soit ce qu’elles ont apporté aux étudiants et comment cela se concrétise, notamment en termes de réussite. A noter que les étudiants interrogés ont apprécié la démarche de l’UCL et se sont montrés très intéressés par les résultats : ils sont demandeurs d’un feedback sur ce qui fonctionne.
Les résultats ? Ils sont nombreux :
- La semaine smart de l’UCL (congés de Toussaint) permet d’établir un premier diagnostic relativement fiable du niveau de chaque étudiant. Ce qui permet aux équipes encadrantes de détecter, très tôt, si un étudiant est en situation potentielle d’échec ou pas. Avantage : cela permet de rectifier le tir rapidement et de revoir sa méthode de travail si nécessaire. Inconvénient : sans contrôle contraignant (examen), certains étudiants ont tendance à ne pas admettre leurs lacunes et donc il est difficile de les convaincre d’avoir recours à de la remédiation ;
- Les retours des étudiants sont positifs : ils en veulent plus ! 81 % des étudiants apprécient les tests formatifs (pour du beurre) proposés par l’UCL lors de la semaine smart et en voudraient davantage ; 55 % des étudiants sont également demandeurs de + de tests certificatifs (qui comptent pour quelques points). Pourquoi ? Ces tests permettent aux étudiants de comprendre les exigences d’un examen universitaire. D’ailleurs, 48 % d’entre eux indiquent que cela influence leur stratégie d'étude pour la session de janvier. Avantage : les étudiants sont mieux outillés pour aborder leur session d’examens ;
- Le blocus assisté est très apprécié. 95 % des étudiants ayant participé à Pack en bloque (blocus accompagné de l’UCL, à Pâques), ont l’impression que cela leur a permis d’améliorer leur méthode de travail. Autre observation : les étudiants ayant eu des échecs en janvier participent davantage à l’initiative. Avantage : l’aide au blocus fonctionne. Inconvénient : ce blocus assisté arrive un peu tard pour ceux qui présentent déjà des lacunes en octobre. Idée : instaurer un Noël-en-bloque ;
- Une partie des étudiants est difficile à atteindre, via les aides proposées. Or, ce sont ces étudiants-là qui ont souvent le plus besoin d’être épaulés. Le défi est donc de trouver les moyens de les convaincre d’utiliser les outils à leur disposition, le plus tôt possible dans l’année.
Que propose l’UCL, en termes d’aide à la réussite ?
- Passeports pour le bac, soit des questionnaires qui évaluent la maîtrise des prérequis des étudiants de bac1. Ils sont invités à répondre à ces questionnaires dès leur entrée à l’université. Ils peuvent ainsi rapidement identifier leurs faiblesses et réagir ;
- Semaine Smart, soit une semaine que l’UCL met à profit pour renforcer l’aide à la réussite auprès des bac1, en leur proposant des activités différentes des cours habituels : ateliers blocus, monitorat, remédiation, tests formatifs et certificatifs (sur les premiers apprentissages) ;
- Ateliers de remédiation, soit cibler les lacunes et aider l’étudiant à se remettre à niveau, avec l’aide des assistants de l’UCL
- Tutorat, soit un encadrement des étudiants par d’autres étudiants bénévoles de l’UCL qui consacrent, 1X/semaine, 1h de midi à aider ceux qui en ont besoin : ces étudiants tuteurs sont hyper motivés et l’apprentissage par les pairs est souvent très efficace ;
- Support pédagogique (tout au long de l’année), soit des ateliers pour améliorer sa méthode de travail ou des entretiens individuels avec les conseillers pédagogiques des Facultés (ils les guident, les dirigent vers les aides existantes, les informent sur les réorientations possibles) ;
- Pack en bloque, soit une semaine d’étude accompagnée, pour aider les étudiants à trouver la méthode de travail qui leur convient. L’objectif ? Développer leur autonomie, en les aidant à réaliser un planning d’étude et à gérer leur stress ;
- Cours d’été, soit des cours préparatoires qui s’adressent à ceux qui comptent entamer des études universitaires et qui souhaitent prendre une longueur d’avance.
Bruno Schoumaker, vice-doyen de la faculté ESPO, a coordonné ces deux enquêtes, en collaboration avec Patricia Vandamme, conseillère pédagogique de la faculté ESPO, et le service d’évaluation de la qualité des cours de l’UCL. « Le niveau d’échec en première année d’université, même s'il est connu depuis longtemps, est interpellant. Les tests de la semaine smart de l’UCL permettent aux étudiants de rapidement comprendre les exigences d’un examen universitaire et de passer à la « vitesse supérieure » dans leur rythme de travail. Ils donnent aussi aux professeurs des indications sur les éléments moins bien assimilés par les étudiants après quelques semaines de cours. » De son côté, Patricia Vandamme est « heureuse de constater que ses efforts paient et que les différents dispositifs mis en place, et l’énergie qui y est consacrée, servent et sont reconnus par les étudiants. C’est motivant, tout cela sert à quelque chose ! »
Contact (presse) : Marc Lits, prorecteur à l’enseignement de l’UCL : GSM sur demande |