Consommation & Déchets


Comme toute structure importante, l’université occasionne une large variété de déchets. En cause : ses activités d’enseignement, d’administration mais aussi de recherches. Aussi, à côté des déchets usuels, papiers et autres détritus organiques, l’UCL produit aussi des déchets radioactifs, chimiques, coupants, informatiques. Autant de résidus qui demandent des filières de récolte adaptées et un dialogue permanent avec les communes hébergeant l’université. Pour ces déchets spécifiques comme pour les détritus de tous les jours, l’UCL tente activement de minimiser son impact… Le meilleur déchet étant celui qui n’existe pas.

Sensibiliser à la source

La prévention des déchets est certainement la manière la plus efficace et la plus pertinente d’attaquer ce problème alliant cause environnementale et attention à la propreté. Des campagnes de sensibilisation sont donc fréquemment adressées aux étudiants comme au personnel. Les gestes simples sont encouragés et certains kots à projets, comme le Kap Vert, participent activement à cet éveil des consciences.

Alléger la bureautique

Les services administratifs de l’université… ce sont plusieurs millions de feuilles de papier par an : 26 millions en 2005 et 18 millions en 2016. Une diminution significative née de l’impulsion du Service des Achats de l’UCL. « Nous avons opté pour un papier issu de forêts gérées durablement, dont le grammage est inférieur aux standards. L’impression recto/verso est le mode par défaut des imprimantes. Les factures sont transmises préférentiellement de manière numérique. Tant que possible, nous invitons aussi à acheter du matériel de bureau plus durable et responsable », explique Jean Michel Karkan, responsable du Service des Achats. Autant de petits gestes qui allègent la consommation mais aussi le budget habituellement dédié. Le réemploi, la récupération et le partage de matériel -dans les laboratoires notamment- sont encouragés à divers niveaux de la structure, tout comme l’achat de biens à longue durée de vie.

Un pas plus loin

Les labels durables sont désormais des exigences pour le Service des Achats. « Dans les marchés publics que nous soumettons, nous prenons obligatoirement en compte des critères environnementaux et sociaux », souligne Jean-Michel Karkan. Et d’ajouter, « nous invitons l’ensemble de la communauté universitaire à travailler en ce sens ».

Etudiants, acteurs de changement

Les initiatives positives viennent aussi de la communauté étudiante. En ce qui concerne la consommation responsable, les étudiants sont de réels moteurs de changement. Grâce à leurs demandes, les cercles estudiantins ont abandonné des gobelets jetables pour leur version réutilisable, des distributeurs de boissons équitables et des fontaines à eau potable fleurissent dans les auditoires, des campagnes de ‘mémoire durable’ se disséminent sur les sites.

Des idées qui ont abouti grâce à une cogestion de projet entre les étudiants et divers services de l’université prêts à s’engager pour la transition. Les facultés sont, elles aussi de réels moteurs. Nombreuses sont celles à demander aux étudiants un mémoire non plastifié et imprimé recto/verso.


♦ Le saviez-vous ? ♦

L’UCL est la première université belge à instaurer l’usage de gobelets réutilisables dans les cercles estudiantins. Une initiative poussée par le Kot Planète Terre en 2010 pour pallier à l’utilisation annuelle de 2 500 000 gobelets en plastique jetables.