Plus personne n’ignore qu’Hamid Babaei, doctorant iranien de l’ULg, a été condamné à six ans de prison en 2013 en Iran pour « atteinte à la sécurité nationale par la communication avec des États hostiles », en l’occurrence la Belgique.
Aujourd’hui, Amnesty international lance un appel car les conditions de détention d’Hamid, en grève de la faim, se sont durcies.
Le 30 juillet dernier en effet, 53 prisonniers politiques et d'opinion, dont Hamid Babaeï, ont été transférés dans la section 10 de la prison de Raja'i Shahr, où ils sont soumis à des conditions qualifiées d’inhumaines. Pour protester contre ces conditions de détention, 17 prisonniers, dont Hamid, ont entamé une grève de la faim. Ils ont été soignés à l’hôpital de la prison mais leur état nécessite des soins en dehors de la prison, ce qui leur est refusé.
Amnesty International demande aux autorités iraniennes de permettre à des observateurs internationaux, notamment au rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, de mener des inspections indépendantes et impromptues à la prison de Raja’i Shahr et dans les autres prisons du pays.
L’UCL s’associe à l’inquiétude d’Amnesty et tient à manifester son soutien à Hamid Babeï.
Une pétition est en ligne : https://www.amnesty.be/infos/actualites/iran_grevedelafaim